Et pourquoi, diable!!! ce saut à l'Est, parce que il y a une logique .. et qu'en
évoquant l'Exposition Universelle de 1866, j'ai bien pensé qu'il devait y avoir
un pavillon russe, et que je n'avais qu'à aller dans ma bibliothèque retrouver les
vestiges de la période où l'on m'appelait "Aniouta". Sept ans d'études de la
langue russe cela laisse non seulement des souvenirs mais aussi des traces et le
catalogue dédié à Shishkin s'y positionne en bonne place.
Auto-portrait 1886
Un petit tour sur le Net, mais je vais privilégier, aujourd'hui, ses dessins, y
figurent aussi quelques unes de ses oeuvres.
Parmi les oeuvres qui sont exposées dans ce pavillon russe, Shishkin présente
quatre dessins à l'encre dont je n'ai malheureusement pas les titres et une
peinture '" Vue des environs de Düsseldorf".
Si vous allez en Russie cet artiste majeur de cette époque est dans tous les
musées du pays, rien en France à ma connaissance.
Comme tous les artistes il a voyagé mais toujours à l'Est, autour du lac Ladoga,
dans l'ile de Valaam, en Allemagne, en Suisse où il visite les ateliers de Calame
et de François Didet.
https://www.youtube.com/watch?v=Fyuag4IFa8w
Ne cherchez chez lui ni impressionnisme ni réalisme à la Courbet c'est une
restitution fidèle de la nature, des arbres, peints ou dessinés avec un je ne sais
quoi de plus qu'on appelle" l'atmosphére".
Le Rucher 1882
C'est d'ailleurs cette vue de Dûsseldorf qui lui vaut le titre d'Academicien (1865)
Il intègre le groupe des "Itinérants" (Peredvizhniki). C'est le pinceau à la main
qu'il quitte la vie en 1898.
La courbe du renard roux épouse celle de l'arbre écorcé,
des reproductions de reproductions ne peuvent pas "donner", la précision du
trait, le rendu des couleurs, la spontanéité de la scène, on entendrait le
battement d'ailes de l'oiseau qui s'enfuit.
Quelle infinie patience pour tracer toutes ces feuilles, toutes ces brindilles !!
https://journals.openedition.org/diacronie/1411
de saison, une belle épaisseur de neige sur fond de beau bleu profond
sûrement un clair de lune (1891)
à Kiev (en tout cas à mon époque )
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