lundi 9 octobre 2017

Préambule arboré

 Retour, les yeux et la tête pleins d'images, de sons, de matières à de nouvelles découvertes, que je vais partager avec vous .
 Un petit aperçu de ce qui vous attend : un Forum territorial, du Street art renversant !!! et la Biennale de Carmaux où je placerais au moins trois artistes au musée.
 Mais pour ce matin, dans le parc du Marquis de Solages qui est le siège du Musée de Carmaux, quelques beaux arbres.
On aurait pu se croire à San Ildefonso !!!
Nous avions beaucoup évoqué il y a deux ans,  Jean Jaurès et l'histoire des mineurs puis des verriers de Carmaux.











              http://www.museeverre-tarn.com/spip.php?rubrique41&lang=fr


 Vous verrez plus tard que les artistes verriers de cette Biennale ce sont beaucoup inspirés de la nature.




 le fameux cèdre : il faut au moins cette distance pour le photographier en entier





































































http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/29/1926224-aupres-des-mineurs-de-carmaux-jean-jaures-entre-en-socialisme.html

mardi 3 octobre 2017

Gemmes : suite

 Une plongée dans l'exploitation du diamant :

 Les diamants de l'Afrique du Sud :


             "Les Boers qui,dans leurs chariots, émigrèrent vers le nord en 1850  pour échapper à l'influence anglaise qui envahissait leur colonie du Cap, à la pointe de l'Afrique du Sud, franchirent la rivière Vaal et pénétrèrent dans le Transvaal pour s'y tailler de nouveaux domaines agricoles dans la paix et la tranquillité.
Mais en vain ; ils furnt envahis en 1870 par les candidats mineurs de la ruée vers le diamant.
Elle se déclencha quand, en 1866, le jeune Erasmus Jacobs découvrit dans les terres de son père, un joli caillou qu'il donna à sa soeur pour jouer aux "Cinq pierres" comme ils appelaient ce jeu.
Il se trouva que ce caillou était un diamant de 21,7 carats.
Acheté par le gouverneur de la colonie pour le prix de 25.000 dollars, il fut exposé à Paris sous le nom de Diamant Euréka, et ce fut la ruée.
Des hordes de gens en quête de fortune, venus tout droit des terrains aurifères de Californie, d'Australie et de Nouvelle Zélande, envahirent les ports du Transvaal et se répandirent dans tout le pays.
D'abord les fermiers hollandais et les indigènes africains les refoulèrent.
Mais à mesure que l'on faisait de nouvelles découvertes entre autres celle de l'Etoile d'Afrique du Sud (83,5 carats) , le flot des envahisseurs devint impossible à endiguer, et l'exploitation des mines diamantifères s'installa définitivement.
C'est par hasard que certaines des plus grosses pièces furent découvertes.
Dans la colonie anglaise de Criqualand West, un jeune domestique qui, pour punition, devait se mette à creuser, découvrit des diamants dans le camp de Red Caps, occupé par un petit groupe de prospecteurs.
Dès le lendemain, ou presque, le lieu était devenu Kimberley, du nom du ministre britannique des Affaires étrangères.
Une autre ferme du territoire achetée aux frères de Beers pour la somme de 30.000 dollars devint le lieu d'une mine importante qui allait produire un demi-milliard de dollars de diamants.A cette époque, on trouva également des diamants dans une ferme située au sud près de Jagersfontein.
Peu de temps après, c'est au fond d'une mare, appelée la casserole Du Toits, que les fermiers découvrirent un épais semis de diamants.
Tous ces gisements ont donné leurs noms aux grandes mines d'aujourd'hui : Dutoitspan, Bultfontein, De Beers, Kimberley, Jagersfontein et Premier.
Le diamant peut se trouver dans deux sortes de gisement : les alluvions d'une rivière et les gisements en place.
Les alluvions ont été le terrain de chasse des premiers prospecteurs, de Hopetown, tout le long du cours de l'Orange jusqu'à son confluent avec le Vaal et aussi en remontant le Vaal jusqu'à la ville de Pontcherstroom.
Si le diamant apparaît en de tels lieux, c'est que pendant des millions d'années, l'érosion a arraché à l'Afrique d'épaisses couches de sol.
Des centaines de mètres d'épaisseurde la surface ont été entraînées vers la mer, donnant naissance à de vastes gisements de graviers diamantifères et à des dépôts sous-mzrins le long de la côte africaine.
Plus tard, des prospecteurs découvrirent des diamants dans des gisements en place de diverses feres situées pour la plupart sur le pateau séparant le Vaal de la Modder, rès de Kimberley.
Là on trouva des diamants dans des dépôts de roches ignée, appelées kimberlite, qui s'enfoncent  jusqu'à des profondeurs considérables et remplissent les cheminées de nombreux volcans éteints.
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La plupart des cheminées ne renferment pas de diamants.
Même dans les plus riches quatre ou six petits diamants par mètre cube de minerai font une bonne moyenne.
Seule une exploitation à grande échelle peut rentabiliser de tels gisements.
La roche originelle qui constitue en grande partie la kimberlite est une péridotite, elle-même constituée d'olivine, de bronzite, de diopside chromifère et d'autres minéraux.

