lundi 21 septembre 2020

Château de Chavaniac La Fayette : suite

              Nous poursuivons la visite de cette demeure :

          traversée de petits salons

      Ancien bureau de travail de La Fayette ce" salon chinois" est décoré de

 peintures murales réalisées à la feuille d'argent dans le style des chinoiseries en

 vogue à l'époque Louis XV, on doit ces fresques à l'architecte Vaudoyer.

   https://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/aux-musees/presentation-generale/article/les-vaudoyer-une-dynastie-darchitectes-4095.html?cHash=3d76f0cf8d

          d' escaliers, de  couloirs,

 pour atteindre la chambre natale du marquis au 1er étage de la tour nord-ouest.

on se souvient qu'il fut très tôt orphelin de son père Gibert-Michel du Motier

 marquis de La Fayette colonel des grenadiers de France  tué à la bataille de 

Minden (Allemagne) puis  de sa mère d'origine bretonne Marie Louise Julie de la 

Rivière, 11 ans plus tard : élevé par ses grands parents  dont il hérita de la

grande fortune. (terres de Langeac) https://fr.wikipedia.org/wiki/Langeac



 (très sensible à ce décor pour avoir visité la manufacture de Jouy lorsque j'étais parisienne)

la visite était libre, il y avait donc tout loisir de s'attarder sur les décors ou les

 documents en accord avec notre sensibilité.




après ce court voyage aux Amériques... on atteint le grand salon.

on peut imaginer  qu'en cette fin de XVIII éme siècle on y débattait des grands 

sujets de l'époque, dont celle de l'abolition de l'esclavage  : les bustes des

 philosophes français des Lumières qui ont milité pour ces principes, en 

témoignent.

La Fayette devait être présent et y puiser la matière à sa déclaration des droits de

 l'homme. (trop proche toute fois de la Monarchie puisque Napoléon le traitait de niais)

https://www.academieduvar.fr/Produits/heures/heures2013/VersaillesReception.pdf



       https://gallica.bnf.fr/essentiels/repere/salons-litteraires-xviiie-siecle




ce n'était pas l'apanage de la capitale  qui a toujours jeté un regard condescendant

 sur la province

https://www.herodote.net/Des_salons_a_la_pointe_du_progres-synthese-1758.php

https://www.youtube.com/watch?v=XIjNx6VpCw4

https://www.britannica.com/place/Lafayette-Indiana

dimanche 20 septembre 2020

Château de La Fayette : suite

 Je vous disais que La Fayette  et son épouse n'avaient pas été épargnés par la 

révolution française : ses opinions progressistes dérangeaient les royalistes et sa 

qualité d'aristocrate  lui attiraient les foudres des révolutionnaires; représentant de

 la noblesse locale aux Etats Généraux, pourtant ... en 1791 lorsque la famine

 menaçait les campagnes environnantes le régisseur du château lui annonça : "les 

greniers sont pleins de grain, il est l'heure de le vendre" . la Fayette répondit 

"Nous ne le vendrons pas,  mais nous le donnerons".

(Pour rappel cette famine due aux perturbations atmosphériques de l'éruption d'un lointain volcan et non la faute de la royauté comme le pensaient les révolutionnaires)

Toujours est-il qu'il s'exila  aux Etats Unis,  son épouse  Adrienne de Noailles est,

 elle, emprisonnée puis rejoindra encore en captivité son mari  (1795) à la citadelle

 d'Olmutz en Autriche emprisonné par la coalition alliée.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_la_premi%C3%A8re_coalition

 C'est un peu en pensant à elle que l'on parcourt cette maison riante, ces salons 

aux tapisseries raffinées, aux panneaux de papier peint.

 

Le papier peint commence à s'imposer en France dans les années 1770, quelques

 décennies après l'Angleterre. Des années 1780 à la fin du XVIII ème siècle, les 

jeunes manufactures françaises, vont mettre sur le marché, avec succès, des

 centaines de motifs en arabesques. Les dessinateurs imitent et réinterprètent

 sans pour autant les copier les modèles du peintre Raphaêl, les ouvrages illustrés

 sur l'Antiquité ou les planches des ornemantistes. Ils  introduisent des motifs 

alors à la mode : des fleurs, des oiseaux, des insectes, des personnages ou 

animaux fabuleux.

