lundi 8 septembre 2014

L'Océan

 oui, mais lequel ?  ce soir, celui de l'Atlantique

et
                               Du matin au soir
                             Le voyage du soleil.
                              Des voiles au vent.
                                                           I

                            le lever


                                le coucher            

Petite parenthèse,  fin d'été, où il faut reprendre le travail, en attendant d'autres

 découvertes, d'autres expéditions, jamais bien loin..



 C'est quand la tourmente se déchaîne comme hier soir, coup de vent, grêle, branches arrachées, pots renversés que ces images du lever puis du coucher de soleil, me rappellent que l'été reviendra.




Debussy rend bien le mouvement des vagues.



dimanche 7 septembre 2014

Les Rennes

Ne pensez pas à ces cervidés des grands froids, non, il s'agit de:

 Rennes les Bains et Rennes le Château



hermétique à tout ésotérisme, j' y amène des visiteurs et je finis par bien connaître le coin.



Il s'agissait cette année d'aller se baigner et en fait d'ondines ce fut la chamante Marie qui n'a pas effrayé les truites peu sauvages de la Fontaine des amours.



J'aime ce coin de mes ancêtres wisigoths et les mystères qui entourent Rennes le Château ne m'intéressent qu'à travers les livres de Jules Verne.

                                       librairie de Rennes le château

Il y eut une année où j'ai rencontré dans la petite église une équipe de tournage italienne qui filmait Marie-Madeleine.



 De la terrasse, vue sur  le St Barthélémy qui semble cracher un nuage sulfureux....




Aucune sensation particulière lors des escalades de Bugarach, hormis une année où le vent soufflait si fort que j'ai cru m'envoler !!


 En quête d'originalité, dans le village, je n'ai trouvé que quelques plantes.


samedi 6 septembre 2014

Haï-Kaï inédits

Plongée hier dans les "Papiers de famille" pour une prochaine lecture publique
 des souvenirs d'un "poilu" de 1914 nommé Albert Dambies et surprise..! bien plié un papier "par avion" couvert d'une quarantaine d'Haï-kaï signés:

 René Druart, Avril- Juin 1956

    Images du Japon

de son dernier voyage au Japon, alors, inédits, à vrai dire, je n'en sais rien.. en tout cas de ma part, oubliés.
 Je ne vais vous faire aujourd'hui voyager qu'avec votre imagination car je n'ai pas de photos à vous proposer à l'appui.

 J'en choisis quelques uns, qui, dans la mienne, affichent des images. 

  Entre les rangées de collines,
Vaporeuses,
Montent les brumes du soir.                                                 Sur le Tokaïdo

 Gué en rondelles de pierre,
A fleur d'eau,
Comme des feuilles de lotus                                               Kyoto. Pavillon d'or

 Le moine-mendiant bouddhiste
A soulevé son chapeau-cage
Pour reluquer ma fille.                                                       Kyoto Yasaka Schrin

  Avec tes rapes d'acier,
Vallée du Daiya,
Ne te referme pas sur nous.                                                 Environs de Nikko                                           
  En route vers les temples,
De plus en plus crotté,
Va le blanc pélerin.                                                    Takamatsu. Plateau Yashina


  Là, des poupées en carton.
Plus loin, des poupées de chair.
C'est la foire d'Asakusa!                                                                Tokyo.

 etc.....

                                 Paysages en pots.
                               Voyage éternisé
                                  Sur le Tokaïdo

vendredi 5 septembre 2014

Les ours


 N'y a-t- il pas une tristesse pensive dans ce regard?

Ils vont bien, quoique je perçoive quelque changement dans leur pelage, leur environnement immédiat est un peu pelé sous leur va et vient, je n'ai pas rencontré cette année leur soigneur.



 Leur attitude presque humaine attire toujours la sympathie mais on ressent pleinement leur nature sauvage.



Si les conditions de captivité  se font sous les meillleures conditions, c'est quand même la prison et ils n'ont plus droit aux myrtilles qui couvrent les sous-bois de cette région magnifique, non plus de goûter aux champignons.



 ni de se vautrer dans les bruyères ou les herbes folles.



Mais si, mais si, François ! c'en est bien un, il n'était pas là l'an passé mais il se cache et sans doute remâche sa malchance !!!



Les loups s'y sont fait et au lieu d'arpenter avec désespoir les lisières de leur nouveau petit territoire, attendent patiemment leur pitance.