Au contact avec l'atmosphère, la kimberlite qui se trouve an haut de la cheminée, devient jaunâtre et s'effrite facilement .
C'est dans cette "terre jaune" que les premiers diamants de cheminée furent découverts.
Une fois extraite et entassée sur des aires d'exposition, la kimberlite soumise aux intempéries achevait de se désagréger pour être ensuite écrasée et lavée afin d'éliminer l'argile et autres substances plus légères.
On faisait passer le résidu lourd qui restait sur une table graissée.
Les diamants restaient collés à la graisse, tandis que les autres minéraux étaient secoués et entraînés par l'eau au fur et à mesure..
Après quoi les diamants étaient recueillis, nettoyés et triés pour la vente.
Presque tout le travail était fait à la main, à la force du poignet.
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Un grave problème était les pertes occasionnées par les vols dans les mines et une loi fut votée à cette époque sur l'achat illicite des diamants qui rendait illégal tout achat de diamants à des vendeurs non patentés.
De plus des enceintes de sécurité furent installées autour les mines.
Tous les travailleurs étaient soigneusement fouillés avant de quitter l'enceinte.
En rendant toute fuite impossible, le monopole et le contrôle des sources de diamants étaient désormais complètement assurés."






http://www.vogue.fr/joaillerie/a-voir/diaporama/joaillerie-huit-pierres-clbres-hope-diamond-star-of-the-east-taylor-burton-diamond-winston-legacy-diamond-diamant-wittelsbach/11335#the-golden-empress-diamond-de-graff_image11

https://www.baunat.com/fr/soyez-inspires/l-histoire-inhabituelle-du-controle-des-prix-des-diamants-par-la-de-beers-company

 http://www.vogue.fr/joaillerie/a-voir/diaporama/haute-joaillerie-pierres-precieuses-diamants-roses/23472

Gemmes

Et quand vous allez à Paris, ne consacreriez-vous pas  du temps pour le Museum d'Histoire naturelle  ? ?    vous y verriez une des plus belles collections au monde de minéraux et de gemmes.




http://www.mnhn.fr/fr/visitez/agenda/expositions/grands-mineraux-museum-national-histoire-naturelle

J'avais été aussi très séduite par celui de Vienne comme celui de la Smithsonian d'ailleurs .

 http://www.nhm-wien.ac.at/en/research/mineralogy__petrography

 http://mineralsciences.si.edu/collections.htm

et à l'Est quoi de nouveau  ?

 https://www.google.fr/search?q=russian+mineralogy&tbm=isch&imgil=lGj9EAt-eMMbxM%253A%253BGa_F0IdJrxb1IM%253Bhttp%25253A%25252F%25252Fwww.saint-petersburg.com%25252Fmuseums%25252Fmineralogical-museum%25252F&source=iu&pf=m&fir=lGj9EAt-eMMbxM%253A%252CGa_F0IdJrxb1IM%252C_&usg=__RxOyZlkB3weVe8E9taW1WYe0pco%3D&biw=1855&bih=951&ved=0ahUKEwiTz6vO-NPWAhWIJVAKHWxBCFsQyjcIRw&ei=zT3TWdO0JojLwALsgqHYBQ#imgrc=lGj9EAt-eMMbxM:





Mais pourquoi ne pas parler du diamant , j'y étais il y a quelques années......

l'affiche,  avec beaucoup d'autres, tapisse les murs de mon garage.



Voyons ce que nous en dit Paul E. Desautels, Conservateur en chef du Département de Minéralogie de la Smithsonian Institution.

