Voici d'autres chants que les Sardanes, les habaneras:
http://www.youtube.com/watch?v=czRC89y5gSc
http://www.costabravarentalboats.com/habaneras-de-calella-celebres-chants-marins/?lang=fr
Ce sont probablement les indianos qui ont amené la habanera de Cuba.
les nuits d'été à Calella de Palafrugell.
"Au milieu du 19ème siècle, la Habanera s'est répandue en Europe et en Amérique où, étrangement, elle eut un succès plus important qu'à Cuba.
Voici comment elle est arrivée en Europe : elle a été ramenée par les
marins en Espagne où elle devint très populaire. Le compositeur
Sebastián Iradier composa alors l'une des plus célèbres Habaneras intitulée La Paloma vers 1860. Titre qui fit en partie le grand succès de la Habanera. Elle est alors dansée par toutes les classes de la société. Jules Massenet l'inclut même dans son ballet dans Le Cid (1885). Elle est également très appréciée dans les salons français et anglais. La Habanera se retrouve alors dans beaucoup de compositions de musique classique comme, par exemple, dans Carmen de Georges Bizet (1875), dans Havanaise de Camille Saint-Saëns (1887), dans Vocalise-Étude en forme de Habanera de Maurice Ravel (1907) ou dans Habanera for orchestra d'Emmanuel Chabrier. Des musiciens espagnols comme Manuel de Falla ou Isaac Albeniz ont également composé des Habaneras.
Pour ce qui est de son expansion en Amérique, c'est à partir de 1840
qu'elle commence à se retrouver au Mexique, au Vénézuela, à Puerto Rico.
En Argentine, le rythme de la Habanera donnera naissance plus tard au Tango (il est joué avec une accentuation de tous les temps). Les premiers Tangos comme El Choclo (1903) ou La Morocha (1904) contiennent déjà ce rythme."
ne manquez pas le final
http://youtu.be/ZCArm0G7jYs
et la coutume des "castellers" pyramides humaines
http://www.catalunya-tradiciones.com/paginas/castellers.php
J'ai enfin retrouvé ma photo d'Altafulla, les Castellers
lundi 17 mars 2014
suite du voyage
Je me demande quel est l'artiste catalan qui pourrait accompagner la présentation de cette fin de voyage, beaucoup de noms me viennent à l'esprit:
petit port de Llançà où l'on peut déguster le "cremat", l'irish coffee catalan..
sans la crème....rhum à la place du whisky..
vous pouvez ouvrir un "you tube" et écouter en lisant quelque morceau d'Albeniz, de Pablo Cazals ou de Jordi Savall ou bien encore les chansons engagées contre la dictature de Lluis Llach ou une grande symphonie dirigée par Jean-Claude Casadesus.
phare de Sant Sébastià, le plus haut de la côte Catalane.
mais pour moi, à l'instant, le grand Miquel Marti i Pol, ami de Lluis Llach.
À cet instant même (Ara mateix)
À cet instant même, j'enfile cette aiguille
avec le fil d'un propos que je tais et je me mets à ravauder.
Aucun des miracles qu'annonçaient les très éminents prophètes
n’est advenu et les années défilent vite.
Du néant à si peu, toujours face au vent, quel long chemin d'angoisse et de silences.
Et nous en sommes là: mieux vaut le savoir et le dire,
les pieds bien sur terre et nous proclamer les héritiers d’un temps de doutes
et de renoncements où les bruits étouffent les paroles
et la vie en miroirs déformés.
Plaintes et complaintes ne servent à rien,
pas plus que cette touche d'indifférente mélancolie,
qui nous servent de gilet ou de cravate pour sortir.
Nous avons si peu et nous n'avons rien d’autre :
un espace concret d'histoire qui nous est octroyé,
et un minuscule territoire pour la vivre.
Redressons-nous encore une fois et faisons tous entendre
notre voix, solennelle et claire.
Crions qui nous sommes et tous l'entendrons.
Après tout que chacun s'habille comme bon lui semble, et en avant !
Car tout reste à faire et tout est possible.
Que cette sérénité soit claire en nous
qui fait résonner tant d’échos jusqu’alors impossibles.
