la Grande odyssée est terminée pour cette année
le gagant, ? celui qui a dominé la course de bout en bout.! Pontier.
http://www.grandeodyssee.com/fr/index.html
(sélectionner le lien puis copier et coller dans Recherche Google
photo Grande Odyssée
jeudi 23 janvier 2014
mercredi 22 janvier 2014
ah! cerf passion..
Charles Jones
Isarde, entre autres, c'est la cerf passion, cerf déclinaison, dans l'art, les textes, les romans, dans les objets, les peintures, les clichés photographiques, mais je pense avoir transmis le virus à certain...
Ce que j'aime en lui?
Tout simplement ce qu'il représente de liberté, d'arpenteur de forêts,
Anton Weinberger
toute sa nature, noble, majestueux sous sa ramure,
éternel chassé, capable de feintes (La dernière harde. Maurice Genevoix)
Paul de Vos
celui de nos cavernes, de nos monuments,
celui des mythes et des légendes (St Hubert)
celui qu'avec François et d'autres encore de la famille, nous admirons dans toute
sa puissance et son élégance, au détour d'une sente ou d'une pente,
redoutable et démonstratif au sein de son harpail.
Celui que nous voulons protéger,.... de l'homme, son dernier prédateur.( ACPC)
en France en tout cas.
J'aime beaucoup la façon dont Franz Marc les représente:
Cerf dans le jardin du monastère
la biche
Les cerfs
d'Anatole France
Aux vapeurs du matin, sous les fauves ramures
Que le vent automnal emplit de longs murmures,
Les rivaux, les deux cerfs luttent dans les halliers :
Depuis l'heure du soir où leur fureur errante
Les entraîna tous deux vers la biche odorante,
Ils se frappent l'un l'autre à grands coups d'andouillers.
Suants, fumants, en feu, quand vint l'aube incertaine,
Tous deux sont allés boire ensemble à la fontaine,
Puis d'un choc plus terrible ils ont mêlé leurs bois.
Leurs bonds dans les taillis font le bruit de la grêle ;
Ils halettent, ils sont fourbus, leur jarret grêle
Flageole du frisson de leurs prochains abois.
Et cependant, tranquille et sa robe lustrée,
La biche au ventre clair, la bête désirée
Attend ; ses jeunes dents mordent les arbrisseaux ;
Elle écoute passer les souffles et les râles ;
Et, tiède dans le vent, la fauve odeur des mâles
D'un prompt frémissement effleure ses naseaux.
Enfin l'un des deux cerfs, celui que la Nature
Arma trop faiblement pour la lutte future,
S'abat, le ventre ouvert, écumant et sanglant.
L'oeil terne, il a léché sa mâchoire brisée ;
Et la mort vient déjà, dans l'aube et la rosée,
Apaiser par degrés son poitrail pantelant.
Douce aux destins nouveaux, son âme végétale
Se disperse aisément dans la forêt natale ;
L'universelle vie accueille ses esprits :
Il redonne à la terre, aux vents aromatiques,
Aux chênes, aux sapins, ses nourriciers antiques,
Aux fontaines, aux fleurs, tout ce qu'il leur a pris.
Telle est la guerre au sein des forêts maternelles.
Qu'elle ne trouble point nos sereines prunelles :
Ce cerf vécut et meurt selon de bonnes lois,
Car son âme confuse et vaguement ravie
A dans les jours de paix goûté la douce vie :
Son âme s'est complu, muette, au sein des bois.
Au sein des bois sacrés, le temps coule limpide,
La peur est ignorée et la mort est rapide ;
Aucun être n'existe ou ne périt en vain.
Et le vainqueur sanglant qui brame à la lumière,
Et que suit désormais la biche douce et fière,
A les reins et le coeur bons pour l'oeuvre divin.
L'Amour, l'Amour puissant, la Volupté féconde,
Voilà le dieu qui crée incessamment le monde,
Le père de la vie et des destins futurs !
C'est par l'Amour fatal, par ses luttes cruelles,
Que l'univers s'anime en des formes plus belles,
S'achève et se connaît en des esprits plus purs.
Que le vent automnal emplit de longs murmures,
Les rivaux, les deux cerfs luttent dans les halliers :
Depuis l'heure du soir où leur fureur errante
Les entraîna tous deux vers la biche odorante,
Ils se frappent l'un l'autre à grands coups d'andouillers.
Suants, fumants, en feu, quand vint l'aube incertaine,
Tous deux sont allés boire ensemble à la fontaine,
Puis d'un choc plus terrible ils ont mêlé leurs bois.
Leurs bonds dans les taillis font le bruit de la grêle ;
Ils halettent, ils sont fourbus, leur jarret grêle
Flageole du frisson de leurs prochains abois.
