D'Ingres, on peut dire qu'il était doué pour tous les arts hésitant à donner à sa carrière une orientation précise; c'est ainsi que vous le voyez sur la toile d'Alaux jouer du "violon d'Ingres"... expression devenue courante.
J'ai toutefois préféré privilégier sa boite à peintures et son chevalet à son violon.
Nous l'avons vu, un moment élève de David, c'est lors de sa résidence en Italie à l'Ecole de Rome qu'il prend la tête auprès de jeunes romains d'un classicisme, révisé, régénéré sous l'égide de Raphaél. ( Les ambassadeurs d'Agamemnon ; Prix de Rome. 1801 )
Sa fréquentation des antiques s'il conserve la technique de David, l'incite à peindre la grâce, les délices des formes, la féminité lascive. Il en raménera de nombreuses oeuvres qui constituent sa collection particulière, que nous parcourrons demain.
Réaliste dans sa nature bourgeoise mais tourné vers le gracieux tel ce geste de Madame Gonze dont le portrait est encore présent à Montauban.
Réaliste dans ses portraits.
Idéaliste dans ses compositions.
Délicat dessinateur, il considère que " le dessin est la première des vertus"
C'est toutefois un immense tableau religieux peint pour la cathédrale de Montauban qui lui vaut le succés, la réception à l'Académie et la Légion d'honneur en 1824 ; " Le voeu de Louis XIII".
Vous aimerez sans doute le voir dans son auto-portrait, jeune et séduisant
http://www.villamedici.it/fr/villa-m%C3%A9dicis/directeurs/i/ingres-jean-auguste-dominique/
http://www.musees-midi-pyrenees.fr/musees/musee-ingres/collections/les-objets-d-ingres/anonyme/le-violon-d-ingres/
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