Ils sont ici au nombre de 14 ; 4 dessus de porte, 4 pilastres, 4 panneaux aux 

oiseaux, 2 panneaux à figures. Ils ont été créés à Paris par la Manufacture

 "Réveillon" une des plus illustres de France.


 Bien qu'apparaissant tardivement au château, vers le début du XXéme siècle, ils

 attestent d'un décor qui sera très à la mode à la fin du XVIII ème siècle.







Le château fut mis en vente en 1916 et acheté par la Fondation américaine, La 

Fayette Memorial. Il fut d'abord un orphelinat, puis une maison de santé,

 accueillant 25.000 enfants malades jusqu'en 1966.

 Des milliers d'enfants français, polonais, italiens et russes, dont les petits enfants

 de l'écrivain Tolstoï ou le réalisateur Jacques Tati, ont été hébergés et soignés à

 Chavaniac entre 1917 et 1966. Depuis 2009, le Conseil général de la haute-Loire

 est propriétaire du Château.

 Les époux La Fayette ne se contentaient pas de la "vie de château", Gilbert se 

passionnait pour l'agriculture et l'artisanat. Il avait de grandes idées, utiliser le

 chanvre de la région pour les cordages de marine ou répandre la vaccination

 contre la petite vérole ; Adrienne crée au Puy une école de tissage de la laine.

 Quant au jeune Gibert il s'armait à 10 ans d'une épée pour éliminer la "Bête du 

Gévaudan" qui sévissait à cette époque en hurlant " Arrière ! je suis le seigneur de

 ce village, c'est à moi de le défendre !..."

Je traverserai bientôt "la Margeride", mais restons encore au château.






jeudi 17 septembre 2020

Château Musée La Fayette

 


Nous voici aux limites du haut Allier et du Parc naturel régional Livradois-Forez

 C'est ici qu'est né le 6 septembre 1757, Marie Joseph Gilbert Motier marquis de

La Fayette : dès 14 ans il est mousquetaire à Paris, et s'enflamme à 19 ans pour

se porter aux côtés des "Insurgents", mettant à profit sa fortune personnelle pour 

financer son expédition aux Amériques. Il embarque sur la Victoire en 1777 puis 

sur l'Hermione en 1780.

 https://www.herodote.net/Le_Heros_des_Deux_Mondes_-synthese-194.php

http://www.cndp.fr/crdp-poitiers/hermione/crbst_3.html


 Je pense que, même si l'on n'est pas passionné par l'histoire tout le monde

 connaît La Fayette, du moins je l'espère.


                  http://www.chateau-lafayette.com/autre-article.html

 Lorsqu'il rend visite à Louis XVI c'est dans l'uniforme de l'armée américaine qu'il 

se présente ayant adopté la citoyenneté américaine adopté aussi par Georges

 Washington, c'est un ardent défenseur  de la liberté et à ce titre rédacteur de la

 Déclaration des droits de l'homme..

 https://www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1875_num_8_1_4654_t2_0221_0000_19

 

 http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/grands-personnages/fayette

 

Sa fortune était immense  d'une part grâce à la fortune héritée de son grand-père

 et par son mariage avec Adrienne de Noailles.

Ils ne seront pas épargnés par la révolution française faisant partie de la noblesse

et  de la vieille noblesse auvergante chevaleresque remontant au XI ème siècle.

 Le blason de la famille portait la devise "Vis sat contra fatum" (la vigueur suffit

face au destin)  le Maréchal de La Fayette, aïeul du général marquis avair choisi

 "Cur non" (pourquoi pas). C'est cette dernière devise  que Gilbert choisit pour

 partir  rendre leur indépendance aux américains. Une tradition familliale que 

cette lutte contre les anglais en effet le Maréchal de La fayette fidèle conseiller

 de Charles VII compagnon d'armes de Jeanne d'Arc, participa très activement à la

 lutte contre les Anglais en tant que lieutenant général de languedoc et de 

Guyenne puis gouverneur du Dauphiné. Mort en 1464 il repose dans l'église 

abbatiale de la Chaise Dieu.

                https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Motier_de_La_Fayette

 Notre marquis eut nombre d'admirateurs mais aussi d'opposants et bien des 

jalousies ; riche, célèbre et noble de surcroît !!! il disait

" ma popularité est grande dans ce royaume et dans cette ville mais il y a un

 nombreux parti contre moi, jaloux de ma réputation" .... Classique !

