Quelques beaux immeubles plus loin ; une averse de grêle supplémentaire,
quelques belles pépites dans ce beau musée de marbre.
Un dernier salut à Puppy de Jeff Koons : d'éphèmère il est devenu
immuable, l'incontournable du Guggenheim.
le grand Hotel Domine Bilbao lui fait face
on contourne cette grande tour et l'on y est
Dans la cour du Musée des Beaux Arts, le Monument dédié au musicien Juan Crisóstomo Jacobo Antonio de Arriaga y Balzola ; de Paco Durrio.
En 1884, Paco Durrio, quitte Bilbao, pour Paris où il apprend les techniques de la céramique dans l'atelier d'Ernst Chaplet, ce qui lui permet de faire la connaissance de Paul Gauguin en 1886
Cette amitié durable fera de Durrio le correspondant de l'artiste français lorsqu'il quittera l'Europe.
Arriaga ira parfaire son éducation artistique à Paris : on l'appelait le "Mozart espagnol " car il avait la même date de naissance de Mozart, cinquante ans plus tard et son père avait tenu à ce que l'on ajoute les deux premiers prénoms de Mozart à son Etat Civil.
Dans ce musée, vous allez en voir de toutes les couleurs !! de toutes les époques
autant dire qu'il y en aura pour tous les goûts !!!
Le long de la galerie d'accés un célébre sculpteur basque :
lui aussi quitta le Pays basque en 1936 pour Paris et la France en 1940 pour l'Argentine.
http://www.eitb.eus/fr/infos/culture/detail/1268696/musee-beaux-arts-bilbao--retrospective-nestor-basterretxea/
https://fr.glosbe.com/fr/fr/cosmog%C3%A9nique
Parvenus dans l'entrée du musée : affutez vos mémoires, point de français !!!
mais je suis là pour traduire ..........., pas sorcier !!! sauf le basque !!!
La mort d'Orphée: Nemesio Mogrobejo Bronze
Bilbao 1875 - Graz Autriche 1910
du même sculpteur : Léandre et Hero
https://www.notesdumontroyal.com/note/251
un marbre, aussi de Moisés de Huerta. Une Hétaïre
Cette sculpture fut réalisée à Rome durant le séjour formateur de Moïse de Huerta, alors pensionnaire à l'Académie Espagnole des Beaux Arts.
D'un bloc de marbre compact émerge la tếte féminine d'une courtisane grecque dans une attitude pensive.
Les mains et le visage sont traités avec finesse en opposition à une partie de la chevelure et de la base de la sculpture à peine dégrossis.
L'influence de Miquel Ange est palpable dans l'exaltation du "canon" humain et l'utilisation du "non fini".
D'autre part les leçons de Rodin sont aussi présentes dans la valorisation de la matière et de la texture et un certain esprit symboliste .
Sa technique parfaite et très méticuleuse dans tout son processus créatif lui permit d'extraire le meilleur aussi bien du marbre que du bois ou de la pierre.
Lui aussi fut un grand voyageur, de l'Italie à Londres en passant par les Pays- Bas, Paris et la Havane.
De la Grèce, aussi quelques beaux éléments que je vous propose un peu plus tard
jeudi 11 janvier 2018
mercredi 10 janvier 2018
Les collections
Messages lumineux et mouvants de Jenny Holzer ; installation spécialement conçue pour le Guggenheim : les messages sont en anglais, en espagnol (rouges) et en "euskera" (bleus) la langue basque.
Dans ce qu'il a nommé la grande nef, Richard Serra a installé sa
"Matter of Time".
(La Matière du temps)
acier patinable
Il est permis de donner ses impressions ; je l'ai de préférence abordée de haut refusant d'évoluer dans ces volumes où parait-il vous percevez des sensations vertigineuses
me contentant de l'effleurer pour en connaître la matière.
Beaucoup plus "emballée" par l'oeuvre de l'allemand Anselm Kiefer : né à Donaueschingen en 1945.
Die berühmten Orden der Nacht . Les Célèbres Ordres de la nuit
acrylique et émulsion sur toile
https://www.youtube.com/watch?v=M_xZ3ZEv7io
Ses oeuvres de grand format sont pleines de références à la tradition du romantisme allemand et à l'héritage politique de son pays. Sur cette palette presque monochrome prennent place des feuilles de plomb, de la paille, du plâtre, des graines, des cendres et de la terre.
En 1989 Kiefer s'installe dans le Sud de la France où il se centre désormais sur la spiritualité de l'homme et le fonctionnement de l'espit
https://www.youtube.com/watch?v=MGkXa__VB9E
Mais l'artiste du jour était David Hockney et sa galerie de portraits
Seule nature morte
Il fallait aussi voir Anni Albers, Henri Michaux qui n'excéderont pas les premiers mois de 2018
https://www.youtube.com/watch?v=-QLGtrSGGeE
https://www.guggenheim-bilbao.eus/fr/expositions/henri-michaux-de-lautre-cote/
mardi 9 janvier 2018
Architecture intérieure
Nous voilà donc revenus au Guggenheim : je vous propose d'en apprécier les volumes intérieurs ou les vues vers l'extérieur, avant d'aborder les collections.
