l'extension géographique du diocèse astorgain est un des signes principaux de l'identité et du témoignage de sa lointaine ancienneté en relation avec les vieilles frontières (démarcations) du Conventus luridicus Asturicensis. De nos jours le territoire se divise en trois provinces, Lèon, Ourense, et Zamora limité au sud par le Portugal, mais à ses origines il était plus étendu.
La variété des régions qui la composent avec leurs particularités et leurs différences apportent divers éléments qui enrichissent les témoignages de la tradition. Valdeorras, Sanabria .... etc forment une mosaïque dans laquelle la présence chrétienne et le fait religieux sont les extraordinaires acteurs. La division en archiprêtrés perpétue la distribution du territoire aux différentes sensibilités.
sous sa vitre de protection, il capte tous les refletes de la salle !!
ou bien acteur miraculeux de la bataille de Clavijo comme vous pouvez le voir
au sommet des monuments de Santiago de Compostelle
https://www.youtube.com/watch?v=kSdImVyUeFE
Lointaines origines chétiennes
La singularité du Diocèse d'Astorga repose sur le caractère de sa lointaine fondation remontant aux premiers moments du christianisme dans la péninsule, ratifié par par le titre symbolique d'Eglise Apostolique. L'embryon se situant à partir de la forte romanisation de la zone de la même façon qu'elle allait se poursuivre en d'autres lieux de l'Espagne comme Tarragpne, Zaragoza, Mèrida, Lèon ou Carthagêne.
L'antiquité particulière de l'Eglise d'Astorga, les témoignages écrits, les saints évêques que l'on dénombre, Toribio, Ordono, Dictino, Genadio ou les références à la vie consacrée dans les exemples véritablement primitifs sont les racines dans lesquelles se fonde le phénomène du christianisme diocésain.
Les documents historiques à partir de ce point documentaire inscrit dans la célèbre lettre de San Cipriano de Cartago qui mentione Astorga comme un évêché en l'an 254 confèrent à la communauté chrétienne d'Asturie la spécificité d'être une des plus primitives dont on se souvienne.
Tout cela se mêle avec les belles légendes qui cherchaient un lien étroit avec les origines et qui se sont construites au cours des siècles suivants.
La plus solide conférait à saint Efren, un des disciples de Saint Jacques, le titre de premier évêque diocésain, pour asseoir ainsi la succession apostolique.
Une autre véritablement évocatrice et pleine de charme narrait une curieuse ambassade en Terre Sainte organisée par des chevaliers asturiens pour demander à la Vierge Marie qu'elle vienne résider avec eux en Espagne
Je n'aime pas trop mélanger le bois avec les métaux, mais la suite de la visite
présente une belle collection de croix de processions, il est plus en accord
avec la teneur de cet article de vous les proposer maintenant puisque nous
irons ensuite dans les sous-sols pour une belle exposition lapidaire.
Coupe wisigothe VI- VII èmes siècles
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