      "Les premiers diamants connus de l'Histoire venaient des graviers de l'Inde et de Bornéo.
Le district de Golconde, en Inde, fut un des premiers producteurs réguliers.
Deux autres districts diamantifères importants de l'Inde sont situés, le premier plus au Nord, entre les rivières Mahanadi et Godavari, et le second dans le centre, près de la ville de Panna.
Depuis les temps anciens jusqu'à la découverte de diamants au Brésil en 1728, ces mines indiennes étaient les principales productrices.
Aujourd'hui leur rendement est si faible que les bénéfices justifient à peine les frais.
L'extraction du diamant au Brésil commença quand des esclaves qui cherchaient de l'or trouvèrent quelques cailloux inhabituels qui luisaient et brillaient.
Quand il apparut à l'examen qu'il s'agissait de diamants ce fut la ruée.
Des mines de diamant s'ouvrirent dans le cours supérieur du Rio Jequitinhonha, dans l'étât de Minas Gerais et du Rio San Francisco dans celui de Bahia..
Ici comme en Inde, on trouvait des diamants en lavant les graviers des rivières.
La coutume était que quand un esclave trouvait une pierre particulièrement belle, on l'honorait, on l'habillait de neuf et on lui donnait la liberté.

Une  légende locale raconte l'histoire de cette esclave qui avait trouvé l'Etoile du Sud, diamant de 254 carats : non seulement elle fut affranchie, mais reçut une pension jusqu'à la fin de ses jours.
L'exploitation du diamant au Brésil fut éclipsée au début du XIXème siècle par la découverte de gisements diamantifères en Afrique du Sud.
Les procédés brésiliens  d'extraction étaient primitifs ; les gisements accessibles avaient été épuiséset les atres n'étaient pas aussibondants que ceyx d'Afrique.
On découvrit sur le continent africain une série de gisements de diamant en même  temps que débuta, en 1866, la grande ruée vers l'Afrique d Sud.
Et la recherche intensive de diamants dure toujours.
On appelle souvent le diamant le "roi des pierres précieuses" .
Composé de carbone presque  pur, il possède à un degré supérieur tout ce qui confère à une substance minérale la qualité de gemme : l'éclat, la beauté, la durabilité, la possibilité d'être portée.
Et, avantage supplémentaire, il se trouve aussi qu'il est à la mode. .............................................................................................................
Cependant le diamant est fragile et de plus il a un "clivage", son "grain" comme disent les tailleurs de pierre.
Sous le choc d'un coup sec, il peut se fissurer, s'ébrécher ou même se cliver. Le diamant peut offrir toute une gamme de couleurs.
La plupart des diamants gemmes sont incolores et transparents comme l'eau.
Quelques uns sont d'une teinte bleu acier  très pâle qu'on appelle blanc bleuté.
La couleur ou son absence, est un élément important dans l'évaluation commerciale des diamants.
Le prix de deux diamants, identiques par leur éclat, leur beauté et la perfection de leur taille, et, où il n'y a pas de trace d'inclusion, peut varier du simple au double par suite d'une légère différence de couleurs.
Les diamants colorés de très belle qualité, les "fantaisies" sont tout à fait rares et atteignent les prix les plus élevés.
Lorsqu'on pense à la rareté des vrais diamants bleus, on éprouve une certaine surprise quand pour la première fois, on voit le Hope à la Smithsonian Institution de Washington, dans sa niche tapissée de feutre noir.
La fantastique histoire du Hope se déroule comme un roman policier avec des trous inexplicables.
Il a été apporté d'Inde en France par Tavernier,  un chercheur de gemmes connu qui le vendit à Louis XIV en 1668. Après avoir été taillé en une pierre de forme triangulaire pesant 67,13 carats, il prit place dans la collection des joyaux de la Couronne de France.
En 1793, pendant la révlution française, il fut saisi et avec d'autres trésors, fut déposé au garde-meuble d'où par la suite il disparut.
En 1830, un diamant bleu, de forme quelque peu irrégulière et pesant 44,5 carats fut vendu à Sir Thomas Hope à Londres. Il paraissait avoir été taillé dans le diamant bleu français.
En 1874, quand les pierres précieuses du duc de Brunswick furent vendues aux enchères à Genève, il se trouvait dans le nombre une gemme bleue pesant de 6 à 7 carats.
Par la couleur elle ressemblait étonnamment au Hope et était très vraisemblablement la pointe qui manquait au diamant bleu français.
Quand au Hope il passa dans plusieurs mains, laissant derrière lui un sillage légendaire de malheur et de violence, jusqu'au jour, en 1949, où il fut acquis par le joaillier newyorkais Harry Winston qui plus tard l'offrit à la Smithsonian Institution.
                                                             à suivre                          

