Je vous y ai déjà conduit par le passé (notamment pour les Arches de Daniel
Coulet) et j'y reviendrai sans doute pour les intérieurs du château.
Cette troupe immobile parcourt pelouses et allées, traversée par la nature,
elle y trouve toute sa résonance et ainsi s'anime en silence.
trouverez-vous un interlocuteur particulier parmi eux ?
j'ai bien essayé........ mais ils restent muets
l'homme-cerf ne pouvait que me séduire et... j'ai bien tourné autour !!!
Michel Batlle est aussi musicien
https://www.dailymotion.com/video/xdjb10
http://www.espritsnomades.com/artsplastiques/batlle/batlle.html
relevé dans "La Dépêche"
Michel Batlle, peintre et sculpteur : «Ne te connais pas toi-même, c'est ma devise»
Expos - Arts
Du 08/06/2018 au 30/09/2018
Le château Renaissance de Laréole accueille tout l'été la première grande rétrospective consacrée au peintre et sculpteur toulousain.
Que signifie pour vous le titre de cette exposition, «artiste de plein vent» ?
Cela me correspond. Je résiste aux bourrasques du marché de l'art, de l'art comptant pour rien ou comptant pour tout (rires). Je n'ai pas d'agent, je ne suis pas dans les réseaux, je ne fais pas de concessions au marché. J'ai renoncé par exemple à monter un dossier de candidature pour avoir une de mes sculptures dans le métro à Toulouse. Trop compliqué. La première fois que j'ai exposé c'était en 1963, j'avais 17 ans. J'ai vécu de multiples expériences dans le milieu artistique, comme celle de créer la revue artistique Axe Sud dans les années quatre-vingt. J'ai présenté mes œuvres à Kiev, au Japon, aux Etats-Unis, ou encore à Berlin le jour de la chute du mur. Mais je ne suis pas un artiste reconnu.
Que représentent les humanoïdes installés dans la cour du château ?
Ce sont des chamans, sortes d'intermédiaires entre l'homme et les forces célestes et cachées de l'univers. Ils sont en acier soudé et mesurent environ 5 mètres de haut. L'enjeu dans ce type de sculptures est de trouver le moyen de les faire tenir debout ! Sur la tête du personnage de droite dans la cour, il y a un clin d'œil à la célèbre Vénus de Lespugue, statuette datée de plus de 25 000 ans. J'ai écrit un ouvrage sur cet objet, imaginant un dialogue avec son sculpteur, un sapiens des temps préhistoriques. Depuis mon adolescence, je suis passionné par la Préhistoire. J'ai réalisé la plupart de mes chamans pour des expositions dans des sites comme le Parc de la Préhistoire à Tarascon. J'ai besoin d'aller aux sources de l'Art, pour essayer de comprendre à quoi ça sert.
Vous êtes avant tout un peintre, venu à la sculpture il y a cinq ou six ans. Comment êtes-vous passé d'un art à l'autre ?
J'avais besoin de mettre mon art en volume. Mais la sculpture est beaucoup plus difficile que la peinture, plus physique, ce n'est pas tout le temps du plaisir.
Une de vos devises, c'est «ne te connais pas toi-même», pourquoi ?
C'est mon principe de base car je crois qu'on ne connaît pas 80 % de son cerveau. Je n'aime pas m'interroger. Moi je laisse aller, il n'y a pas de préméditation dans mon travail. De toutes manières, c'est le matériau qui impose ses règles.
Cette expo est votre première rétrospective. Quelles sont vos œuvres les plus récentes ?
Ce sont trois grands visages d'une série «éducation cubistique», peints sur du bois, puis découpés et recollés en intervertissant les lames. Cela donne un effet un peu cinématographique. Je peins beaucoup de visages, que j'appelle «mes monstres ordinaires».
« Michel Batlle, artiste de plein vent » jusqu'au 30 septembre au château de Laréole. Entrée libre.
Que signifie pour vous le titre de cette exposition, «artiste de plein vent» ?
Cela me correspond. Je résiste aux bourrasques du marché de l'art, de l'art comptant pour rien ou comptant pour tout (rires). Je n'ai pas d'agent, je ne suis pas dans les réseaux, je ne fais pas de concessions au marché. J'ai renoncé par exemple à monter un dossier de candidature pour avoir une de mes sculptures dans le métro à Toulouse. Trop compliqué. La première fois que j'ai exposé c'était en 1963, j'avais 17 ans. J'ai vécu de multiples expériences dans le milieu artistique, comme celle de créer la revue artistique Axe Sud dans les années quatre-vingt. J'ai présenté mes œuvres à Kiev, au Japon, aux Etats-Unis, ou encore à Berlin le jour de la chute du mur. Mais je ne suis pas un artiste reconnu.
Que représentent les humanoïdes installés dans la cour du château ?
Ce sont des chamans, sortes d'intermédiaires entre l'homme et les forces célestes et cachées de l'univers. Ils sont en acier soudé et mesurent environ 5 mètres de haut. L'enjeu dans ce type de sculptures est de trouver le moyen de les faire tenir debout ! Sur la tête du personnage de droite dans la cour, il y a un clin d'œil à la célèbre Vénus de Lespugue, statuette datée de plus de 25 000 ans. J'ai écrit un ouvrage sur cet objet, imaginant un dialogue avec son sculpteur, un sapiens des temps préhistoriques. Depuis mon adolescence, je suis passionné par la Préhistoire. J'ai réalisé la plupart de mes chamans pour des expositions dans des sites comme le Parc de la Préhistoire à Tarascon. J'ai besoin d'aller aux sources de l'Art, pour essayer de comprendre à quoi ça sert.
Vous êtes avant tout un peintre, venu à la sculpture il y a cinq ou six ans. Comment êtes-vous passé d'un art à l'autre ?
J'avais besoin de mettre mon art en volume. Mais la sculpture est beaucoup plus difficile que la peinture, plus physique, ce n'est pas tout le temps du plaisir.
Une de vos devises, c'est «ne te connais pas toi-même», pourquoi ?
C'est mon principe de base car je crois qu'on ne connaît pas 80 % de son cerveau. Je n'aime pas m'interroger. Moi je laisse aller, il n'y a pas de préméditation dans mon travail. De toutes manières, c'est le matériau qui impose ses règles.
Cette expo est votre première rétrospective. Quelles sont vos œuvres les plus récentes ?
Ce sont trois grands visages d'une série «éducation cubistique», peints sur du bois, puis découpés et recollés en intervertissant les lames. Cela donne un effet un peu cinématographique. Je peins beaucoup de visages, que j'appelle «mes monstres ordinaires».
« Michel Batlle, artiste de plein vent » jusqu'au 30 septembre au château de Laréole. Entrée libre.
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