Même composition que pour Christophe, le personnage central de St Jean
occupe l'essentiel de la toile et expose une étude des drapés.
Au lointain l'on croit reconnaître la ville de Nimègue.
Le regard de l'évangéliste se tourne vers le Sauveur assis sur les genoux de sa
mère, à l'incitation d'un ange. Il a interrompu son écriture et laissé tomber son
encrier que tente de lui dérober un démon qui effrayé par l'aigle de Jean, finit par
s'enfuir en laissant tomber son harpon.
Cette toile de 1510 à 1516 est exposée au Musée Dahlem de Berlin.
Huile sur bois de 62 cm X 41 cm
Le revers, en grisaille aussi, est un oeil dont la pupille est occupée par un pélican,
nourrissant ses petits de son sang, symbole du Christ. On y retrouve le même
paysage avec sa ville au bord de l'estuaire du fleuve.
https://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/art-du-paysage/le-paysage-au-15e-siecle.html
Tout autour du disque courent les huit scènes traditionnelles de la Passion.
https://boowiki.info/art/peintures-de-hieronymus-bosch/saint-jean-a-patmos.html
Nous avons en Occitanie un St Jean à Pathmos peinture ibérique de Joan Mates
https://musees-occitanie.fr/musees/musee-goya-musee-d-art-hispanique/collections/peinture-hispanique/joan-mates/saint-jean-a-patmos/
(mes archives 6 janvier 2019)
un autre au Petit Palais à Paris
https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/petit-palais/oeuvres/saint-jean-a-patmos#infos-principales
un autre encore
https://fr.wahooart.com/@@/AQRE4L-Cosm%C3%A8-Tura-st-jean-l-evang%C3%A9liste-sur-patmos
On ne se pose d'ailleurs pas assez la question de la présence de l'Aigle, emblème
de St Jean l'Evangéliste, sur les lutrins
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire