lundi 1 mars 2021

Les charros du Mexique

 

 Nous restons encore en Amérique du Sud pour une aventure similaire, c'est ici

 Fernand Cortés qui débarque sur ces rives après deux mois de traversée depuis 

l'Espagne en 1519. Ce sont ici des vaisseaux qui partent à l'assaut de terres 

inconnues .... mais avec une petite idée quand même, l'appât du gain  et de l'or. 

Les indiens voient avec stupeur des blancs montés sur des "cerfs", ils n'ont jamais

 vu de chevaux. Ils les accueillent avec bienveillance et leur chef Moteczuma voit 

en eux le retour attendu  de Quetzacoatl, mais ce sont des barbares cruels qui 

débarquent, des "popolocas" qui vont les exterminer et les voler.  Et ceci pour le

 prestige de Charles Quint, Cortés va devenir gouverneur de la" Nouvelle Espagne

 de la Mer océane". C'est beau comme titre !!

Tenochtitlan sera engloutie sous la nouvelle Mexico, mais aussi toutes les

coutumes et croyances au profit de la région chétienne. De ce mélange de

 civilisations naîtront avec les "gachupines"   vainqueurs et les populations

 autochtones, un nouveau peuple, la Mexicanidad. Il mettra quatre siècles à se 

libérer. Passées les exactions des premiers siècles, le pays s'est couvert de

cultures  de frutiers, de champs de maïs,d'orangers etc, et le sol de mines...

Des  seize premiers chevaux de Cortès beaucoup d'autres naîtront mais les natifs

du pays n'ont pas le droit de monter à cheval   et c'est un jeune galicien qui

installé à Veracruz insistera pour que cette mesure rétorcive soit abandonnée, 

Sebastian d'Aparicio  devient un bienfaiteur. Ses troupeaux prennent des 

proportions telles qu'il faut apprendre aux natifs du pays à monter à cheval ce

 qu'ils font avec une adresse et une rapidité remarquables. Ferrades et 

"charrerias" vont devenir le sort quotidien de ces vaqueros avec une spécialité le 

"colear" où monté à cheval on suit la vache ou le taureau  et on le saisit par la

 queue pour le renverser.

 

 

Ponciano Diaz en est une des figures marquantes son costume et sa selle sont

 typiquement mexicains comme le chapeau et le pantalon.

 La selle se compose d'une armature de bois recouverte de parchemin sur laquelle

 étaient fixés, cuirs, panneaux matelassés, étrivières, sacoches, fouets, poche à 

fouet "enreatadas" destinées à attacher le lasso, les courroies et enfin les ferrures

 d'argent. De quoi remporter un vif csuccès lors de sa tournée en Espagne, 

spectacle bientôt repris par la compagnie "Buffalo Bill's willd west".

 Lors de la tournée européenne Vicente Oropeza devint champion du monde de 

lasso, spectacle donc mais aussi pratique dans les haciendas .

 


Au Mexique aussi ces cavaliers rompus à tous les exercices devinrent les héros de 

la guerre d'Indépendance à la Révolution, ces "charros" faisaient partie du Corps

 des Dragons de Santiago. Don Augustin de Iturbide avait une façon incomparable

 de monter à cheval ce qui ne l'empècha pas d'être fusillé. Ils étaient des

 champions du lasso au point de démonter les pièces d'artillerie de Napoléon III.

 (Je ne peux m'empécher de me demander, mais qu'allait-il faire dans cette galère au point d'y perdre son fils).

 Je crois que tout le monde a entendu parler de Pancho Villa qui se révéla être un 

célèbre "charro" de la Révolution.

              https://www.you

tube.com/watch?v=juo3g2uB-3w

 c'est ça !! freiner des quatre fers !!

                  https://www.youtube.com/watch?v=SRo1VjhHuEA




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