Quelques dessins encore (rajoutés à l'article précédent) et gravures
qui seront le point de départ de ses peintures où l'on ne retrouvera pas les thèmes
qu'auraient pu lui inspirer son grand voyage en Italie: il aimera illustrer les
nombreux proverbes flamands les "Jeux d'enfants" "les Fêtes de mardi-gras" où
dans des formats qui exéderont les 161 cm, foisonnent et s'activent la foule
joyeuse des campagnes.
Bosch, lui, avait choisi de s'exprimer avec le tryptique.
Nous utilisons encore parfois ces nombreux proverbes, Brueghel peint un de
ses premiers tableaux sur l'illustration de "la Houppelande bleue", une huile sur
panneau de 118 X 163 cm de 1559, conservée au Staaliche Museen de Berlin
où nous pouvons détailler la truculence des situations
http://bruegel.pieter.free.fr/proverbes_composition.htm
dont voici le détail de la partie droite supérieure
Déjà chez Villon l'on pouvait lire de semblables expressions.
"Il comble le puits après que le veau s'y soit noyé"
"Il prend des aiguilles par la queue"
" Il se tape la tête contre le mur"
"Il chie sur le monde"
Il a le feu au derrière"
"Il prend le crotin pour des figues"
"Il jette l'argent dans l'eau"
"Il s'asseoit entre deux chaises" ...et le cul dans la cendre
"Il met des bâtons dans les roues"
"Doux comme un agneau" etc etc. On en décompte une bonne centaine !!
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