Saisissons-la clairement et volontairement afin que nous emplisse
tout l’espace réel de cet instant même,
l’espace où le hasard ne doit pas être
où tout est vieux, et triste et nécessaire
Nous avons tourné la page depuis si longtemps,
et pourtant certains s'obstinent encore
à relire toujours le même passage.
Le secret c'est peut-être qu'il n'y a pas de secret
et que nous avons parcouru ce chemin tant de fois
qu'il ne saurait plus surprendre personne;
peut-être faudrait-il casser l’habitude en faisant un geste fou,
quelque action extraordinaire qui
renverserait le cours de l'histoire.
Peut-être aussi que nous ne savons pas su profiter
du peu que nous avons ici-bas: qui sait?
Qui donc à part nous - et chacun à notre tour -
pourrait créer à partir des limites d'aujourd'hui
ce domaine de lumière où tout vent s'exalte,
l'espace de vent où toute voix résonne?
Notre vie nous engage donc publiquement;
publiquement et avec toutes les indices.
Nous serons ce que nous voudrons être.
En vain fuyons-nous le feu même puisquei le feu nous justifie.
Très lentement la noria pivote sans fin,
et passent les années et passent les siècles, l'eau monte
jusqu’au plus haut sommet et, glorieusement, diffuse la clarté partout.
Très lentement alors et sans fin descendent les godets pour recueillir davantage d'eau.
L'histoire ainsi s'écrit. De le savoir
ne peut étonner ou décevoir personne.
Trop souvent nous regardons en arrière
et ce geste trahit notre angoisse et nos défaillances.
La nostalgie, vorace, trouble notre regard et glace au plus profond nos sentiments.
Entre toutes les solitudes, voilà bien la plus noire, la plus féroce, persistante et amère.
Il convient de le savoir comme il convient aussi
de penser à un avenir lumineux et possible.
Pas de levant éblouissant, pas de couchant solennel.
Mieux vaut savoir qu'il n'y a pas de grand mystère,
pas plus que d'oiseau aux ailes immenses pour nous sauver;
rien de tout ce que si souvent ont prophétisé
d'une voix insensible tant de noirs devins.
Posons une main sur l'autre, les années renforceront chacun de nos gestes.
Nous partagerons noblement, les mystères et les désirs secrètement enfouis en nous
dans l'espace de temps où l'on nous permettra de vivre.
Nous partagerons les projets et les soucis, les heurs et les malheurs,
et l'eau et la soif, avec grande dignité, et l'amour et le désamour.
C'est tout cela, et plus encore, que doit nous donner
la certitude secrète, la clarté désirée.
Ni lieu, ni noms, ni d'espace suffisant pour replanter la futaie,
pas plus que de fleuve qui remonte son cours et redresse notre corps au-delà de l'oubli.
Nous savons tous bien qu'il n'y a de champ libre
pour aucun retour ni sillon dans la mer à l'heure du danger.
Posons des jalons de pierre tout le long des chemins,
jalons concrets, de profond accomplissement.
Avec la clef du temps et une grande souffrance,
voilà commenous pourrions gagner le combat
que nous livrons depuis si longtemps, intrépides.
Avec la clef du temps et peut-être seuls,
accumulant en chacun la force de tous et la projetant au-dehors.
Sillon après sillon sur la mer sans cesse recommencée,
pas après pas avec une volonté d'aurore.
Nous préservons du vent et de l'oubli.
l'intégrité de ces quelques espaces, ces
ambitions où nous nous sommes vus croître et lutter.
Et maintenant, quel sombre refus, quelle lâcheté
éteint l'ardeur d'une énergie renouvelée
qui nous faisait presque désirer la lutte?
Du fond des ans nous hèle, turbulente,
la lumière d'un temps d'espoir et de vigueur.
Nous changerons tous les silences en or et tous les mots en feu.
Dans la peau de ce retour s’accumule la pluie, et les efforts
effacent certains privilèges.
Lentement nous émergeons du grand puits sur les lierres,
et à l'abri d'un désastre.
