samedi 23 juillet 2022

Shona Illingworth: Topologies of Air

Au cours de cet été, les Abattoirs ont aussi donné place à cette artiste 

réalisatrice danoise et écossaise qui rassemble un corpus d'oeuvres qui, à travers 

une recherche interdisciplinaire mêlant sciences, géopolitique et droits de 

l'homme, aborde les modes d'exploration et d'exploitation du ciel et leur impact

 sur terre.

 


https://www.hautegaronnetourisme.com/agenda/shona-illingworth-topologies-of-air/
 

















































Dans le même état d'esprit "Les Incertitudes de l'Espace" et la continuité de

 l'exposition de 2018 "Gravité Zéro", les Abattoirs et l'Observatoire de l'Espace du

 CNES poursuivent leur voyage dans l'espace en proposant une exploration 

singulière de la recherche scientifique et spatiale.

 Cette exposition réunit quatre artiste (Véronique Béland, Justine Emard, Elise 

Parré, Isabelle Prim dont les oeuvres remettent en question le grand récit de

 l'aventure spatiales tel qu'on le connaît.

 A travers des videos et des installations conçues à partir de matériel d'archive

 du CNES ou de documents plus contemporains, chacune nous entraîne vers une

  réécriture fonctionnelle voire expérimentale de l'histoire de l'exploration 

spatiale.

https://justineemard.com/les-incertitudes-de-lespace-les-abattoirs-toulouse/

Les artistes deviennent narratrices, racontant des histoires moins connues de

 cette aventure technologique et humaine. Elles reviennent sur les débuts de

 l’épopée spatiale française au sortir de la deuxième guerre mondiale avec la 

création de la base d’Hammaguir en Algérie alors française, dans le contexte

 colonial africain, narrent les essais et les rencontres inattendues à bord d’un 

 ballon stratosphérique ou rappellent aussi les expéditions expérimentales des non

 humains (animaux etc.) et des machines(véhicules spatiaux, intelligence

 artificielle etc.) dans cette odyssée spatiale.

La collection d’art contemporain de l’Observatoire de l’Espace du Cnes rassemble 

des œuvres issues d’appels à projets et de collaborations avec des artistes de

 toutes les disciplines et désireux de porter une réflexion sur les matériaux, 

 anciens et actuels, issus des activités spatiales.

Chaque œuvre  fait l’objet d’un dépôt aux Abattoirs, Musée – Frac Occitanie 

Toulouse et vient renforcer le dialogue fertile entre arts et sciences développé 

dans les collections.

L’exposition trouve un écho particulier sous le ciel de la ville Toulouse, qui s’inscrit

 dans cette histoire terrestre de l’exploration spatiale, pour une saison sous le

 signe des étoiles avec la présentation en partenariat avec le Hang-art à Esquièze-

Sère de l’exposition Et maintenant l’espace ! La collection de l’observatoire de 

l’espace du Cnes (jusqu’au 9 octobre 2022).

Artistes : Véronique Béland, Justine Emard, Elise Parré, Isabelle Prim

En partenariat avec :

 Court retour sur l'expo de 2018 "Gravité zéro"

                             https://www.youtube.com/watch?v=K6pVxLOZhgk

jeudi 21 juillet 2022

Orlan aux Abattoirs


  En quelques photos :

                                   un beau marbre


           les beaux drapés


 

             ????

 


 

             Le jeu de massacre







































https://www.francetvinfo.fr/culture/manifeste-orlan-une-retrospective-sur-la-figure-de-proue-du-body-art-francais-aux-abattoirs-de-toulouse_5073304.html


mercredi 20 juillet 2022

Manifeste Orlan

  Il resterai encore beaucoup à dire au sujet de Mithra, et remercions le musée St 

Raymond et les archéologues qui nous ont présenté grâce à ses nombreux vestiges

 un épisode des premiers siècles de notre ère; passionnant, intrigant ! et je vous

 en reparlerai bientôt.

 Tout aussi surprenant dans un registre totalement différent, cette exposition aux 

Abattoirs , décidément ces Toulousains !!!

 Qui est Orlan ? Figure incontournale de la seconde moitié du XX ème  et du XXI 

ème siècle. Elle a un rôle majeur dans l'histoire de l'art et dans l'histoire du

féminisme.

 Depuis les années 1960, non sans humour et provocation, ses positions

innovantes et subversives détournent les codes et les conventions préétablies. 

Tout au long  de sa vie, Orlan sort du cadre. Pionnière de la performance, utilisant

 son propre corps comme médium de son art, elle en fait son outil pour rejeter les

 normes imposées par la société et prendre sa place dans une histoire de l'art 

écrite par les hommes.

Au sein d'une démarche transdisciplinaire qui allie la sculpture, la performance,

 la photographie, la video et l'installation, Orlan  est une des premières artistes à 

s'être approprié des techniques scientifiques et médicales comme la chirurgie et

la biogénétique.

Ce sont ses drapés,  plus conformistes  que j'ai le plus apprécié.

 


                          https://www.youtube.com/watch?v=cJg0g0TxQds





samedi 16 juillet 2022

Cratère en poterie sigillée

 



Ce vase à décor mithriaque a été découvert à Lezoux en 1957, (Gaule Lyonnaise) 

 et il semble que ce vase en sigillée de type Dragfendorff-Dechelette 72 ne fut pas 

le seul car sur le même lieu fut trouvé un poinçon matrice destiné à la décoration

 de ce type de vase ; l'un d'entre eux fut d'ailleurs trouvé dans les fouilles du 

mithreum d'Anger.