Moi qui adore "crapahuter" en liberté, c'est un pincement au coeur!


mercredi 3 septembre 2014

Mélange d'art

S'il en est bien un, c'est celui du Monastère de San Juan de Duero où l'on retrouve là, l'art Roman, arabe et mudejar, qui se marient avec harmonie.
Siège de l'Ordre militaire des Hospitaliers de St Jean de jérusalem.



Longtemps lieu de résidence du poète Antonio Machado, Soria se situe dans une boucle du Duero, cet édifice le borde.

Ses rivages lui ont sans doute inspiré ce beau poème;

Alamos del amor que tuvisteis
de ruisenores vuestros ramas llenas
àlamos que sereis manana liras
del viento perfumado en primavera
àlamos del amor cerca del agua
que corre y pase y suena
àlamos de las margenas del Duero
Conmigo vais, mi corazon os lleva.
                                                A. Machado

Peupliers dont les rameaux s'emplirent de  rossignols
 peupliers qui serez demain les lyres 
du vent parfumé au printemps
peupliers de l'amour près de l'eau
 qui court et passe et dort
peupliers des rives du Duero
 vous allez avec moi, mon coeur vous porte.

et comme ces arches sont à l'air libre, l'atmosphère est très différente de celle d'un bâtiment clos.


Clin d'oel à Machado, ces arches de bois qui soutiennent les ramures


                           
                                  ce mélange d'art est unique en Espagne

l'intérieur est aussi curieux, deux petites constructions viennent se placer de part et d'autre de l'abside.

Pour en savoir plus:
http://www.lafronteradelduero.com/Paginas/sanjuandeduero.html


lundi 1 septembre 2014

Inattendu

J'ai aussi eu envie de vous dire surprenant,  anachronique, de trouver "Du Néolithique à Mao" une expo dans la cathédrale de Santo Domingo de la Calzada. .... et de passer de la tribune du coq à l'âne....




 Juste un petit  instant d'adaptation pour passer d'une culture à une autre .


Comme on dit" du bout des lèvres" je vous dirai que je l'ai parcourue du bout des yeux...hormis quelques objets qui ont plus particulièrement attiré mon attention, voici donc ma petite sélection.

Je vous ai sûrement dit que je m'échappais souvent au Musée Guimet lorsque j'habitais Paris, cet art m'est donc familier.


J'adore ces reflets qui viennent perturber l'image proposée et suggérent autre chose:

 fenêtres ouvertes sur d'autres perspectives où comme des fantômes seules les photos révèlent la présence.



"Le dragon  cavalcade avec la force des  nuages mais sans la force des nuages
                                    le dragon n'est pas plus qu'un ver".





Igea

Pourquoi reparler d'Igea?
 parce que ce Palais du Marques de la Torre est surprenant par sa taille et sa situation. Malheureusement l'intérieur est inaccessible aux visiteurs et il y a des raisons. (un trésor, parait-il, y est caché)

 Pourquoi m'a-t-il tant intéressé?
 parce que en pleine Rioja, c'est ici d'huile d'olive qu'il est question.

Ce palais est la construction civile la plus importante de la Rioja, de style florentin, il date du XVIII ème siècle.
Don José Ovejas y Diez n'en était pas à son premier palais dans ce village dont il était originaire mais ses fonctions de Gouverneur et Capitaine  de Arica au Pérou lui avaient apporté suffisamment de richesses pour faire appel aux meilleurs bâtisseurs espagnols et italiens. (1682-1732).



Les matériaux employés, basalte noir, albâtres, fers forgés de Bilbao assurent à cette construction de quatre étages, 500 mètres carrés au sol, une pérennité à toute épreuve.
 Il faillit toutefois être désossé ( des acheteurs français achetèrent pour 400.000 pesetas le portail principal et en fournirent une copie approximative), mais le Gouvernement le classe en 1983 Monument Historique National, le mettant ainsi à l'abri  des acheteurs.

Souvenez-vous du Palais Renaissance de Penaranda de Duero....

 Le marquis avait donc les moyens et beaucoup d'oliveraies, sa production ne pouvant subir les retards préjudiciables des pressoirs publics, il décide de la fabrication de pressoirs dans les sous sols de son propre palais avec une traction animale et l'autre hydraulique (1752)

 J'ai déjà eu le privilège de visiter  dans une maison privée près de Besalù,(Catalogne) ce type d'installation.

Mais je n'ai pas encore compris pourquoi on l'appelle (trujal de sangre) littéral,
pressoir de sang.... le sang des olives ?


 http://www.riojapatrimonio.com/docs/IgeaCasaTorre.pdf