Et cependant, tranquille et sa robe lustrée,
La biche au ventre clair, la bête désirée
Attend ; ses jeunes dents mordent les arbrisseaux ;
Elle écoute passer les souffles et les râles ;
Et, tiède dans le vent, la fauve odeur des mâles
D'un prompt frémissement effleure ses naseaux.
Enfin l'un des deux cerfs, celui que la Nature
Arma trop faiblement pour la lutte future,
S'abat, le ventre ouvert, écumant et sanglant.
L'oeil terne, il a léché sa mâchoire brisée ;
Et la mort vient déjà, dans l'aube et la rosée,
Apaiser par degrés son poitrail pantelant.
Douce aux destins nouveaux, son âme végétale
Se disperse aisément dans la forêt natale ;
L'universelle vie accueille ses esprits :
Il redonne à la terre, aux vents aromatiques,
Aux chênes, aux sapins, ses nourriciers antiques,
Aux fontaines, aux fleurs, tout ce qu'il leur a pris.
Telle est la guerre au sein des forêts maternelles.
Qu'elle ne trouble point nos sereines prunelles :
Ce cerf vécut et meurt selon de bonnes lois,
Car son âme confuse et vaguement ravie
A dans les jours de paix goûté la douce vie :
Son âme s'est complu, muette, au sein des bois.
Au sein des bois sacrés, le temps coule limpide,
La peur est ignorée et la mort est rapide ;
Aucun être n'existe ou ne périt en vain.
Et le vainqueur sanglant qui brame à la lumière,
Et que suit désormais la biche douce et fière,
A les reins et le coeur bons pour l'oeuvre divin.
L'Amour, l'Amour puissant, la Volupté féconde,
Voilà le dieu qui crée incessamment le monde,
Le père de la vie et des destins futurs !
C'est par l'Amour fatal, par ses luttes cruelles,
Que l'univers s'anime en des formes plus belles,
S'achève et se connaît en des esprits plus purs.
Les fleurs des champs de mes montagnes
Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !
Elevation
les Fleurs du mal
Charles Baudelaire
lundi 20 janvier 2014
Les lapilli du Croscat
Le plus haut des volcans éteints de la Garrotxa, tranquille, tranquille oui peut-être; en tout cas peu de chance qu'il se réveille sous mes pieds, ou quelque secousse ne s'ébranle comme en 1478 ou même 1427 ressentie jusqu'à Puigcerda.
Ils dorment depuis 9500 ans, mais jusqu'à quand?
Olot a été plusieurs fois détruite.
Ce Parc Naturel de la zone volcanique de cette régon de la Catalogne est donc une zone sismique des Pyrénées sous tension.
le projet d'aller voir l'Etna en éruption actuellement prendra corps je l'espère cette année: un palmier de feu.
Castellfollit de la Roca perché sur sa coulée de basalte n'offre pas qu'une vue originale mais aussi de succulentes madeleines !!!
On se demande à quoi correspondent ces paliers, le Croscat a été exploité pour ses lapilli.
Sous les palmiers de Tarragone
"Les balais de palmiers sont faits pour des parquets d'ivoire"
Epigramme de Marcus Valerius Martialis
plus connu sous le nom de: le poète Martial.
Né à Bilbilis prés de Saragosse, un voisin !
Le palmier, évocateur d'îles lointaines aux plages bordées de ces palmes exotiques perchées sur leur stipe, ou des oasis d'Afrique du Nord.
Il est très résistant, puisque le mien a jusque à présent résisté à des moins vingt. Il se répartit en 2800 espèces et 180 genres.
Il décore, avec les orangers, à Tarragone, tout le paysage .
Mais ce sont surtout les vestiges du passé de cette ville qu'ils bercent.
Cette porte St Antoine a été percée dans les murailles du 2éme siècle av JC: 3 km 500 de long, 6 mètres de haut et 4m 50 d'épaisseur.
Tarragone, la Romaine où l'on prétend que Ponce Pilate y naquit
comme Toulouse, la Wisigothe
mais aussi, l'Arabe contrairement à Toulouse
puis la médiévale, possession de Ramon Berenguer en 1120 et repeuplée par des colons venus entre autre du Languedoc.
C'est peut-être pour cela que je m'y sens comme chez moi.
Imaginez en 1229, de son port, le départ de Jaume1er pour la conquête de Majorque ou les pillages du Maréchal Suchet, duc d'Albufera.
Et quand vous descendez les jardins qui s'étagent jusque à l'Amphithéatre juste au bord de l'eau vous pensez à Saint Fructueux, Euloge et Augure, qui y furent brulés vifs en 259.