Sa position en contre-bas de la ville permet de ne pas dépasser les constructions environnantes malgré ses 55 mètres de haut ; c'est la hauteur de son atrium soit une fois et demie de plus que la rotonde du Guggenheim new-yorkais dessinée, elle, par l'architecte Frank Lloyd Wright
Trois niveaux de galeries s'articulent autour de cet atrium central dans des volumes soit octogonaux de pierre calcaire ou d'autres revêtus de peau métallique de titane aux formes courbes et tordues.
La lumière rentre à flot par des murs-rideaux de verre dont les structures métalliques bénéficient des dernières avancées technologiques aussi bien que le traitement du verre destiné à isoler l'édifice de la chaleur.
C'était ma troisième visite en quelques années, nul doute que la prochaine sera encore différente .
Si le temps orageux, où averses et éclaircies se succédaient, m'a privé de l'extérieur, j'ai pleinement joui de l'intérieur en m'y fondant, plus attachée d'ailleurs à profiter de l'architecture que des collections.
Le pont de la Salve qui enjambe le fleuve s'intégre parfaitement à l'édifice, revisité et peint en rouge par Daniel Buren
Connu comme le pont de La Salve, son nom officiel est celui de "Príncipes de España".
En béton vert, il fut le premier pont d'Espagne doté d'un système de tirants et l'un des rares à être équipés d'un panneau métallique.
Il fut construit au début des années 1970 pour relier le centre-ville aux quartiers périphériques.
De nos jours, il est également intégré au Musée Guggenheim Bilbao.
Lors du dixième anniversaire du Musée, fut inaugurée sur le pont une grande porte rouge de l'artiste français Daniel Buren appelé
"l'Arc rouge"
De l'atrium on peut se rendre à l'extérieur sur une terrasse protégée par un auvent qui repose sur un unique pilier de pierre, elle abrite les "Tulips" de Jeff Koons
condensé des deux ......
Sa position en contre-bas de la ville permet de ne pas dépasser les constructions environnantes malgré ses 55 mètres de haut ; c'est la hauteur de son atrium soit une fois et demie de plus que la rotonde du Guggenheim new-yorkais dessinée, elle, par l'architecte Frank Lloyd Wright
Trois niveaux de galeries s'articulent autour de cet atrium central dans des volumes soit octogonaux de pierre calcaire ou d'autres revêtus de peau métallique de titane aux formes courbes et tordues.
La lumière rentre à flot par des murs-rideaux de verre dont les structures métalliques bénéficient des dernières avancées technologiques aussi bien que le traitement du verre destiné à isoler l'édifice de la chaleur.
C'était ma troisième visite en quelques années, nul doute que la prochaine sera encore différente .
Si le temps orageux, où averses et éclaircies se succédaient, m'a privé de l'extérieur, j'ai pleinement joui de l'intérieur en m'y fondant, plus attachée d'ailleurs à profiter de l'architecture que des collections.
Le pont de la Salve qui enjambe le fleuve s'intégre parfaitement à l'édifice, revisité et peint en rouge par Daniel Buren
Connu comme le pont de La Salve, son nom officiel est celui de "Príncipes de España".
En béton vert, il fut le premier pont d'Espagne doté d'un système de tirants et l'un des rares à être équipés d'un panneau métallique.
Il fut construit au début des années 1970 pour relier le centre-ville aux quartiers périphériques.
De nos jours, il est également intégré au Musée Guggenheim Bilbao.
Lors du dixième anniversaire du Musée, fut inaugurée sur le pont une grande porte rouge de l'artiste français Daniel Buren appelé
"l'Arc rouge"
De l'atrium on peut se rendre à l'extérieur sur une terrasse protégée par un auvent qui repose sur un unique pilier de pierre, elle abrite les "Tulips" de Jeff Koons
condensé des deux ......
mercredi 3 janvier 2018
Le Guggenheim
Inutile de préciser qu'il s'agit d'un musée, je pense que toute personne qui s'intéresse à l'art sait de quoi il s'agit.
Les instances dirigeantes basques alliées à la Fondation Guggenheim ont compris que l'implantation de ce musée à Bilbao ne pouvait que revitaliser le Pays Basque à la suite du déclin de la sidérurgie.
Un troisième volet donc pour cette fondation, après New-York et Venise ; le choix de l'architecte Frank O. Gehry a aussi été déterminant.
On peut admirer à égalité le contenant et le contenu, les extérieurs et l'intérieur.
Un peu en avance sur le rendez-vous donné à l'issue de la visite, j'ai pu voir défiler devant moi une population trés différente, les étrangers reconnaissables à leur stature et leur blondeur, les autochtones, à leurs hésitations, qui n'étaient peut-être jamais rentrés dans un musée, bref, l'universalité de l'art.
C'est une abondante chute de grêle qui m'a fait me précipiter à l'intérieur, heureusement arrivant à pied après avoir traversé le Zubizuri, j'ai pu admirer l'araignée géante "Maman " de Louise Bourgeois alors que la sculpture de brouillard de Fujiko Nakaya se diluait dans l'averse.
