jeudi 6 juillet 2017

Sorèze, suite

Le ton est déjà donné sous les premières arcades avec quelques belles fresques :






















Vous pouvez aller et venir à votre guise mais attention , la technologie moderne vous surveille.














Un véritable choc quand vous rentrez dans la Salle des Illustres  : plafond peint à la française et bustes d'une série impressionnante de généraux qu'il faudrait prendre le temps d'étudier de plus près.



                              dont le fameux navigateur Lapérouse

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_de_La_P%C3%A9rouse





























https://fr.wikipedia.org/wiki/Nubar_Pacha



































 de ces écoles, il faut citer l'actuel prytanée de La Flèche






http://www.formation.terre.defense.gouv.fr/Accueil/Decouverte/ODF/Lycees/PNM/Index.htm










































à suivre




Sorèze

Sous ce vocable nous allons trouver diverses merveilles et je ne mâche pas mes mots ; de quoi passer une journée mémorable !! pour les yeux, le palais et l'histoire. A noter que nombre de célébrités ont fréquenté les lieux, Claude Nougaro y "faisait le mur" ; je suppose que Georges Pompidou devait être le premier de sa classe...
Mais ne brûlons pas les étapes.

 Cité très chrétienne, Simon de Montfort n'y a pas exercé sa sauvagerie mais ce sont les protestants qui s'en sont chargés , on passe bizarrement souvent sous silence celles des Sarrazins  ; je l'ai souvent remarqué dans tout le Sud-Ouest de la France .... trop lointaine cette occupation ? ?

http://www.soreze.com/?cat=25






                  Beaucoup plus grandiose, l'entrée de l'Hotel- Restaurant













Il faut rentrer dans celui ci pour trouver les

tableaux qui encadrent le listing des élèves qui ont

fréquenté cet établissement célèbre, sous la

 direction du Père Lacordaire.

 ( jusqu'à 400 )


 Vous serez passés auparavant auprès de l'église


abbatiale   détruite depuis 1571





http://www.soreze.com/?cat=73&PHPSESSID=gqbmp6fl80v1efq1hshhtboca6





Une fois rentrés dans l'Abbaye- Ecole, on a sur ce clocher un meilleur aperçu.



                     Vous pouvez d'ailleurs vous y perdre...


            vue de l'abbaye avec au premier plan la porte Malmagrade.
 A signaler une librairie, à l'accueil, tout à fait remarquable.

                             Mais je ne vous en dis pas plus pour aujourd'hui.....




Un prytanée,non, mais presque. L'abbaye-école de Sorèze restera toujours une référence, combattue ou pas. Y firent leurs études Hugues Aufray, Nougaro, Gilles de Robien, les frères Bogdanoff, Julien Lepers... Aujourd'hui fermée, elle a cédé la place à un hôtel de luxe. Mais sait-on que c'est ici que mourut le
21 novembre 1871, le père Lacordaire, grand prédicateur catholique ? Le religieux, qui succéda à Tocqueville sur les bancs de l'Académie française, se distingua par ses positions clairovoyantes sur la liberté de la presse, la liberté de conscience et la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Déjà...
                                                                              La Dépêche du Midi

Après ma rencontre aux Jacobins pour les 800 ans de la présence dominicaine à Toulouse avec les Dominicains du monde entier, on peut dire que cette filiation n'est pas près de s'éteindre.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Lacordaire

mardi 4 juillet 2017

le jeu de piste suite

              Idée d'ensemble avant que les choses ne se compliquent :


Quelques indices ?

Le sujet ne régna que peu de temps . L'artiste est des plus fameux. Il partage aussi avec son père le surnom de "Janet".










Il y a plus sympathique mais ce serait trop facile.





















Peintre de la Cour de l'électeur de Saxe.
 Son nom est celui de sa ville natale.



 Son style, reconnaissable entre tous.



                        Facile, facile, vous avez sa signature......

 Ravissante miniature double face : Catherine de Médicis et Henry III.