Nous changeons la vieille douleur en amour
et, solennels, nous le léguons à l'histoire.
Le domaine de tous les domaines, adaptation libre à partir du texte révisé pour Lluis Llach, Ara mateix.
petit port de Llançà où l'on peut déguster le "cremat", l'irish coffee catalan..
sans la crème....rhum à la place du whisky..
vous pouvez ouvrir un "you tube" et écouter en lisant quelque morceau d'Albeniz, de Pablo Cazals ou de Jordi Savall ou bien encore les chansons engagées contre la dictature de Lluis Llach ou une grande symphonie dirigée par Jean-Claude Casadesus.
phare de Sant Sébastià, le plus haut de la côte Catalane.
mais pour moi, à l'instant, le grand Miquel Marti i Pol, ami de Lluis Llach.
À cet instant même (Ara mateix)
À cet instant même, j'enfile cette aiguille
avec le fil d'un propos que je tais et je me mets à ravauder.
Aucun des miracles qu'annonçaient les très éminents prophètes
n’est advenu et les années défilent vite.
Du néant à si peu, toujours face au vent, quel long chemin d'angoisse et de silences.
Et nous en sommes là: mieux vaut le savoir et le dire,
les pieds bien sur terre et nous proclamer les héritiers d’un temps de doutes
et de renoncements où les bruits étouffent les paroles
et la vie en miroirs déformés.
Plaintes et complaintes ne servent à rien,
pas plus que cette touche d'indifférente mélancolie,
qui nous servent de gilet ou de cravate pour sortir.
Nous avons si peu et nous n'avons rien d’autre :
un espace concret d'histoire qui nous est octroyé,
et un minuscule territoire pour la vivre.
Redressons-nous encore une fois et faisons tous entendre
notre voix, solennelle et claire.
Crions qui nous sommes et tous l'entendrons.
Après tout que chacun s'habille comme bon lui semble, et en avant !
Car tout reste à faire et tout est possible.
Que cette sérénité soit claire en nous
qui fait résonner tant d’échos jusqu’alors impossibles.
Saisissons-la clairement et volontairement afin que nous emplisse
tout l’espace réel de cet instant même,
l’espace où le hasard ne doit pas être
où tout est vieux, et triste et nécessaire
Nous avons tourné la page depuis si longtemps,
et pourtant certains s'obstinent encore
à relire toujours le même passage.
Le secret c'est peut-être qu'il n'y a pas de secret
et que nous avons parcouru ce chemin tant de fois
qu'il ne saurait plus surprendre personne;
peut-être faudrait-il casser l’habitude en faisant un geste fou,
quelque action extraordinaire qui
renverserait le cours de l'histoire.
Peut-être aussi que nous ne savons pas su profiter
du peu que nous avons ici-bas: qui sait?
Qui donc à part nous - et chacun à notre tour -
pourrait créer à partir des limites d'aujourd'hui
ce domaine de lumière où tout vent s'exalte,
l'espace de vent où toute voix résonne?
Notre vie nous engage donc publiquement;
publiquement et avec toutes les indices.
Nous serons ce que nous voudrons être.
En vain fuyons-nous le feu même puisquei le feu nous justifie.
Très lentement la noria pivote sans fin,
et passent les années et passent les siècles, l'eau monte
jusqu’au plus haut sommet et, glorieusement, diffuse la clarté partout.
Très lentement alors et sans fin descendent les godets pour recueillir davantage d'eau.
L'histoire ainsi s'écrit. De le savoir
ne peut étonner ou décevoir personne.
Trop souvent nous regardons en arrière
et ce geste trahit notre angoisse et nos défaillances.
La nostalgie, vorace, trouble notre regard et glace au plus profond nos sentiments.
Entre toutes les solitudes, voilà bien la plus noire, la plus féroce, persistante et amère.
Il convient de le savoir comme il convient aussi
de penser à un avenir lumineux et possible.
Pas de levant éblouissant, pas de couchant solennel.
Mieux vaut savoir qu'il n'y a pas de grand mystère,
pas plus que d'oiseau aux ailes immenses pour nous sauver;
rien de tout ce que si souvent ont prophétisé
d'une voix insensible tant de noirs devins.
