jeudi 31 mai 2018
suite Miro : céramiques et anti-peinture
L'or de l'azur 1987 Acrylique sur toile
La céramique c'est pour
Miro le retour à l'essence
qui implique le contact
avec l'argile et le feu, deux
éléments ayant des
résonances cosmogoniques.
Il réalise ses oeuvres avec
le céramiste Josep Llorens
Artigas mais pour lui
"le maître d'oeuvre,
en dernier ressort
est le feu", son action est
imprévisible et sa sanction
redoutable"
Stèle double face
1956
grès émaillé
Anti-painting Anti-peinture
Toile brûlée 5
1973
Acrylique sur toile
brûlée et taillée
A Paris, au printemps 1968, les étudiants
défient les forces de l'ordre établi
par des révoltes et des manifestations.
Pour eux le seul réalisme acceptable
c'est de demander l'impossible.
Il en va de même pour Miro
pour qui la peinture, avec sa logique
et ses conventions, incarne aussi
tout un système.
Le tableau est un mur où s'inscrit la révolte.
Mai 1968. Acrylique et huile sur toile
La sérénité et le
dépouillement de certaines
des peintures qui suivent les
séjours de Miro au Japon
ne sont pas incompatibles
avec une exécution plus libre :
la représentation ne cherche
pas la ressemblance.
Le format vertical allongé
et le trait sûr sans vascillations
rappellent le Kakémono
et la calligraphie.
Sortie sur une des terrasses de la Fondation avec vue sur Barcelone
Prélude à d'autres scuptures
https://journals.openedition.org/imagesrevues/156
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