Dyck et s'il aime bien représenter des scènes mythologiques il travaille aussi
pour les représentations de la Contre-Réforme.
Converti au protestantisme, ses" Vierges" n'en sont pas moins ravissantes.
Jacob Jordaens (1593-1678) n'a pas fait le voyage en Italie,(1593-1678) natif
d'Anvers, il crée entre les années 1620 et 1660 l'atelier le plus florissant
de la ville.
S'il n’a jamais quitté Anvers, jamais fait le voyage en Italie,
sa peinture est pourtant marquée par l’art italien, les peintres
de la Renaissance
vénitienne et le Caravagisme.
Il adore les scènes truculentes comme son "Le Roi boit" (à Bruxelles)..
Lui aussi représente les symboles comme le colllier de corail pour le sang du
Christ, dans sa "Sainte famille "(Southampton City Art Gallery).
Il aime se représenter lui et sa famille mais aussi les ....vaches, qu'il peindra
avec forces nus féminins dans son enlèvement d'Europe (à Lille)
Ici un satyre jouant de la flûte : mais ce sont des chèvres, sans doute Amalthée
Fragment de "l'Enfance de Jupiter" 1639
Probablement une nouvelle interprétation de cet épisode mythologique ; il
collabore entre 1620 et 1640 avec Rubens pour différents travaux, entre
autres pour le Pavillon de chasse de Philippe IV d'Espagne, la Tour de la
Parada.
Peux-t-on considérer que cette toile est une rescapée du grand incendie de
cet édifice lors de la guerre de Succession d'Espagne en 1714.
Cette tour recélait une grande collection de peintures mythologiques commandées à Rubens en 1636.
14 d'entre elles furent peintes par Rubens lui-même, les 49 autres par ses
collaborateurs dont Jordaens, Van Thulden, Erasmus Quellinus II et Jan Cossiers
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