http://www.20minutes.fr/sciences/711511-20110421-sciences-le-museum-poursuite-diamant-bleu



http://www.galeriedemineralogieetgeologie.fr/fr/collections

lundi 2 octobre 2017

Minéralogie suite


                                                 Torbernite radio-active de l'Aveyron

 Je vais rester sur l'aspect artistique que nous offrent les pierres, façonnées par un grand artiste "la nature" et sans aller sur leur composition chimique : c'est pour cela que je ne m'attarderai pas sur la cristallographie, bien que celle-ci permette d'analyser les composants des minéraux.
Cette édition spéciale de la Fête de la Science en 2014  Année internationale de la cristollagraphie était destinée à fêter  le centenaire du prix Nobel de Max von Laue qui a découvert la diffraction des rayons X par les cristaux en 1914.




Je reviens un peu sur cet historique de l'étude des Minéraux : Platon avait défini  les cinq polyèdres réguliers convexes, en voyant les cristaux des mines du Laurion proches d'Athènes et le minéralogiste René-Just Haüy  en 1781, déduit l'idée d'atome et de périodicité au sein d'un réseau cristallin en observant le phénomène de clivage d'un cristal de calcite brisé.

                                              De ma très modeste collection; améthyste

Plus près de chez moi, j'ai pu approcher de diverses façons la composition du talc, minerai issu de la carrière de Trimouns.
Déléguée de ma commune auprès de cette carrière, de son usine et de son laboratoire de recherches, j'ai été de toutes les réunions ou visites pendant tout mon mandat.
Ce fut une occasion de façonner moi-même un minéral facile à travailler du point de vue artistique  et de recevoir en cadeau un énorme bloc du blanc le plus pur.




 Cette pureté, d'ailleurs difficile à isoler des autres matéraux qui le composent et la grosseur des particules étant un inconvénient bienôt contourné avec le talc synthétique qui a fait son apparition pour pallier à ces inconvénients.



le hibou, l'ours et le cerf sont de ma composition;  l'ours à quatre pattes est l'oeuvre d'Abdelmalik Boufarit,  qui faisait partie de la main-d'oeuvre saisonnière en provenance du Maroc, je ne sais plus où j'ai trouvé la cigale  et la perdrix. 


                                                         agate en forme de sculpture Mexique

dimanche 1 octobre 2017

Minéralogie




                                                    Tourmaline Brésilienne sur mica lépidotite

 Je vais donc passer à autre chose,  le choix du sujet ( bien qu'il reflète toujours une facette de mes passions) doit faire preuve d'universalité; je pense bien que la minéralogie  en est un suffisamment vaste pour  en intéresser plus d'un.

 http://www.musee.mines-paristech.fr/Collections/Collections/systematique/

Mythes et superstitions ont prévalu à leur encontre et Pline l'Ancien a été un des premiers à les revêtir de vertus.
Leurs origines étaient très alléatoires (Vive la Science !!)   issues du sol ou tombées du ciel,  leurs pouvoirs étaient puissants, à preuve la dague de Toutankhamon ou la bague du roi Salomon.
Milon de Crotone au VI ème portait une pierre qu'il pensait issue du corps d'un coq et qui lui apportait force et vitalité : une électuaire

Albert le Grand au XIV ème pensait que les pierres avaient un esprit.


                                                                         wulfénite du Mexique

Mais Paracelse, à la Renaissance commencait à  y voir  un peu plus clair, l'emploi du fer de l'arsenic et du fer comme médicaments était quand même un peu risqué.


Au XVI ème siècle, Georg Agricola  a fait paraître un texte qui présente les choses sous un aspect moins aléatoire.

http://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_2007_num_165_1_463497_t10_0243_0000_1



                                                       Améthyste à pyramide blanche

  En 1669 Nicolas Sténon est un pionnier en la matière en étudiant la mesure des cristaux.

En 1744, Abraham Gottlob Werner attirait en Saxe à Friberg des étudiants venus de toute l'Europe pour étudier les "Caractères extérieurs des minéraux", classification par leur couleur , dureté ou inflammabilité.

