Elle vient à la suite des premiers de mes reportages au British Museum sur lesquels je reviendrai plus tard.
http://www.rts.ch/info/culture/arts-visuels/8004752-une-exposition-au-latenium-propose-de-redecouvrir-palmyre-vue-du-ciel.html
Avez-vous remarqué que les prénoms de ces peintres célèbres n'accompagnent pas toujours leur nom
on dit "Claude Monet" mais seulement" Gauguin" on dit "Zurbaran" mais "Jacob Van Ruysdael" et l'on dit Rubens tout court rarement précédé des deux prénoms des deux disciples .
On va voir ce que j'ai retenu de ce grand voyageur, l'Italie, Venise où il admire Titien, Tintoret et l'on dit plus souvent "le Titien "et Michel- Ange ; mais aussi l'Espagne. Amateur d'art il collectionne les marbres et les camées.
Mais il est avant tout "Flamand". Bien que considéré comme "conservateur" dans son style, les influences italiennes ne sont plus dans son pinceau dés les années 1608.
Il crée un véritable atelier autour de son art où chaque élève se charge d'un détail, paysage ou animal, fruit ou armure qu'il reportera sur la toile maîtresse, Rubens se chargeant de la touche finale.
Ses épouses tour à tour Isabelle Grant, ( puis après le décès de celle-ci de la peste,) Héléne Fourment sont ses modèles. Lui aussi ne se contente pas d'être peintre et de la Cour, mais aussi graveur ; il est aussi fin diplomate, collectionneur, archéologue, polyglotte et lettré, qualité qui transparaît dans sa correspondance avec les humanistes, les savants et les seigneurs de toute l'Europe.
Dans la cour de sa demeure, sur un frontispice il avait fait graver :
Orandum est, sit sana in corpore sano,
Fortem posce animum, et mortis terrore carrentem.
Nesciat irasci, cupiat nihil.
Decimus Junius Juvenalis
Un triomphe Romain 1630
The watering Place 1615-22
Le Jugement de Pâris. 1632
La Chasse au lion, étude
et pour terminer le portrait de Ludovicus Nonnius (1553 1645)
auteur du Diaeteticon, tout premier livre dédié à la médecine, sous la garde du buste d'Hippocrate.