Nous restons encore en Amérique du Sud pour une aventure similaire, c'est ici
Fernand Cortés qui débarque sur ces rives après deux mois de traversée depuis
l'Espagne en 1519. Ce sont ici des vaisseaux qui partent à l'assaut de terres
inconnues .... mais avec une petite idée quand même, l'appât du gain et de l'or.
Les indiens voient avec stupeur des blancs montés sur des "cerfs", ils n'ont jamais
vu de chevaux. Ils les accueillent avec bienveillance et leur chef Moteczuma voit
en eux le retour attendu de Quetzacoatl, mais ce sont des barbares cruels qui
débarquent, des "popolocas" qui vont les exterminer et les voler. Et ceci pour le
prestige de Charles Quint, Cortés va devenir gouverneur de la" Nouvelle Espagne
de la Mer océane". C'est beau comme titre !!
Tenochtitlan sera engloutie sous la nouvelle Mexico, mais aussi toutes les
coutumes et croyances au profit de la région chétienne. De ce mélange de
civilisations naîtront avec les "gachupines" vainqueurs et les populations
autochtones, un nouveau peuple, la Mexicanidad. Il mettra quatre siècles à se
libérer. Passées les exactions des premiers siècles, le pays s'est couvert de
cultures de frutiers, de champs de maïs,d'orangers etc, et le sol de mines...
Des seize premiers chevaux de Cortès beaucoup d'autres naîtront mais les natifs
du pays n'ont pas le droit de monter à cheval et c'est un jeune galicien qui
installé à Veracruz insistera pour que cette mesure rétorcive soit abandonnée,
Sebastian d'Aparicio devient un bienfaiteur. Ses troupeaux prennent des
proportions telles qu'il faut apprendre aux natifs du pays à monter à cheval ce
qu'ils font avec une adresse et une rapidité remarquables. Ferrades et
"charrerias" vont devenir le sort quotidien de ces vaqueros avec une spécialité le
"colear" où monté à cheval on suit la vache ou le taureau et on le saisit par la
queue pour le renverser.
Ponciano Diaz en est une des figures marquantes son costume et sa selle sont
typiquement mexicains comme le chapeau et le pantalon.
La selle se compose d'une armature de bois recouverte de parchemin sur laquelle
étaient fixés, cuirs, panneaux matelassés, étrivières, sacoches, fouets, poche à
fouet "enreatadas" destinées à attacher le lasso, les courroies et enfin les ferrures
d'argent. De quoi remporter un vif csuccès lors de sa tournée en Espagne,
spectacle bientôt repris par la compagnie "Buffalo Bill's willd west".
Lors de la tournée européenne Vicente Oropeza devint champion du monde de
lasso, spectacle donc mais aussi pratique dans les haciendas .
Au Mexique aussi ces cavaliers rompus à tous les exercices devinrent les héros de
la guerre d'Indépendance à la Révolution, ces "charros" faisaient partie du Corps
des Dragons de Santiago. Don Augustin de Iturbide avait une façon incomparable
de monter à cheval ce qui ne l'empècha pas d'être fusillé. Ils étaient des
champions du lasso au point de démonter les pièces d'artillerie de Napoléon III.
(Je ne peux m'empécher de me demander, mais qu'allait-il faire dans cette galère au point d'y perdre son fils).
Je crois que tout le monde a entendu parler de Pancho Villa qui se révéla être un
célèbre "charro" de la Révolution.
https://www.you
tube.com/watch?v=juo3g2uB-3w
c'est ça !! freiner des quatre fers !!
https://www.youtube.com/watch?v=SRo1VjhHuEA
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