 

   http://www.chateau-lafayette.com/La-Declaration-des-Droits-de-l.html

 

Nous allons aussi prendre le temps de savourer cette visite, par une chaleur 

excessive les instants de méditation dans le parc ponctués par la recherche de 

l'ombre et d'un peu de fraîcheur malgré des pelouses complètement cramées !

 Visite  du château en solitude, Covid oblige, un groups de dix étant passé avant

 moi.


             Le chêne de la Fayette planté par son grand-père, il a 300 ans.


 Plusieurs thèmes peuvent être abordés autour de ce célèbre marquis 

 celui par exemple de la franc-maçonnerie ; vers 1776 La Fayette alors âgé de

18 ans rencontre l'Abbé Reynal, homme érudit, contestataire et très en vogue, 

auquel il voue une grande admiration. L'Abbé Reynal appartient à la Loge des

 "Neufs soeurs" à Paris qui avait une grande influence dans le monde littéraire de 

la capitale. Ainsi il lui fait découvrir la Franc-Maçonnerie, initié très jeune La

 Fayette fréquente à Paris la Loge La Candeur du Grand Orient. Sa qualité de 

franc-maçon facilitera ses rapports avec Washington lui -même grand maître.

Je vous invite à consulter cette vaste biographie avant que nous ne revenions 

visiter ce château:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_du_Motier_de_La_Fayette

 https://www.hermione.com/projet/l-histoire/

https://www.hermione.com/votre-visite/

https://www.youtube.com/watch?v=TqCquoVCITM

mercredi 16 septembre 2020

Brioude : aux gorges de l'Allier

 Mais que faire à Brioude si l'on a pas été saisi comme moi par l'aimant de cette

 basilique ?

 

                https://www.youtube.com/watch?v=FcRGOXeXBuE

 Se souvenir avec émotion qu'au XIX ème pas si loin  !... les pêcheurs des saumon 

qui remontaient de l'Atlantique jusqu'au frayères du Haut Allier voulaient bien 

travailler à condition de ne pas manger de saumon plus de trois fois par semaine!!

 

 http://www.aquariummaisondusaumon.com/page/histoire-du-saumon-atlantique-dans-le-brivadois.html

 https://www.youtube.com/watch?v=7VYEXv82MH4

      ou bien admirer  ombrelles ou autres ouvrages à l'Hôtel de la Dentelle

https://www.youtube.com/watch?v=DlctRHyKa4o

               vous lancer aussi sur les sentiers de grande randonnée

https://www.youtube.com/watch?v=dWeLCI3m3pw

 partir à la découverte de tous les châteaux parsemés sur ce territoire dont celui

 de Lespinasse construit sur une ancienne villa gallo romaine.

              https://www.youtube.com/watch?v=NwTj0c0HtSg

 mais j'ai pris la destination d'une autre propriété célèbre, ce sera pour demain ,

 surprise !

A Brioude on se souvient aussi du célèbre Mandrin :  le 26 août à la tête de sa 

bande d'une trentaine de compères,  il pénètre dans l'entrepôt de tabac de la ville 

et sous  menace de la faire passer par la fenêtre oblige la commerçante à lui 

acheter son tabac de contrebande au prix fort. Il finit fort mal !! sur la roue, en 

punition de tous ses méfaits, une sorte de vengeance de sa ruine dans le 

commerce des chevaux dont il rendit l'Etat responsable.

               https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Mandrin

 



mardi 15 septembre 2020

Basilique St Julien : fresques

 On y revient ! rarement sont réunies autant de polychromies, grès rouge, basalte

 noir ou rouge, marbre gris et rose, il fallait que les fresques de ce XII ème siècle

 relèvent le défi de la couleur, elles l'ont relevé avec splendeur.

 Cette chapelle St Michel est de toute beauté ( voyez son descriptif p 173 de la 

thèse de Vivier). On y monte!!