Posons une main sur l'autre, les années renforceront chacun de nos gestes.
Nous partagerons noblement, les mystères et les désirs secrètement enfouis en nous
dans l'espace de temps où l'on nous permettra de vivre.
Nous partagerons les projets et les soucis, les heurs et les malheurs,
et l'eau et la soif, avec grande dignité, et l'amour et le désamour.
C'est tout cela, et plus encore, que doit nous donner
la certitude secrète, la clarté désirée.
Ni lieu, ni noms, ni d'espace suffisant pour replanter la futaie,
pas plus que de fleuve qui remonte son cours et redresse notre corps au-delà de l'oubli.
Nous savons tous bien qu'il n'y a de champ libre
pour aucun retour ni sillon dans la mer à l'heure du danger.
Posons des jalons de pierre tout le long des chemins,
jalons concrets, de profond accomplissement.
Avec la clef du temps et une grande souffrance,
voilà commenous pourrions gagner le combat
que nous livrons depuis si longtemps, intrépides.
Avec la clef du temps et peut-être seuls,
accumulant en chacun la force de tous et la projetant au-dehors.
Sillon après sillon sur la mer sans cesse recommencée,
pas après pas avec une volonté d'aurore.
Nous préservons du vent et de l'oubli.
l'intégrité de ces quelques espaces, ces
ambitions où nous nous sommes vus croître et lutter.
Et maintenant, quel sombre refus, quelle lâcheté
éteint l'ardeur d'une énergie renouvelée
qui nous faisait presque désirer la lutte?
Du fond des ans nous hèle, turbulente,
la lumière d'un temps d'espoir et de vigueur.
Nous changerons tous les silences en or et tous les mots en feu.
Dans la peau de ce retour s’accumule la pluie, et les efforts
effacent certains privilèges.
Lentement nous émergeons du grand puits sur les lierres,
et à l'abri d'un désastre.
Nous changeons la vieille douleur en amour
et, solennels, nous le léguons à l'histoire.
Le domaine de tous les domaines, adaptation libre à partir du texte révisé pour Lluis Llach, Ara mateix.
dimanche 16 mars 2014
Surier
ou Corsier ou Quercus suber occidentalis et très précisèment "el Suro" et pour tout dire le liège.
robe de liège
Je vous ai vanté les mérites de l'olivier mais le chêne liège, arbre familier de mon enfance dans les Landes est tout aussi généreux.
On trouve encore son exploitation dans les Landes exactement "Au liègeur de Soustons" ou Liègisol, entre autres.
Si le sujet vous intéresse, sur Google ouvrez le livre de Pierre Vilar:
" l'Espagne et le commerce mondial du liège".http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1934_num_43_243_10561
C'est de la subériculture espagnole de cet arbre que je veux vous parler.
Les vertus du liège sont nombreuses et cet arbre que l'on dépouille de son écorce tous les 12 ans( disons entre 10 et 15 ans) donne le maximum de sa production à 30 et 40 ans.
Vous pensez forcèment aux bouchons mais il y a aussi les plaques d'isolation thermique ou sonores par exemple.
Sa production est moins importante qu'autrefois et la charmante hôtesse du splendide Musée du liège à Palafrugell n'a pas su me citer les lieux actuels d'exploitation.
Le Musée est situé dans un superbe monument, la fabrique Miquel Vincke i Meyer, en 1900 à Palafrugell. Plus d'1 million de bouchons (tapones) par jour sortaient de cette usine et plus de 1500 ouvriers étaient employés.
C'est tout un art de "déshabiller" cet arbre sans le blesser.
Les haches utilisées portent des noms différents suivant les provinces.
Plus d'infos ?
samedi 15 mars 2014
De toutes les couleurs
La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
George Sand.
A Aurore .
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.
Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.
Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
George Sand.
A Aurore .
jeudi 13 mars 2014
Dans les allées
Je vois que ce jeune poète a saisi l'atmosphère des lieux et bien traduit les sentiments de Josep Pla!
