jeudi 26 novembre 2015

lectures

Quelques uns des tableaux qui m'ont le plus attiré par leur originalité, aucun de ces modèles ne s'intéresse à autre chose qu'à sa lecture.


































j'ose le rapprochement puisque dans le texte il est fait allusion au "rococo" du suivant, terme à la consonance péjorative pour moi alors que ce tableau très mal photographié est ravissant.
 Fleurs aux teintes fraiches  et délicates et le pissenlit est prêt à s'envoler.







mercredi 25 novembre 2015

autres portraits





















 et deux Ceruti que je rapproche














 On s'arrête pile devant ce Frans Halz à cause de sa touche très moderne qui se démarque des autres peintures. (la photo rend la peinture lisse alors q'elle a en réalité beaucoup de relief)


Portraits, encore

 Je serais tentée de regrouper  des tableaux qui ne sont pas voisins mais du même peintre, par exemple les "Greuze" ou même de vous montrer des "pendants" qui ne figurent pas dans cette exposition, mais ne rajoutons pas encore plus de fantaisie  aux fantaisies !...
Vous aimez les peintures ?
Pour l'instant ce sont des tableaux vivants que je lorgne du coin de l'oeil en commençant cet article, un pinson des bois avec son bec puissant et pointu qui vole leur pitance aux mésanges;  j'aurai le loisir de vous le montrer plus tard.








 J'ai beaucoup aimé le suivant peut-être parce qu'il allie mes deux amours, l'art et la nature










Les cadres sont souvent somptueux, celui-ci ne bénéficie que d'une simple baguette mais cela est peut-être justifié par son grand format.

C'est un plaisir de refaire ce parcours avec vous, c'est à chaque "clic" une nouvelle découverte.









Je vous donne le lien pour voir son "pendant" à Valencia. Mais je trouve celui-ci plus "puissant"

http://www.bne.es/es/Micrositios/Exposiciones/Gongora/Exposicion/Seccion3/sub1/Obra08.html?origen=galeria


                         A DO RA BLE  !
 Bien sûr la suite demain, ou peut-être ce soir pour gagner du temps avant une nouvelle absence pour un colloque sur l'Humanisme et mon inscription à l'atelier " Anthropocène et colibris comment réconcilier l'homme avec la nature."


http://www.tbs-education.fr/fr/actualites/colloque-quel-humanisme-pour-demain-avenir-de-homme-dans-nos-societes






mardi 24 novembre 2015

Quelques "figures de fantaisie" suite

 Toujours à contre-courant", ma visite, et c'était bien hier "à contre-courant" suivant mes habitudes d'aller prendre le pouls de l'exposition, ma façon d'y pénétrer, de m'en imprégner,  loin de la déambulation sage et régulière des visiteurs, très nombreux d'ailleurs et c'est dire l'engouement que suscite cette exposition.
 J'ai donc bouleversé la thématique proposée, sauté plusieurs tableaux devant lesquels s'agglutinaient trop d'admirateurs, pour y revenir, l'espace s'étant libéré.
 Allez-vous réussir à me suivre dans ce parcours fantaisiste au milieu des figures de fantaisie?




 C'est en quelque sorte un "pass" que je vous offre car vous allez pouvoir rentrer à plusieurs reprises, au musée.
















Mais rien ne vaut la confrontation avec le tableau lui-même, d'ailleurs tous remarquablement restaurés.
peut-être une invite à venir passer les fêtes de Noêl à Toulouse !















 encore un doigt levé,  menaçant ....

 et sur le thème de la séduction ce dernier pour aujourd'hui.




lundi 23 novembre 2015

"Ceci n'est pas un portrait"



 Mais, non, ce ne sont que des portraits, mais l'intention des commissaires de cette exposition est de nous montrer au travers des figures peintes plus que des portraits, des situations, des sentiments, des postures, d'ailleurs ils vous l'expliquent très bien.