Une bible de l'Ancien et du Nouveau Testament avec le regard du Moyen Age .


"Cette thèse se constitue de deux analyses statistiques qui sont mises au service de l’étude de l’identité culturelle de Saint-Julien de Brioude. Riche d’un luxuriant passé, la compagnie de Brioude entretenait un réseau de relations complexes. Les arts et la liturgie ont constitué notre support pour l’étude identitaire du chapitre. L’étude du bréviaire brivadois nous a permis de montrer l’originalité de la liturgie brivadoise. Cette liturgie n’était pas aussi clermontoise qu’on le présumait jusqu’à présent. Née d’un métissage mêlant la tradition liturgique aquitaine et vellave, la liturgie de Brioude avait été dotée de pièces de chants et d’oraisons propres. La mise en scène spatiale des reliques participait à la typicité de la collégiale que les pèlerins visitaient. À côté du tombeau de Julien, d’autres corps de saints et des reliques faisaient l’objet de dévotions. Le programme sculpté de la collégiale avait été pensé en deux temps. Souvent fidèlement liés aux sujets iconographiques utilisés dans le diocèse de Clermont, les chapiteaux de Brioude avaient été agencés en fonction des zones divisant l’espace ecclésial. Ces zones gigognes se voisinaient en faisant concurrencer l’agencement des reliques, du mobilier et des images. Le chevet faisait dialoguer l’iconographie du Saint-Sépulcre et des croisades avec le tombeau-reliquaire de Julien et les autels secondaires. Les sculptures étaient utilisées comme de véritables signalétiques s’animant autour du drame liturgique. Les images participaient à la constitution d’un espace mémoriel participant à la mémorisation liturgique de l’histoire.Cette étude offre des perspectives dépassant le cadre de la monographie. Liturgie et arts peuvent fournir des éléments de compréhension concrets à propos des échanges culturels et des aménagements de l’espace ecclésial. L’origine familiale des chanoines avait déterminée cette zone (le Brivadois) située à la confluence de l’Aquitaine auvergnate et du Velay (zone tampon avec l’Empire). Le chapitre de Brioude placé au milieu des deux, sans être central, en avait tiré les bénéfices culturels et un rayonnement propre. Le chapitre de Brioude avait ainsi pu façonner sa collégiale afin de célébrer la compagnie canoniale elle-même et le saint dont elle détenait les reliques. Attirer à elle les foules permettait à la compagnie aussi bien de faire perdurer la mémoire du saint patron que de leur procurer les ressources essentielles à leur fonctionnement. La collégiale était réalisée comme un marqueur du paysage déterminant une identité architecturale attractive.
 
This thesis is made up of two statistical analyses which are at the service of the study of Saint-Julien de Brioude’s cultural identity. Having had a lush history, the Brioude Company kept a complex web of relationships. Both, art and liturgy, were the frame for the identity study of this chapter. The study of the Brivadois breviary proved how unique the Brivadois liturgy was. Unlike what was thought at first, such liturgy was not as close as to that of Clermont-Ferrand. Born from the blending of liturgical tradition from Aquitaine and Velay, the Brivadois liturgy was endowed with singing pieces and specific orations. The spatial staging of the relics partook of the collegiate’s specificity the pilgrims visited. Next to Julien’s gravestone, other Saints’ bodies and relics were subjected to devotions.The collegiate’s sculpted program was designed in two times. As they were often faithfully linked with the iconographic subjects used in Clermont’s diocese, Brioude’s capitals were put together in accordance with the areas dividing the ecclesial space. These nested areas were next to one another and highlighted the differences between the relics, the furniture and the images. The chevet intertwined Saint-Sépulcre’s iconography, along with its Crusades, with Julien’s reliquary gravestone and the secondary altars. The sculptures were used as genuine signage livened up around the liturgical tragedy. The images took part in the setting up of history’s liturgical memorial space.This study gives new perspectives which go beyond the monographic frame. Liturgy and arts can provide us with tangible understanding elements regarding the cultural exchanges and the layout of the ecclesial space. The canon’s familial origin determined this area (the Brivadois) located at the confluence of Auvergne’s Aquitaine and the Velay (buffer zone with the Empire). From the Brioude chapter located between these two, without being central, it extracted the cultural benefits as well as a very own standing. The Brioude chapter thus managed to shape its collegiate so as to celebrate the canonical company itself and the Saint whom she possessed the relics from. Attracting the crowd enabled the company to carry own the patron Saint’s memory and to provide themselves with the essential resources to make it operate. The collegiate was undertaken as a landscape’s landmark determining an attractive architectural identity."
 