Je vous aide :


https://fr.wikipedia.org/wiki/Catharina_van_Hemessen
                          Marbres ou bois  il n'y a que l'époque à deviner.


                ce très beau bois a toutefois un auteur  - Anvers 1546-1611.

des bronzes aussi :

 
Non, cette ravissante "Eve" n'est pas du Cavalier d'Arpin  (si je veux supprimer cet étiquetage, je lui rabote la hanche ) Son auteur a un nom rocailleux ....

                 mes chers cerfs   !! on pourrait se croire au British Museum




























Les émaux de Bemberg sont aussi remarquables.





http://www.ina.fr/video/CAB95020670

Devinettes

Essayez donc d'identifier des détails précis de toiles célèbres : j'ai choisis les plus faciles ; certaines  portent leur signature et je suis désolée des quelques reflets intempestifs inévitables :


                                                 
                                             de celui-ci, nous en avons parlé récemment.

 le prénom de celui-ci est Auguste


  et celui-là ne devrait pas vous poser de problème


peut-être plus compliqué ?













mais losque l'on sort de salles de dessins inconsciemment on se dirige vers d'autres dessins





















                                                   serait-ce Rolande?














Cet Edgar là n'a pas représenté que des chevaux, soucieux du geste exact et tentant de saisir, à la manière d'un appareil photographique, le mouvement du modèle, il se révèle un dessinateur habile et vigoureux.

               Archi, archi connu ......



de sa première période, ce trés beau portrait de jeune homme: pastel et crayon


les plages Normandes ? sûrement vous connaissez ? 
                                                         Eugène les a beaucoup peintes


 pour ce portrait, la difficulté augmente, aucun indice, mais je suis sûre que vous le connaissez !!



             et cette chaude marine, de qui ?


Nous avons étudié ses paysages ....



                                                                     la réponse est toute trouvée

                             c'est un garçon en jupe

Un peu coincé dans un passage, sans grand recul, je ne l'avais jamais repéré ;



 bien sombre cette toile de notre ami Russe...


vous ne trouverez pas ou cela m'étonnerait bien!

Pavel Tchelitchew
 (1898-1957)

Portrait de Lotte Lenya


https://www.youtube.com/watch?v=bc5SW549-u0




















http://www.michaelrosenfeldart.com/artists/pavel-tchelitchew-1898-1957

        Demain, quelques éléments piochés dans les salles "classiques"





lundi 3 juillet 2017

Nouvelle muséographie

















Poussez la porte
 de l'Hôtel d'Assézat
 et vous allez
être surpris...
vous allez être confrontés
 à un nouvelle scénographie
 que j'ai d'ailleurs appréciée


 Un seul inconvénient  ...
 de cette exposition dont il n'est pas possible de photograhier les dessins,
 seule votre mémoire aura  en tête, une oeuvre ou telle autre.

 j'ai donc envie de vous lancer dans un jeu de piste: je vous donnerai les textes repris avec attention sur mon petit livret  et vous partirez à la recherche du dessin.
 Nous connaissons les plus classiques ; je n'avais jamais vu les dessins de Victor Hugo non plus que ceux de Baudelaire.
En contre partie, nous jouerons à identifier quelques peintres dont je ne vous donnerai que certains éléments de leurs toiles.


Seurat : Le cireur de bottes et son client




Commencée il y a plus de quarante ans, la collection de Véronique et Louis-Antoine Prat constitue certainement l'une des plus remarquables réunions d'oeuvres graphiques de maîtres anciens en mains privées, parmi toutes celles conservées en Europe.
Elle a pour but d'illustrer l'évolution du dessin français sur une période de plus de trois siècles (1587-1905), à travers un ensemble d'environ 230 feuilles dont 110 sont présentées ici, depuis Poussin et Callot jusqu'à Seurat et Cézanne. ( et d'ailleurs mon préféré : Pinceau et aquarelle sur graphite "Les Grands arbres"
Les aquarelles de Cézanne, paysages ou natures mortes plus souvent qu'études de figures, marquent dans sa production une apogée de raffinement et de délicatesse.
Celle-ci se trouve en corrélation avec un tableau tardif, Les Grands arbres Edimbourg, National Gallery of Scotland  où s'opposent pareillement la puissance des troncs majestueux et la fragilité du petit arbre au centre de la composition..
La plupart de ces oeuvres ont déjà figuré dans nombres d'expositions monographiques à travers le monde, et la collection elle-même a fait l'objet de plusieurs expositions d'ensemble, dont le catalogue a été rédigé par Pierre Rosemberg  (commissaire de cette exposition): à New-York, Fort Worth, Pittsburg et Ottawa en 1990-1991, puis au Louvre à Edimbourg et à Oxford en 1995 en 1956 de nouveau aux Etats-Unis en 2004-2005. (Los Angeles, Toledo, Naples, Philadelphie et Charleston) puis à Barcelone en 2007 et à Sydney en 2010.
A l'occasion de la présentation de 1995 au musée du Louvre, une grande première pour une collection en mains privées, une douzaine de dessins ont été offerts au musée par les collectionneurs, sous réserve d'usufruits ; certains sont d'ailleurs présentés ici-même.
L'actuelle exposition, d'abord au musée Correr de Venise puis à la Fondation Bemberg à Toulouse, témoigne de la vitalité de la collection, qui s'est enrichie ces dernières années d'une vingtaine de pièces montrées ici pour la première fois