Finissons sur des visions plus enivrantes en évoquant le trafic des vins ou des huiles.
dimanche 19 janvier 2014
Tarraco, qu'es aquo?
Tarraco capital de la Hispania citerior
à
Tolosa de Llenguadoc.
Reddite quae sunt Caesaris, Caesari, et quae sunt Dei, Deo
couverture du livre de Francesc Tarrats et co-auteurs
Je ne pourrai pas tout vous en dire en un seul article.
Ce lien entre ces deux villes je l'ai étudié en plusieurs voyages.
Déjà passionnée par Séviac, Montmaurin ou Chiragan, l'annonce d'une
exposition au Musée St Raymond, consacrée à Tarragone a été l'occasion de
replonger dans les "romanités " de ces deux villes.
Toulouse "la Palladienne" et Tarragone la Méditerranéenne.
http://www.euroregio.eu/fr/museu-nacional-arqueologic-de-tarragona.
L'accueil que j'ai reçu en ce Musée a été des plus chaleureux, en annonçant que je venais spécialement de Toulouse.
Une des vedettes de ce musée est la mosaïque de Méduse.
sculpture d'Antinoüs
Il n'est pas étrange de l'avoir retrouvée à Tarragonne puisque Hadrien aimait y venir passer l'hiver.
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/histaug/hadrien.htm
J'ai aussi bien aimé Minerve
J'avais ramené sur le forum consacré aux cerfs comme un trophée, la photo de la mosaïque, la frise des cerfs.
Mais c'est dans le Mausolée de Centcelles qu'il y en a le plus.
Pour lire les liens il faut le sélectionner et ensuite "ouvrir le lien "
à
Tolosa de Llenguadoc.
Reddite quae sunt Caesaris, Caesari, et quae sunt Dei, Deo
couverture du livre de Francesc Tarrats et co-auteurs
Je ne pourrai pas tout vous en dire en un seul article.
Ce lien entre ces deux villes je l'ai étudié en plusieurs voyages.
Déjà passionnée par Séviac, Montmaurin ou Chiragan, l'annonce d'une
exposition au Musée St Raymond, consacrée à Tarragone a été l'occasion de
replonger dans les "romanités " de ces deux villes.
Toulouse "la Palladienne" et Tarragone la Méditerranéenne.
http://www.euroregio.eu/fr/museu-nacional-arqueologic-de-tarragona.
L'accueil que j'ai reçu en ce Musée a été des plus chaleureux, en annonçant que je venais spécialement de Toulouse.
Une des vedettes de ce musée est la mosaïque de Méduse.
Il n'est pas étrange de l'avoir retrouvée à Tarragonne puisque Hadrien aimait y venir passer l'hiver.
http://remacle.org/bloodwolf/historiens/histaug/hadrien.htm
J'ai aussi bien aimé Minerve
J'avais ramené sur le forum consacré aux cerfs comme un trophée, la photo de la mosaïque, la frise des cerfs.
Mais c'est dans le Mausolée de Centcelles qu'il y en a le plus.
Pour lire les liens il faut le sélectionner et ensuite "ouvrir le lien "
samedi 18 janvier 2014
Les roses
Voilà des personnalités mondialement connues, objet des épithètes les plus élogieuses, des superlatifs les plus absolus, des poèmes ou recueils les plus connus, des pastels les plus tendres, autant dire des stars ! immortelles, puisque chaque printemps elles renaissent.
Roses d'Ispahan, de Damas, de Bagatelle,
Immortelles aussi dans les fragrances des grands parfumeurs.
La reine de mon jardin se nomme Pullman Orient express, de sa naissance à sa maturité, elle n'est pas immuable, elle évolue dans ses formes et ses couleurs.
Elle y cotoie Le Prince jardinier, Marylou ou les Amoureux de Peynet, d'autres encore...
Je n'ai pas dans mon jardin la Rosa damascena qui pousse sur les rives du Dadès à El Kelaa M'Gouna, récoltée et distillée en masse pour la fabrication de l'eau de roses ou exportée pour rentrer dans la composition de parfums plus prestigieux.
Je n'avais qu'un appareil argentique à l'époque, mais perchés, toujours en famille sur les hauteurs, la vallée des roses à nos pieds, c'est un souvenir grandiose.
Je choisis de préférence les rosiers remontants, roses et quelquefois orangés ou les deux couleurs mélées.
Celles-ci sont des Queen Elizabeth
Il y a une artiste que j'affectionne tout particulièrement c'est Carol Cavalaris, voici le bouquet qu'elle en fait.
Ma photo préférée
le contemporain des roses ; respirer ce qui flotte autour de leurs âmes écloses. | |
une confidente, et survivre à cette soeur en d'autres roses, absente. |
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