dans le fil du sujet..... même si, de façon lanscinante, reviennent les idées
préconçues, en tout cas, en ce qui concerne la disparition de la forêt.
Mais les réponses sont là et grâce à l'archéologie, elles s'affinent de jours en
jours. je vous parlais de ces trocs de statuettes et c'est ce qu'il y a de plus
stupéfiant (à mon sens) dans cette exposition avec notamment l'écriture dont
je vous parlerai plus tard.
Ces statuettes sont l'oeuvre de la classe des aristocrates et bien antérieure par
conséquent à l'arrivée des premiers explorateurs, même si, comme me le
faisait remarquer la personne accréditée, en charge de la visite de l'exposition,
certaines sont plus récentes, en tout cas l'une d'entre elle et cela saute aux
yeux car elle n'en a pas la finesse. (première, ci-dessous)
La pénombre ambiante, les reflets, ne facilitent pas la prise des photos et
encore moins les fiches quasiment illisibles.
Ces moai kavakava sont généralement sculptés dans le Sophora toromiro avec
des yeux en os et d'obsidienne issus d'anciennes collections particulières dont
celles d' André Breton et René Gaffé ou de Pierre Loti .
Mention spéciale au Reimiro, dont vous pouvez voir un exemplaire au Musée du
Quai Branly à Paris : celui qui est conservé à Londres est en Thespesia
populnea (bois de rose). Pectoral, synonyme d'autorité, porté par les chefs :
il figure sur le drapeau pascuan.
tige de Toromiro dont les racines tortureuses étaient souvent mises à profit pour la sculpture
Reimiro
Bâton (ua)
Paoa
Vous avez sans doute hâte que je vous parle des grands moai ... ah ah ah !!!
ce n'était que sous cette forme que l'on connaissait l'ile de Pâques !!!!
Tahonga
ci-contre hameçon en basalte ancienne collection du capitaine de frégate Jean Albert Riondel
à suivre
Poème d'André Breton.
Rano Raraku (volcan carrière de l'île)
Que c'est beau le monde
La Grèce n'a jamais existé
Ils ne passeront pas
Mon cheval trouve son picotin dans le cratère
Des hommes-oiseaux des nageurs courbes
Volètent autour de ma tête car
C'est moi aussi
Qui suis là
Aux trois quarts enlisé
Plaisantant les ethnologues
Dans l'amicale nuit du Sud
Ils ne passeront pas
La plaine est immense
Ceux qui s'avancent sont ridicules
Les hautes images sont tombées.
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01147860/document