mercredi 2 octobre 2019

Palacio Gaudi : sous-sol

Rien n'indique que ces fondations soient contemporaines des premiers siècles

 de l'ancien palais de l'évêque, l'atmosphère y est agréable avec ses voûtes de

 brique et ses solides piliers de pierre







































                   https://www.palaciodegaudi.es/museo-de-los-caminos/



        Romano étant romain contrairement avec Romanico qui est roman





  céramique sigillée et trépied

                                                                           meules romaines




                  http://www.xenealoxiasdoortegal.net/ortegal/pimentel.htm



 Corbeau (modillon) roman la gourmandise et            la luxure







                                          Bénitier roman







 récit de la destruction d'Astorga  par les Goths : Hidacio évêque de Chaves
 fin du IV ème siècle

 C'est donc la destruction de l'hispanie romaine qui devient à partir du Vème

 siècle l'Hispanie wisigothe. Nous voyons qu'ils sont arrếtés à Coviacense.

Etablis entre Tage et Ebre seulement pour mieux consolider leurs positions On

 estime cette population "barbare" à quelques 200.000 individus, face aux

 autochtones, Vandales, Suèves et Alains. Plus tard Euric (476) et Alaric II (qui 

pour mémoire perdra la vie à la bataille de Vouillé contre Clovis) consolideront

 leur présence en Hispanie.






Je remarque que la progression des wisigoths peu nombreux mais qui s'étaient

 adjoints les services des guerriers locaux, peu aguerris toutefois, dit-on, ont dû

 voir cette progression facilitée par toutes les infrastructures romaines.

 A ce sujet voici le pont romain de Mirandela pour lequel j'avais quitté

 l'autoroute.






                      Fin du voyage : les nuages nous raccompagnent

mardi 1 octobre 2019

Musée des Chemins de St Jacques







l'extension géographique du diocèse astorgain est un des signes principaux de l'identité et du témoignage de sa lointaine ancienneté en relation avec les vieilles frontières (démarcations) du Conventus luridicus Asturicensis. De nos jours le territoire se divise en trois provinces, Lèon, Ourense, et Zamora limité au sud par le Portugal, mais à ses origines il était plus étendu. 
La variété des régions qui la composent avec leurs particularités et leurs différences apportent divers éléments qui enrichissent les témoignages de la tradition. Valdeorras, Sanabria .... etc forment une mosaïque dans laquelle la présence chrétienne et le fait religieux sont les extraordinaires acteurs. La division en archiprêtrés perpétue la distribution du territoire aux différentes sensibilités.









sous sa vitre de protection, il capte tous les refletes de la salle !! 
















ou bien acteur miraculeux de la bataille de Clavijo comme vous pouvez le voir

 au sommet des monuments de Santiago de Compostelle


                https://www.youtube.com/watch?v=kSdImVyUeFE


























































































































































































                    Lointaines origines chétiennes

 La singularité du Diocèse d'Astorga repose sur le caractère de sa lointaine fondation remontant aux premiers moments du christianisme dans la péninsule, ratifié par par le titre symbolique d'Eglise Apostolique. L'embryon se situant à partir de la forte romanisation de la zone  de la même façon qu'elle allait se poursuivre en d'autres lieux de l'Espagne comme Tarragpne, Zaragoza, Mèrida, Lèon ou Carthagêne.

L'antiquité particulière de l'Eglise d'Astorga, les témoignages écrits, les saints évêques que l'on dénombre, Toribio, Ordono, Dictino, Genadio ou les références à la vie consacrée dans les exemples véritablement primitifs sont les racines dans lesquelles se fonde le phénomène du christianisme diocésain.
Les documents historiques à partir de ce point documentaire inscrit dans la célèbre lettre  de San Cipriano de Cartago qui mentione Astorga comme un évêché en l'an 254 confèrent à la communauté chrétienne d'Asturie la spécificité d'être une des plus primitives dont on se souvienne.
 Tout cela se mêle avec les belles  légendes qui cherchaient un lien étroit avec les origines et qui se  sont construites au cours des siècles suivants.
 La plus solide conférait à saint Efren, un des disciples de Saint Jacques, le titre de premier évêque diocésain, pour asseoir ainsi la succession apostolique.

Une autre véritablement évocatrice et pleine  de charme narrait une curieuse ambassade en Terre Sainte organisée par des chevaliers asturiens pour demander à la Vierge Marie qu'elle vienne résider avec eux en Espagne





 Je n'aime pas trop mélanger le bois avec les métaux, mais la suite de la visite

 présente une belle collection de croix de processions, il est plus en accord 

avec la teneur de cet article de vous les proposer maintenant puisque nous 

irons ensuite dans les sous-sols pour une belle exposition lapidaire.













































































































































               Coupe wisigothe VI- VII èmes siècles