 http://www.augustins.org/-/ceci-n-est-pas-un-portrait-presse

https://enfilade18thc.files.wordpress.com/2015/10/cp_figures_fantaisie.pdf

 Ce soir, je ne fais que vous faire entrer au musée,  le cadre merveilleux des Augustins où je ne manque jamais d'aller saluer cette ravissante et très connue vierge à l'enfant.

sur des calcaires malheureusement décapités, un dragon.








 un autre, celui que St Michel terrasse









 puis un "miraculeux" rayon de soleil qui
 vient éclairer le visage de cette Marie-Madeleine ( XV ème)









J'ai bien "touné autour" de ce gracieux Mercure ( copie très réussie du XVI ème
 d'un Jean de Bologne)
 qui s'élance vers les voutes des Augustins



















 Demain,  quelques "figures" choisies , je l'avoue, quelque fois pour la notoriété du peintre;
mais on ne résiste pas à un  Murillo,  un Fragonard ou un Tiepolo.









jeudi 19 novembre 2015

Le Tatzelwurm

 Mes enfants adorent que je leur raconte des événements survenus dans mon existence, alors, avant d'aborder ce chapitre  du "Tatzelwurm ":
 une petite anecdote qui ne date pas d'hier, mais dont je me souviens comme si c'était d'hier !!..
 C'était un temps où j'étais provençale, où l'autoroute n'existait pas encore et où relier Marseille ou Aix-en-Provence  à Toulouse prenait beaucoup de temps, surtout en Land-Rover, il fallait donc prévoir une petite halte pour les "nécessités".
C'était à peu près à la hauteur des grandes sculptures qui dominent maintenant l'autoroute,  "les chevaliers cathares" après Narbonne; je m'enfonce dans la garrigue et au moment du rhabillage arrive un énorme lézard, ( les 50 à 60 cm il les faisait bien) presque aussi gros qu'un petit crocodile, un peu vert, si je me souviens bien,  moins courageuse que maintenant, j'ai pris mes jambes à mon cou, et je cours encore !!!
 Je vous assure que ce n'est pas une histoire "marseillaise"

   "En 1789, un nommé Dorfeuille publie, à Saint-Maixent, une brochure concluant à l'existence réelle des Dragons, mais il pense que l'espèce a été détruite.
En 1820, Eugène Salverte consacre un savant ouvrage aux "dragons et serpents monstrueux qui figurent dans un grand nombre de récits fabuleux ou historiques".
Car aussi étonnant qu'il y paraisse, les chroniques draconiennes ne s'arrêtent pas au XVIII ème siècle. Depuis cette époque, des rumeurs n'ont jamais cessé de faire état d'un petit monstre inconnu, très rare, très véloce, agressif, qui survivrait dans des zones isolées, rocailleuses, désertiques des Alpes, et particulièrement dans les Tyroliennes.
A vrai dire, les dimensions de la bête n'auraient aucun rapport avec celles que lui prête la légende, mais, quand à son existence, B. Heuvelmans estime qu'il est difficile de la mettre en doute, attendu qu'à" une enquête menée dans les années 30, par des journaux locaux et des magazines scientifiques, a permis de rassembler une soixantaines de témoignages.
Tous s'accordent pour dire que l'animal mesure entre 60 et 90 cms, qu'il est dans l'esemble de forme cylindrique, la partie postérieure de son corps se terminant assez brusquement.
Sa teinte est brunâtre sur le dos et plus claire sur le ventre.
Il a la queue courte et ramassée, son cou n'est pas marqué par un étranglement, sa tête est épaisse et garnie de gros yeux globuleux. Ses pattes sont si grêles et si petites que d'aucuns sont allés jusqu'à prétendre qu'il n'a pas de membres postérieurs.
On lui prête aussi des écailles, mais cela n'est pas toujours confirmé. En tout cas il siffle comme un serpent.
En 1908  un chasseur professionnel rencontra la bête en Haute-Styrie vers 1500 mètres d'altitude.
" Elle avait l'air d'un ver monstueux de 50 cm de long et de 8 cm d'épaisseur, mais qui aurait quatre pattes minuscules.
Connaissant la réputation du reptile, le chasseur dégaina son couteau avant de s'en approcher.
Dès qu'il fut assez près, l'animal lui sauta au visage. L'homme lui porta quelques violents coups de couteau, mais la lame pénétrait avec peine la peau coriace"