 Il faudra attendre 1854 pour que James Dwight Dana à Yale publie the "System of Mineralogy" étude renforcée depuis par celle des rayons X.

Suivi bientôt par Max von Laue qui prouve avec ceux-ci, l'agancement ordonné des atomes. 
 De la minéralogie on en vient tout naturellement à la cristallographie.

 Bref tout cela pour dire que le minéral  a fait partie de la vie  des hommes depuis la nuit des temps  en tout cas, en Europe, depuis l'âge du fer.


Je rangeais ces jours derniers un document sur la cristallographie qui était au  programme de la Fête de la Science en France.
 Une occasion de reparler du livre d'Alain Mangin sur les aragonites ( Fleurs de Pierre) et de la conférence de Freddy Marty

 http://www.ladepeche.fr/article/2012/11/01/1479322-chalabre-un-musee-geologique-en-projet.html

http://www.cwepss.org/MineralCurie.htm

Rentrée

Peu à peu les expositions de la rentrée se mettent en place, il n'y a plus qu'à faire son choix.
Il y en a pour tous les goûts !

http://culturebox.francetvinfo.fr/arts/expos/

http://culturebox.francetvinfo.fr/arts/expos/wake-up-america-les-affiches-americaines-de-la-grande-guerre-a-reims-261813

L'actualité archéologique est riche aussi de découvertes nouvelles, et ma fin de semaine à Toulouse va être chargée.
J'e n'ai déjà pas pu me rendre à nombre de vernissages,  mais j'ai du temps devant moi.

Je propose aujourd'hui un petit jeu : une photo (que vous n'avez pas encore vue), souvenez vous des articles précédents de ces deux derniers mois et identifiez l'artiste ou l'endroit.


 Un peu le même problème que pour l'article sur Burgos bien qu'enregistrées les photos ne s'affichent pas  ; elles étaient trop nombreuses pour que je recommence l'article :  dommage pour vous

















vendredi 29 septembre 2017

Cap du Carmil 1617 mètres

Ce sont plutôt les amoureux de la nature avec lesquels je partage son spectacle
aujourd'hui.
J'étais hier sur le même secteur que la semaine dernière, le ciel était plus laiteux et mon attention a été attirée par un gigantesque écobuage sous le Mont Vallier.
J'adore ce coin où la chaîne Pyrénéenne se déploie dans toute sa grandeur et où j'évoque " la vallée si chère à mon coeur " nichée là, à mes pieds.
 J'ai donc abordé le cap du Carmil non du Nord au Sud mais de l'Ouest vers l'Est:
même végétation  et en prime en redescendant par le Consulat de Foix, le brame de plusieurs cerfs, de part et d'autre de la vallée, en plein jour qui plus est !!! 


La première partie du parcours se fait dans les hêtres biscornus pour la plupart recroquevillés, entremêlés sur eux_mêmes pour résister aux tempêtes.












même si quelques fûts 

s'entr'aident

à prendre 

de la hauteur


















La progression se fait au milieu des tapis de colchiques bordés de champs de fougères qui ont envahi les prés autrefois fauchés :




 ce sont alors des instants de vacuité, sans nuisances sonores, seulement la vibration de la lumière sous la chaleur qui commence à monter, en même temps que la transpiration vient à perler sur le front.



Le pique-nique est au bout du chemin : il fera bon alors s'étendre sur l'herbe rase et souple, jouissant alors d'un panorama inégalé, accueillie par un nuage de fourmis ailées  qui se lasseront vite.


                    couchée dans l'herbe, rien entre moi, le ciel et le soleil



                           Du côté de Foix où du Col de Port, le paysage s'adoucit mais au loin l'Andorre et  l'Espagne.





 Une marque creusée au flanc du rocher : délimitation de territoire ou plus ??
.... ce cercle avec une cupule à l'intérieur ?









 Au bord de la route, pour voir si l'herbe y est plus verte...
            il a dû sauter quelque clôture, j'espère qu'il regarde avant de traverser !!!



                 Massat dans le fond de la vallée, l'ours vient d'y passer.



http://www.oncfs.gouv.fr/Photos-et-videos-dOurs-Brun-dans-les-Pyrenees-amp-nbsp-ru533

http://www.grandpalais.fr/fr/system/files/field_press_file/dp_lart_prehistorique_des_pyrenees.pdf