Baignant dans une semi- obscurité, en accrochage ou en plans inclinés un numéro les signalant qui vous permet de les retrouver dans le petit livret offert à chaque visiteur qui peut alors en lire le descriptif;

 certaines pages restées libres pour quelques annotations personnelles.

  Jacques Callot Nancy 1592-1635 Nancy.
Deux gentilshommes vus de dos, un pantalon dansant, plusieurs gnomes. Plume et encre brune 11,6 x 16 cm.
Durant son séjour à Florence à la Cour des Médicis (1624-1620) Jacques Callot dessine et grave quantité de figures de fantaisie, dont certaines à la limite du fantastique.
On aperçoit par transparence des personnages dessinés au verso, que la fragilité du papier interdit jusqu'ici de décoller.


Charles Le Brun. (1619-1690) Femme nue accroupie, le genou gauche à terre, de profil à gauche. Sanguine et rehauts de blanc sur papier crème.
Le Brun a soigneusement préparé par des dessins l'attitude de chacune des nombreuses figures présentes dans ses vastes compositions.
Cette femme nue réapparaît, cette fois vêtue, dans plusieurs projets, notamment Agar et l'ange, Moïse et le serpent d'airain et une recherche pour les Femmes de Darius devant Alexandre.
La délicatesse de touche de la sanguine s'avère ici particulièrement remarquable et concourt au caractère intemporel de la figure



Charles Baudelaire. Paris 1821-1867) "Echantillon de beauté antique"
Plume et encre brune 19 x12,5 cm
 Le grand poète Charles baudelaire, auteur des Fleurs du mal (1857) fut lui aussi un dessinateur épisodique, mais beaucoup moins fécond que Hugo.
On ne connaît de lui qu'une quarantaine de dessins dont celui-ci dédié à un peintre lyonnais à l'oeuvre inachevé, Paul Chenavard. 
    

Victor Hugo La bourrasque.Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc sur papier beige 
 en 1865, Hugo publiait depuis Guernesey son grand roman des Travailleurs de la mer. Plume et encre brune, lavis brun, rehauts de blanc sur papier beige .
mettant en scène la vie des marins dans les îles  anglo-normandes.
Le présent dessin fut utilisé pour illustrer une des éditions du roman ; mais le manuscrit de celui-ci, conservé à la Bibliothèque nationale de France, contient nombre d'autres superbes feuilles consacrées plus directement à l'illustration du texte. 
                    ???

Et pour ma mémoire .... bien ancré .. à la Pierre noire, pinceau et lavis brun et rehauts de gouache blanche. Partiellement mis au carreau:. le portrait de Louis de France, duc de Bourgogne devant le siège de Nimègue.
35,5 x 28,5 cm  de Hyacinthe Rigaud et son atelier.

Le duc de Bourgogne était le petit-fils de Louis XIV et le père du futur Louis XV.
Il représentait l'espoir de la monarchie, mais décéda brusquement en 1712.
Le dessin de Rigaud, en rapport avec le portrait peint qui fut répété à plusieurs exemplaires, date d'environ 1707.
 On appréciera particulièrement la beauté des mains et la  virtuosité des rehauts de gouache blanche qui contribuent à renforcer les effets lumineux.

 Scénographie Agence NC -  Nathalie Crinière assistée de Maëllys Chevillot

Graphisme d'exposition et livret 
c-album - Anna Radecka et Tiphaine Massari

 Eclairage
gélatic - Gérard Karlikow



                                    Peinture issue du dessin