Finalement la "Chose" disparut dans un trou .
En avril 1929, un instituteur autrichien, non loin de la grotte du Tempelmauer, aperçut tout à coup
"un animal serpentiforme étendu sur l'humus pourrissant.
Sa peau était presque blanche, non couverte d'écailles mais lisse.
Sa tête était aplatie et l'on voyait deux pattes très courtes à la partie antérieure du corps.
Il ne faisait pas un mouvement mais ne cessait de me fixer dans les yeux remarquablements grands; sa longueur n'excédait pas 40 à 45 cm de long"
Cet être, apparemment cavernicole, s'éclipsa peu après dans un pertuis.
 Bref le Tatzelwurm, dénommé aussi suivant les vallées ; Beiss, Bisam, Schneckender, Daazl, Praatzel, Stoll, Wurm (reptile en vieil allemand) etc, paraît exister réellement.
S'agit-il d'un ophisaure (sorte d'orvet géant) d'un seps ou d'une espèce d'héloderme encore inconnu en Europe ?
 La question reste pendante, comme celle de savoir si le Tatzelwurm a jamais pu être confondu avec un dragon.
Car il y a vraiment de la différence."

Grandes et inestimables Chroniques des Dragons

    "Nous en arrivons à présent au représentant le plus redoutable et assurément le plus pittoresque de la faune fantastique des montagnes : le Dragon, avec majuscule obligatoire.
"Pas de montanes sans dragons" assurait
J. Grand-Carteret qui songeait surtout en l'occurence à celles de la Suisse.
Mais l'observation est valable en beaucoup d'autres points de la planète puisqu'on relève la piste du monstre aussi bien dans les chaînes chinoises ou japonaises que dans l'Himalaya, les Rocheuses, le Caucase, les montagnes de Perse ou d'Indonésie, ou d'Australie, ou de Patagonie, les Pyrénées etc.
Tandis que chronologiquement, l'une des premières allusions date du Paléolithique supérieur, avec le grand reptile ailé de la Baume latrone; et les plus récentes, du XX ème siècle, avec les histoires de 'tatzelwurm"
(renvoi à l'Annexe VI que je n'omettrai pas d'adjoindre un peu plus tard).

Qu'est-ce au juste qu'un dragon?
Un serpent qui a justement cessé de serpenter, étant désormais muni de pattes, ou d'ailes, ou des deux; ou bien encore de nageoires s'il est aquatique.
(Ces morphologies fabuleuses font immédiatement penser aux reptiles de l'Ere secondaire dont la présence ne coïncide pas, en principe, avec celle de l'Homo sapiens.
Toutefois l'opinion de certains scientifiques modernes est beaucoup plus nuancée qu'à la fin du XIX ème siècle.
Ils estiment non seulement qu'une telle rencontre n'est pas une impossibilité biologique, mais encore que certains représentants de cette faune hallucinante pourraient avoir vécu jusqu'à notre ère.
Il en résulte que la légende des dragons a pu elle aussi se fonder sur des apparitions réelles; ce qui n'exlut pas l'existence des sources purement mythiques.)
L'adjonction d'éléments permettant au corps reptilien de s'arracher à l'étreinte de la pesanteur, de ne plus"marcher sur son ventre" modifie singulièrement la nature de l'animal fabuleux.

  Il s'agit désormais d'une forme composite qui additionne parfois les valeurs du reptile, du mammifère (taureau, lion) et de l'oiseau.
Il est cuirassé et crache le feu.
Si le serpent est d'abord "celui d'en-bas" le dragon, lui, se présente non moins essentiellement comme une incarnation dynamique, un symbole d'énergie, quel qu'en soit par ailleurs le sens, positif ou négatif, maléfique ou bénéficient.
Il est vrai qu'en Occident la qualification, à cause du revêtement satanique, est péjorative.