Vous ne verrez malheureusement pas les reflets environnants colorer ce géant de titane, sur mes photos, mais les sites qui lui sont consacrés vous apporteront d'autres lumières.
Mais qui est Frank Owen Gehry ?
Il est né à Toronto en 1929 dans une famille d'origine juive polonaise et abandonne le nom de Goldberg pour celui de Gehry ; ce n'est qu'en 1978, à cinquante ans que les transformations de sa propre maison à Santa Monica, lui inspirent des constructions inédites et audacieuses.
Le prestigieux "Pritzker Prize" lui est remis en 1989 au moment où le Vitra Museum de Weil am Rhein lui reconnaît sa prestigieuse originalité.
en approche, le Zubizuri, les quais, le pont
http://www.bilbaoturismo.net/BilbaoTurismo/fr/nuevos-puentes/pont-de-la-salve
Le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles dans sa conception est assez proche de l'édifice de Bilbao.
Mais ici tout est pensé intégré à la ville, au fleuve, à son passé industriel .
J'ai toujours gardé en mémoire la rotonde vertigineuse du Guggenheim de New-York, nul doute qi'elle va encore imprimer quelques images de celui-ci : à l'instant c'est le ciel noir de la tempête Bruno ....mais dans quelque temps ?
laquelle ?
Derniers instantanés avant la grêle
les "Tulips" de Jeff Koons
que nous reverrons plus tard
Anish Kapoor "Grand arbre et l'oeil"
Ce n'est aujourd'hui qu'une présentation générale, je reviendrai en détail sur ce géant au fur et à mesure de la découverte de mes photos.
C'est ainsi que je fonctionne, mon article est toujours un instantané, un dialogue avec vous, qui ne me répondez toutefois pas.
J'espère avoir demain matin le temps de poursuivre cette visite au Guggenheim.
sinon à mon retour
le père Noël m'a offert un billet pour aller voir le ballet Casse-Noisette avec l'Orchestre National de Russie.
Les instances dirigeantes basques alliées à la Fondation Guggenheim ont compris que l'implantation de ce musée à Bilbao ne pouvait que revitaliser le Pays Basque à la suite du déclin de la sidérurgie.
Un troisième volet donc pour cette fondation, après New-York et Venise ; le choix de l'architecte Frank O. Gehry a aussi été déterminant.
On peut admirer à égalité le contenant et le contenu, les extérieurs et l'intérieur.
Un peu en avance sur le rendez-vous donné à l'issue de la visite, j'ai pu voir défiler devant moi une population trés différente, les étrangers reconnaissables à leur stature et leur blondeur, les autochtones, à leurs hésitations, qui n'étaient peut-être jamais rentrés dans un musée, bref, l'universalité de l'art.
C'est une abondante chute de grêle qui m'a fait me précipiter à l'intérieur, heureusement arrivant à pied après avoir traversé le Zubizuri, j'ai pu admirer l'araignée géante "Maman " de Louise Bourgeois alors que la sculpture de brouillard de Fujiko Nakaya se diluait dans l'averse.
Vous ne verrez malheureusement pas les reflets environnants colorer ce géant de titane, sur mes photos, mais les sites qui lui sont consacrés vous apporteront d'autres lumières.
Mais qui est Frank Owen Gehry ?
Il est né à Toronto en 1929 dans une famille d'origine juive polonaise et abandonne le nom de Goldberg pour celui de Gehry ; ce n'est qu'en 1978, à cinquante ans que les transformations de sa propre maison à Santa Monica, lui inspirent des constructions inédites et audacieuses.
Le prestigieux "Pritzker Prize" lui est remis en 1989 au moment où le Vitra Museum de Weil am Rhein lui reconnaît sa prestigieuse originalité.
en approche, le Zubizuri, les quais, le pont
http://www.bilbaoturismo.net/BilbaoTurismo/fr/nuevos-puentes/pont-de-la-salve
Le Walt Disney Concert Hall à Los Angeles dans sa conception est assez proche de l'édifice de Bilbao.
Mais ici tout est pensé intégré à la ville, au fleuve, à son passé industriel .
J'ai toujours gardé en mémoire la rotonde vertigineuse du Guggenheim de New-York, nul doute qi'elle va encore imprimer quelques images de celui-ci : à l'instant c'est le ciel noir de la tempête Bruno ....mais dans quelque temps ?
laquelle ?
Derniers instantanés avant la grêle
les "Tulips" de Jeff Koons
que nous reverrons plus tard
Anish Kapoor "Grand arbre et l'oeil"
Ce n'est aujourd'hui qu'une présentation générale, je reviendrai en détail sur ce géant au fur et à mesure de la découverte de mes photos.
C'est ainsi que je fonctionne, mon article est toujours un instantané, un dialogue avec vous, qui ne me répondez toutefois pas.
J'espère avoir demain matin le temps de poursuivre cette visite au Guggenheim.
sinon à mon retour
le père Noël m'a offert un billet pour aller voir le ballet Casse-Noisette avec l'Orchestre National de Russie.
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