A remarquer que ce n'est plus une collégiale mais une basilique  : la différence vient  du nom  attribué par un pape, (Pie XII 1957) contrairement à la cathédrale siège d'un évêque et la Collégiale, siège de chanoines.
 
 


 


 






https://www.youtube.com/watch?v=4LXQ639T0N4&list=PLZOupockV_RT8fG6kraPzUzACIqEq0y8i&index=6


lundi 14 septembre 2020

Basilique St Julien

 J'aime bien cette expression,  des années 1160 à nos jours le chantier de cette

 basilique romane s'est poursuivi "du printemps à l'automne de l'art roman".

 ou bien de Bernard Crapet "une immense chasse de pierre dressée au-dessus

d'une tombe  illustre"

 Avant d'entrer nous pourrions parler des portails : des artistes bourguignons ont 

dû passer par là, puisqu'ils présentent  des voussures lisses ou en dents de scie au

 lieu du traditionnel "cordon à billettes".

 


 j'attendais devant celui-ci que l'office de tourisme aille prévenir la guide que

 d'autres candidats à la visite de la chapelle  St Michel allaient arriver et hormis

 l'escalier à vis, je ne l'ai pas regretté...


Autre spécificité, ces pavements en galets de rivière,  ici, de l'Allier, des "calades" 

préromanes et jusqu'au  XVI ème, le passage de milliers de pélerins ne les a pas

 usés... (j'ai souvent remarqué ces pavages de galets, si mes souvenirs sont bons, presque dix années en arrière, au monastère de la Oliva en Espagne)



Je n'aurai pas mieux que cette thèse de Doctorat de Fabien Vivier pour la

 description détaillée de cette basilique.

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01466808/file/VIVIER_2014CLF20005_3_annexe.pdf

 

 voir p 148


                  Il ne me reste donc qu'à vous entraîner  à ma suite

 


 

                             Quelle fantastique élévation pour du roman !!!







J'espère que vous êtes aussi 

enthousiaste que moi !!













           un St Jacques bien fatigué : il a posé son bâton et s'est assis!!!


( je creusais ma mémoire pour me souvenir où j'avais vu un porche en dents de

 scie .... dans une petite ruelle  du Puy en Velay)


        https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01466808/document


vendredi 11 septembre 2020

Brioude La Douce

 Car c'est ainsi qu'elle se  nommait au IV ème siècle, justifié par "briva" mot 

d'oigine gauloise  (pont) et son pont, jeté sur l'Allier à Vieille Brioude qui ne fera

 pas partie de ma trajectoire : c'est plus d'un mois qu'il faut rester en Haute Loire

 ou dans l'Allier, avec le Cantal, l'Aveyron tout dépend d'où vous abordez cette

 province. Les romains passaient par là.... (Begnina Brivas)

Je vais prendre mon temps pour vous présenter un chef-d'oeuvre architectural qui 

m'a bluffé un "St Sernin' (Toulouse) aux couleurs vives, chatoyant, lumineux  !

Voué à Saint Julien  tribun de légion romaine converti à la foi chrétienne  réfugié

de la région viennoise (sur le Rhone) et martyrisé à Brioude en 304, sous

 Dioclétien

 Ce sont les pélerins de St Jacques qui passent ici.

C'est sur ton tombeau que se succèdent une basilique mérovingienne  (VI ème VII 

siècles) une basilique carolingienne (VIII ème IX ème siècles) et cette magnifique 

basilique romane. Pour commencer un coup d'oeil sur les vitraux  de Kim En Joong

 

https://vodeus.tv/video/les-vitraux-de-kim-en-joong-a-la-basilique-de-brioude-la-romane-2094

 

                             et je vous retrouve dès que possible


https://www.pelerins-compostelle.org/pelerins-compostelle-chemin-auvergne-via-arverna