Street art ; suite

 J'avoue que passer des céramiques ibères aux graffiti, peut être un choc

  et certains peut-être, refuserons la notion d'art. 

Pour ma part,  je considère avec la même attention toute forme d'art , 

depuis l'art rupestre  préhistorique jusqu'à cette nouvelle forme

 d'expression où chaque artiste peut exprimer sa sensibilité ou faire

 passer son message.

 Donner vie à des images, perché sur une échelle avec une 

bombe acrylique,  peut- être aussi physique que d'être sur son tour de

 potier et devant sa palette de gouache ou d'aquarelle. 

Le graffiti sauvage peur être un délit dans la mesure ou il peut détériorer 

une façade, lorsque le propriétaire ne donne pas son accord. 

 Ce n'est donc pas le cas à Penelles où pratiquement tout le village a 

livré ses  bâtiments.

 

 

 

    Un de mes préférés cette danseuse méduse

à suivre

Street Art

  Voici sans transition une autre forme d'art. Les artistes qui l'exercent

ont  trouvé des supports  aux vastes dimensions :  certaines de leurs

 oeuvres sont éphémères , celles que je vous présente résisteront peut-

être aux intempéries.

 Le maire de ce village espagnol, Penelles, a voué sa ville à cette 

expression artistique et il attire ainsi nombre de visiteurs.

                        https://www.gargarfestival.com/

Chaque artiste  s'exprime avec son imagination, ainsi les façades se 

couvrent d'oiseaux , de visages ou de fleurs.

https://www.catalunyaexperience.fr/a-la-une/penelles-destination-street-art

            j'ai choisi de vous montrer l'oeuvre dans le cadre du village

                                                                                                    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 à suivre

La Alcudia : suite

 J'espère que ces articles vous donneront l'envie d'en savoir plus encore

 sur cette civilisation ibère qui adonné son nom à la péninsule ibérique. 

Nos gaulois dans le centre de la France n'avaient que peu subi les 

influences remontant de Massalia. Exception faite du commerce du vin 

véhiculé dans les amphores.

                 https://books.openedition.org/ausonius/5900?lang=fr

 https://www.hystorasia.com/massalia-les-grecs-en-gaule/

 Je ne quitterai pas La Alcudia sans avoir encore admiré cette céramique 

aux décors si modernes.

        https://journals.openedition.org/archeosciences/754?lang=en

 

 

 

 

 

 

L'emplacement de La Alcudia domine des terres cultivables et les deux

 axes du fleuve Vinalopo et Segura. La base de la subsistance était la 

pêche, la chasse et l'agriculture : il faut y ajouter le commerce  et la

 transformation des matières premières comme les tissus et la 

céramique. On y cultivait des céréales, du vin,  des olives et 

probablement la palmeraie existait déjà.

Quelques établissements proches servaient  d'intermédiaires  entre la

 côte et La Alcudia. A l'époque ibère  Picola (Santa Pola) El Oral y La 

Escuera (San Fulgencio) et à l'époque romaine el Portus Ilicitanus (Santa 

Pola)

           https://museodelmarsantapola.com/sedes/portus-ilicitanus/

 https://www.sanfulgencio.es/el-yacimiento-arqueologico-de-la-escuera/

  https://es.wikipedia.org/wiki/Yacimiento_arqueol%C3%B3gico_de_El_Oral

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 https://www.persee.fr/doc/dha_0755-7256_1997_num_23_1_2333

 

           https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1955_num_99_3_10485

          pendant ce temps sur le littoral languedocien à Lattara

 https://www.academia.edu/105333022/Lattes_Lattara_H%C3%A9rault_comptoir_%C3%A9trusque_du_littoral_languedocien?email_work_card=view-paper

                

La Alcùdia

 

Il faut revenir sur la vedette incontestée de ce site, elle domine le site  et

 ses copies sont nombreuses  ; c'est toute fois sa représentation originelle

 au musée archéologique de Madrid qui m'a fait traverser l'Espagne

 jusqu'à  Ilici où elle a vécu.

Plus encore avoir le plaisir d'être en personne sur le lieu de sa 

découverte parmi les ouvriers travaillant encore à d'autres découvertes

 fabuleuses , on l'espère.

 

 Terminons par cette mosaïque hellénistique découverte en 1959 dans le 

secteur 5F dans les niveaux inférieurs d'une "domus" du Haut-Empire.

 Composée de tesselles de diverses origines certaines en pierres de

 couleurs rouges, noires et blanches, et aussi de fragments de 

céramiques provenant d'amphores ; les motifs géométriques, le décor

 floral sont intéressants mais tout l'intérêt de cette mosaïque réside  dans

 les signes épigraphiques d'origine ibère écrits en langue latine, thème

qui  indique la précoce  imprégnation romaine dans la cité d'Ilici.

 Les dernières suppositions après d'autres,  la situent comme étant une

 mosaïque appartenant à une corporation.

                                                                     

file:///tmp/mozilla_blibli0/tesis_gabriel_lara_vives_tomo_i.pdf

La Alcùdia: suite

 

              Chapiteau de style hellénistique  1er siècle après J C

 

 Picasso a dû s'en inspirer !!!

Je suis fascinée par la beauté de cette céramique, leur état de 

conservation pour la plupart

 

https://blog.visitvalencia.com/fr/la-ceramique-valencienne-des-iberes-a-nos-jours

La Alcùdia suite ; le Dieu Océan

 Un regard aujourd'hui sur la splendide mosaïque  du Dieu Océan,  

 bichrome, en tesselles blanches et noires  d'une finesse  extrême elle a

 enfin trouvé un espace dédié et protégé après avoir subi des 

démontages successifs soit pour la restaurer ou la déplacer.

 Grâce au Fond Alejandro Ramos Folqués,  on a pu 

précisément la situer dans une villa de la "pars rustica" d'Ilici, et 

connaître la date de son premier dépôt, dans le musée en 1956.

 

Le Professeur Lorenzo Abad lui a consacré une monographie qui définit la

 thématique  de la mosaïque comme une cosmogonie dans un

 environnement thermal. 

 

         

 

 

              Un autre élément majeur est la Lampe aux chevaux

En céramique vernissée sa couleur verte voudrait que l'on puisse la 

penser en bronze. Découverte en 1956 non loin du lieu de découverte de

 la Dame d'Elche dans une maison romaine sector 10D.

 C'est un magnifique exemplaire de lampe à volute  à deux 

becs de type Dressel 12, en forme de feuilles  et deux appendices de 

têtes de cheval. Semblable à des lampes enterrées à Pompei et 

Herculanum. Elle a été exposée à de multiples reprises  dont l'Exposition

'Iberia, Hispania, Spania de 2004 à 2007 et "Luz de Roma" du MARQ

 https://www.finestresullarte.info/fr/expositions/rome-pour-la-premiere-fois-une-exposition-sur-les-systemes-d-eclairage-de-l-epoque-romaine

       https://mupreva.org/exposiciones/35/es

                   https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1995_num_97_1_4621

à suivre