Deux types de vases étaient destinés au culte de Mithra, les récipients cérémoniels

 et les élémentes de vaisselle utilisés pour le repas: existaient aussi des vases 

 brûle- parfum où l'encens  était déposé pour purifier l'air lors des cérémonies, 

tache allouée aux adeptes du grade du lion ; ceci attesté grâce à deux graffiti du 

mithreum de Santa Prisca à Rpme ou des vases en Germanie inférieure (Cologne 

et Tienen et en Germanie supérieure (Riegel et Koenigshoffen.


 Chaque mithreum possédait les éclairages nécessaires, lampes à huile ou lustre

à pendeloques, celle de gauche était à Angers; celles de droite sont issues de

 celui du mithreum II de Güglingen dans le Bade-Wurtemberg. Volontairement

 incendié, sous la toiture effondrée les archéologues ont pu découvrir un ensemble 

statuaire pratiquement complet , vaisselle de table , vases à boire, gobelets en 

sigillée et multitude de lampes destinées  aux jeux de lumière dans les 

sanctuaires.

 



 https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1996_num_98_3_4663

https://journals.openedition.org/gallia/1002?lang=en

https://core.ac.uk/download/pdf/20658081.pdf

https://www.academia.edu/514837/Aspects_du_culte_de_Mithra_des_repas_rituels_%C3%A0_la_th%C3%A9urgie_de_Mithra_%C3%A0_Sol_?email_work_card=view-paper

mercredi 13 juillet 2022

Mithra et les Surréalistes

  André Masson découvre la tauromachie dès le printemps 1934 à Tossa de Mar

 et rencontre Picasso  en 1925. Allié (par son mariage) avec Georges Bataille, c'est

 dans la revue Acéphale en 1936 qu'il publie cinq eaux-fortes, les "Sacrifices " 

accompagnées de textes de Bataille,  qui illustrent tous les sacrifices tirés des

 mythes de l'Antiquité. Sur celle-ci, il prend quelques libertés avec

 la représentation de Mithra   qu'il dessine , nu, la tête cornue conservant l'épi de 

blé, le scorpion et le corbeau, le soleil est aussi présent, comme d'ailleurs dans le 

texte de Bataille "Soleil pourri", où il évoque Mithra égorgeant le taureau comme

 l'une des images du soleil.

 La mise à mort du taureau lors des corridas, ne pouvaient qu'inspirer ces

 surréalistes aficionados.



           Il n'y a que la patte d'un taureau pour y placer Pablo Picasso !!!

 


    Picasso grand amateur de corridas, nu aussi,  sacrifiant le taureau, l'artiste 

 conserve ici le scorpion et le chien.



vendredi 8 juillet 2022

Le lion et Mithra

          https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00575655/document

 

 


 
 

 Voici ce que nous en dit  Anne Zieglé,  "Cet autel en calcaire a été mis à jour à 

Bordeaux en 1986 lors de fouilles dans un îlot situé aux confins de l'extension 

méridionale de la ville de Burdigala, le long du cardo principal.

............................................................................................................................

Si le léoncéphale mithriaque est relié au zodiaque, comme cela est probable, les

 spires des serpents pourraient alors décrire la course du soleil d'un solstice à

 l'autre, les ailes  correspondre aux saisons et la gueule ouverte du fauve 

symboliser le temps vorace , ce qui l'assimilerait à un Chronos-Saturne.

Il serait alors l'expression iconographique d'un être cosmocrator lié aux

 spéculations solaires, au temps, au cycle des saisons et au pouvoir sur le 

firmament".

 Ci-dessous , ce lion en calcaire oolithique provient de la Gaule Lyonnaise, vous le

 trouverez sinon à Toulouse, à Dijon au musée archéologique ; il prenait place non 

loin des dadophores dans le mithréum découvert en 1948 sur le site des Bolards,

 vicus des Eduens qui fut par la suite volontairement détruit et incendié.

 Il tient entre ses pattes  une urne fluante, qui répand l'eau purificatrice, telles 

celles que l'on pouvait trouver à l'entrée du mithreum



 

 Du Nord au Sud de l'Est à l'ouest, peut-être une occasion pendant les voyages de 

l'été de partir à la rencontre des  mithraea.

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_mithraea


mercredi 6 juillet 2022

Sol et Mithra

 


            On aborde ici les rituels du culte de Mithra  avec ce repas symbolique

 https://www.academia.edu/514837/Aspects_du_culte_de_Mithra_des_repas_rituels_%C3%A0_la_th%C3%A9urgie_de_Mithra_%C3%A0_Sol_

 

 Les adorateurs de Mithra reconnaissaient une divinité unique, manifestée par la

 lumière des astres, surtout le Soleil, brillant et invincible, ennemi de la nuit et

 des démons. Mithra, ange de la lumière, était un serviteur du dieu Ormuzd, la 

lumière primitive, et l’intercesseur des hommes auprès de lui.

Cette religion était très austère; les initiés étaient soumis à des épreuves, puis

 «baptisés» par aspersion avec le sang d’un taureau. Les prêtres enseignaient que

 par la pratique de certains rites de purification et d’abstinence, on pouvait

 participer à la nature des astres lumineux et immortels.

Le 25 décembre, on célébrait Mithra: c’était la fête du Sol invictus, correspondant

 à la naissance de ce dieu solaire (Dies Natalis Solis Invicti, jour de naissance du 

soleil invincible), qui surgissait d’un rocher ou d’une grotte.

  Cette date du 25 décembre provenait sans doute du calcul du nouveau calendrier

Julien (imposé par Jules César) fixant le solstice d’hiver à cette date.

 Comme le sera la naissance du Christ. 

https://saintraymond.toulouse.fr/Pour-en-savoir-plus-sur-l-exposition-Le-mystere-Mithra_a1254.html


                          https://www.youtube.com/watch?v=hSiXgvOjq7o