mardi 5 juin 2018

Miro et invités
















                                                                   Peinture II/V





































                                                      Sobreteixims





      La lune et le soleil

Je vais plutôt consacrer l'article suivant à un des invités qui donne une représentation de choix à cette grande batisseuse, l'abeille, qui rayonne, dans tous les sens du terme, sur notre univers.

vendredi 1 juin 2018

les sculptures de Miro et Calder


        Femme et Oiseau. Bronze.  1969           Fonderie Clémenti : Meudon.









C'est un thème favori pour Miro


« La peinture, c’est étudier la trace d’un petit caillou qui tombe sur la surface de l’eau, l’oiseau en vol, le soleil qui s’échappe vers la mer ou parmi les pins et les lauriers de la montagne." » 

Joan Miró

























 S'approcher de la Fontaine de mercure d'Alexander Calder était aussi difficile que de la Pierre de Rosette au British Museum.





          Mercury Fountain                             Fontaine de Mercure

 

http://patrimoineindustriel-apic.com/activites/voyages/espagne%20Almaden.pdf



                                       Homme et femme dans la nuit

            suivis de diverses majestés


          à première vue j'aurais pensé à un escargot ..... mais !!

(La poètique imagination de Miro me rappelle la mienne quand, enfant, je créais de toute pièce  dans le jardin de mes parents de multiples représentations... )











                                                                 Bird on a branch
                    et divers personnages













                                        Je ne saurais vous dire

 qu'elle est ma préférée























 Paul Eluard lui dédie ce poème :


Soleil de proie prisonnier de ma tête,
Enlève la colline, enlève la forêt.

Le ciel est plus beau que jamais.

Les libellules des raisins

Lui donnent des formes précises

Que je désigne d’un geste.

Nuages du premier jour,

Nuages insensibles et que rien n’autorise,
Leurs graines brûlent

Dans les feux de paille de mes regards.

À la fin, pour se couvrir d’une aube

Il faudra que le ciel soit aussi pur que la nuit.






      peut-être ce "Solar bird "... de 1968



             Il nous restera quelques toiles avant quelques invités.

jeudi 31 mai 2018

suite Miro : céramiques et anti-peinture


                                               L'or de l'azur 1987 Acrylique sur toile



 La céramique c'est pour 

Miro le retour à l'essence 

qui implique le contact 

avec l'argile et le feu, deux 

éléments ayant des 

résonances cosmogoniques.

Il réalise ses oeuvres avec 

le céramiste Josep Llorens 

Artigas mais pour lui 

"le maître d'oeuvre,

 en dernier ressort

est le feu", son action est 

imprévisible et sa sanction

 redoutable"


Stèle double face
 1956
 grès émaillé





                             Anti-painting                 Anti-peinture










Toile brûlée 5

 1973

 Acrylique sur toile

 brûlée et taillée 



































 A Paris, au printemps 1968,  les étudiants 

défient les forces de l'ordre établi

par des révoltes et des manifestations.

Pour eux le seul réalisme acceptable

 c'est de demander l'impossible.

 Il en va de même pour Miro

 pour qui la peinture, avec sa logique

 et ses conventions, incarne aussi

tout un système.

Le tableau est un mur où s'inscrit la révolte.







                                                        Mai  1968. Acrylique et huile sur toile






La sérénité et le

 dépouillement de certaines

 des peintures qui suivent les 

séjours de Miro au Japon

 ne sont pas incompatibles

avec une exécution plus libre :

la représentation ne cherche 

pas la ressemblance.

Le format vertical allongé 

et le trait sûr sans vascillations

 rappellent le Kakémono

 et la calligraphie.











        Sortie sur une des terrasses de la Fondation avec vue sur Barcelone

                                                Prélude à d'autres scuptures

https://journals.openedition.org/imagesrevues/156

mercredi 30 mai 2018

Fondation Miro :suite




































          Prades  : une rue






Une toile utilisée pendant les vendanges pour le transport du raisin est l'aiguillon de cette oeuvre.

Ce support qui renvoie au paysan et à la terre est un témoignage matériel du passage du temps et de l'interaction de l'homme avec la nature.

Le contour de la toile dessine un carré à l'intérieur du carré du tableau en allusion à l'espace représentationnel de la peinture.

















                                         The land                      La terre :


                         https://www.youtube.com/watch?v=iBl_MYXljdk

https://www.youtube.com/watch?v=JdxCpgPyM1U



Ce double autoportrait montre deux moments superposés

En fond une copie au crayon d'un tableau commencé en 1937, où le portrait de Miro fusionne avec des symboles propres à son univers particulier :

par dessus un graffiti noir très synthétisé de 1960, 
le visage se mue en une figure impersonnelle anonyme qui renvoie au trait primitif universel.





































           https://www.fmirobcn.org/en/foundation/katsuta-collection/