mardi 15 janvier 2019

Fresques de lumière

Je vous avais dit que la ville de Castres elle-même revêtait ses plus beaux

atours, ses plus belles lumières, à commencer par le musée Goya lui-même sis 

dans l'ancien palais épiscopal, oeuvre de Mansart,  devenu Hôtel de Ville.

 Goya et Briguiboul, s'affichent et se déroulent sur sa façade intérieure :






 Malgré le froid, assez mordant, la foule était nombreuse pour assister au

 spectacle :

Les tableaux des jardins de Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV (situés au pied de l'autre façade

prenaient la suite.


 Arrivée parmi les derniers, après avoir arpenté la ville, il fallait tenir l'appareil 

au-dessus la forêt de têtes...








           Sans regret nous le quittons  pour d'autres découvertes.

 Un peu mieux placée sur les bords de la rivière Agout qui traverse la ville : les

 métiers traditionnels, fleurons d'une ville florissante vont s'afficher sur les

 façades ; vous ne pouvez pas m'empêcher de regretter ces siècles de

 prospérité et d'activités où tous les métiers excerçaient leurs "savoir-faire",

teinturiers, tisserands, tanneurs...









 http://www.letarnlibre.com/2018/04/06/7173-jusqu-avril-journees-europeennes-metiers-art-vous-invitent-decouvrir-savoir-faire-exceptionnel-professionnels-metiers-art-dans-tarn.html

























 Ce périodique "le Tarn libre" ne peut que vous rappeller que Jean-Jaurés est

 natif de Castres.

             http://citation-celebre.leparisien.fr/auteur/jean-jaures

                            http://www.linternaute.com/biographie/jean-jaures/

 Nous voici d'ailleurs sur la place Jean-Jaurès, à la veille de ce 1er janvier,

           c'était encore Noël :



                          avec toutes les animations de son marché













 https://andrelenotre.com/andre-le-notre-et-le-jardin-de-leveche-de-castres/



























                           Sur cette sculpture de glace, on se dit, à demain ! ?

lundi 14 janvier 2019

Trésors de la Cathédrale St Benoit


 Un rapide coup d'oeil par les fenêtres du grand escalier de pierre sur le jardin

 à la française dessiné par Le Notre et nous plongeons dans un univers 

vraiment très différent que celui de la fabrication des armes puisqu'il s'agit 

maintenant de l'art de la broderie.










 Allons de suite sur ce qui m'a paru le plus original, la chasuble réalisée avec les

 éléments de l'uniforme  du Général Galibier ; encore un illustre Tarnais.









           http://pedagogie.ac-toulouse.fr/culture/musee-textile/sacres.htm

Parmi les ornements conservés à Saint-Benoît, citons : une chasuble offerte par

 le vice-amiral Galibert (1824-1909), montée à partir des boutons, galons et 

insignes de son uniforme ; un somptueux ensemble doré et armorié 

comprenant une chasuble, deux dalmatiques, cinq chapes et trois étoles, 
 
oeuvre de l'atelier lyonnais Henry, avec de délicates broderies représentant 

notamment des scènes de l'évangile (fin du XIXe siècle) ; une chasuble et 

deux étoles en damas crème avec croix en broderie machine de soie 

polychrome  (1930-1950); un chasuble, une dalmatique et trois chapes de

 couleur verte, utilisant quatre tissus de soie différents à motifs de végétaux 

rehaussés d'or et d'argent (1720) ; une chasuble, deux dalmatiques et une 

étole en un riche tissu dit persienne( 1720-1725); un ensemble de trois chapes 

en lampas rose pâle ornées de guirlandes de fleurs blanches et de feuilles vert 

pâle, le tout d'une grande fraicheur de coloris (vers 1730) ; deux chapes en 

 damas cramoisi, l'une à ramages, d'état médiocre, l'autre à fleurs de style 

Louis XV ; une chasuble et une étole présentant de gracieux bouquets de fleurs

 souples qui serpentent en alternance avec des guirlandes de fleurettes sur un

 fond violet (vers 1770-1775) ; deux dalmatiques en drap d'or broché orné de

 bouquets de fleurs roses (fin XVIIIe - début XIXe ) ; une chasuble en drap d'or

 avec une magnifique broderie d'argent ( XIXe).

Je chosirai plutôt les gros plans pour profiter du délicat travail de broderie.

 Cet ensemble exceptionnel tant par la qualité

 que par le nombre a donc été identifié

comme une fabrication de la firme lyonnaise

Henry. Outre les galons et les passementeries

 qui leur sont caractéristiques, le tissu de

 fond  a été retrouvé dans les archives de ce

fabricant ; il a été utilisé à de nombreuses

reprises, sous différentes qualités jusqu'en

 1925 ; les éléments floraux ont été brodés

 aussi bien à la Renaissance que plus

 tardivement, par contre les figurations

 religieuses sont plus proches de la peinture flamande ou italienne..


 Une brodeuse parmi d'autres est signalée pour son remarquable travail.

                https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Anne_Leroudier

J'avais déjà eu la chance d'admirer une collection de chasubles au Palais des

 Papes d'Avignon,  il y a quelques années.

https://www.latribunedelart.com/importante-donation-au-musee-des-tissus-de-lyon






































































            Et pour les amateurs de marbres la belle cheminée XVIII ème

jeudi 10 janvier 2019

Collection armes anciennes

http://www.academie-des-armes-anciennes.com/province.html


Cannes épées, pour le reste un peu dépassée par tout ce qu'il faut pour armer un

 bataillon !!


           une petite préférence quand même pour les armes blanches


https://musees-occitanie.fr/musees/musee-goya-musee-d-art-hispanique/collections/armes-du-xve-au-xxe-siecle/











        Le manche de la dague de droite m'a plu car il est en bois de  cerf




        Dernier coup d'oeil
               
              https://fr.wikipedia.org/wiki/Corps-franc_de_la_Montagne_Noire

Musée Goya : suite

Je vous l'avais bien dit ..!! vous n'allez pas en sortir de suite.

Cette charmante "Aurore" de Jaime' Otero   des années 1923, qui est un dépôt du

Centre Pompidou et date des années 1923, avec deux autres toiles d'époque

 similaire, va assurer la transition avec les siècles précédents que nous allons

 remonter au fur et à mesure de notre parcours de retour.

Non seulement le fond de ce musée est très riche mais les expositions

temporaires qu'il propose sont toutes de grande qualité et je regrette bien de les

 avoir manquées..


 Les deux toiles en question ne sont pas l'oeuvre de peintres espagnols mais

 figurent des scènes typiquement espagnoles :


                     Alfred Dehondecq.  Combat de novillos 1850






Eugéne Giraud : Danse dans une posada 1852

 Je poursuivrai cet article un peu plus tard dans la journée


https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k106283b.texteImage

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00385667


                               Les Enfants du Comte Casa Flores

                                                                  Vicente Lopez y  Portaña 1928

https://musees-occitanie.fr/encyclopedie/artistes/vicente-lopez-y-portana/
              


                                              José Aparicio
                                                                         Socrate enseignant. 1811

 https://www.europeana.eu/portal/fr/explore/people/58297-jose-aparicio.html



                                                        José de Ribera
                                                                    Saint Augustin. 1636

 https://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/Ribera/154100






Avant de pénétrer dans la dernière pièce de cette aile qui nous réserve une 

collection à laquelle on ne s'attend pas, voici deux très belles céramiques de

 Manicés


 https://www.aude-lauvergnas-ceramique.fr/faience-hispano-mauresque/