Si nous avions partagé les émotions de la tempétuosité, je dirai plus, de l'agression des éléments, cet hiver, j'aurais aimé partager aussi, avec toi, l'alternance de quiètude du jardin avec la tourmente de la veille qui tordait la végétation, soulevait la mer mais toujours sous un ciel d'un bleu sans nuages.
A ce point fascinée,
j'en ai oublié de relever les noms de toutes ces épines !!!!
Les jardiniers ont su jouer avec des couleurs de base
mais je connaissais le nom commun de ce tulipier
Nous n'en avons pas fini avec ce jardin......
Si nous avions partagé les émotions de la tempétuosité, je dirai plus, de l'agression des éléments, cet hiver, j'aurais aimé partager aussi, avec toi, l'alternance de quiètude du jardin avec la tourmente de la veille qui tordait la végétation, soulevait la mer mais toujours sous un ciel d'un bleu sans nuages.
A ce point fascinée,
j'en ai oublié de relever les noms de toutes ces épines !!!!
Les jardiniers ont su jouer avec des couleurs de base
mais je connaissais le nom commun de ce tulipier
Nous n'en avons pas fini avec ce jardin......
Mer et cactées
L'avantage de voyager à cette saison pour une sauvage comme moi est l'absence de foules et même de quelque individu que ce soit, on a ainsi la sensation d'être seul à appartenir au paysage ou que le paysage n'appartient qu'à vous.
Pour la visite de ce jardin du Cap Roig, je joindrai des extraits du Cahier gris de Josep Pla qui est justement natif de Palafrugell.
(...) La mar. Aquestes ones verdes, blaves, blanques, que monotonament veim passar fan sobre l'esperit com un treball de llima, ens despersonalitzen, ens esporguen el reliu de la propia presència humana. Hom quedat badant, fascinat, dominat. D'aqui pervé, potser, que l'unica posicio de l'home davant de la mar hagi estat de simple contemplacio.
.
Ce jour-là il n'y avait plus de tramontane mais la mer toujours omniprésente.
(...) Tramuntana forta. La sento xiular del llit estant. Sense moure'm de casa, en realitat puc saber sempre quin vent fa. Només cal escoltar les campanes. Si el seu dring és fresc, precis i cristal.li fa tramuntana; si es opac, esquerdat, esfilagar, el vent és de garbi. Davant d'aquest vent huracanat i irruent (que odio) se'm revolten les entranyes. Sempre preferiré a una naturalesa en deliri, agitada i violenta, una naturalesa estàtica i quieta. La bellesa de les tempestes em produeix una repugnància fisica.
Ce jardin est le fruit d'une rencontre entre Nicolas Woevodsky ancien colonel de l'armée tsariste et Dorothy Webster décoratrice, passionnée d'archéologie et de jardinage, en 1927.
Ces dix sept hectares n'étaient pas tout en fleurs, allez y en été, ce doit être sublime. Mais les rouges de quelques cactées, les oranges des fruits ou les jaunes des mimosas conjugués avec le bleu de la mer, m'ont suffi..
Ah! aussi, privilègiez le matin, il est orienté à l'est; en cette fin d'après midi le soleil nous faussait compagnie et je n'ai pu saisir que quelques rayons qui se glissaient encore entre la végétation.
Je pense consacrer un autre article à ce jardin.
Le bâtiment néogothique qu'ils y ont construit ne manque pas de charme.
Les sculptures ne sont pas toutes à mon goût..
Ma préférée, cette songeuse, de Rosa Serra.
et la transparence de cette dernière
mardi 11 mars 2014
Littoral
La voilà cette balade sur le littoral par grande tramontane, la mer couverte de "moutons", encore une palette de bleus, des visions sans cesse renouvelées suivant les découpes du sentier et à chaque fois l' émerveillement .
Point n'est besoin d'aller courir au bout du monde quand on possède de tels paysages si près de chez nous
Mimosas, agaves se mêlent aux pins pour meubler le minéral
et je répète toujours" je comprends que les Grecs se soient installés ici"
Il n'y a plus de sentiments qui se bousculent, de soucis vagues ou aigus, je reste
là, béate, en contemplation, buvant les éléments, enivrée d'embruns et de soleil.
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