Dernières heures de 2015
J'ai suivi le conseil à la lettre et suis allée m'enivrer d'air pur, de silence et des beautés de la nature.
(toutefois, nous n'en avons pas fini avec les joujoux)
Vous l'avez compris, j'oscille entre art et nature, et c'est un grand privilège de pouvoir le faire.
Allongée au soleil sur un lit de perce-neiges (les pauvrettes n'ont rien compris !! on ne fleurit pas avant la neige mais après !! ) sur ce plateau de Morenci, à la hauteur de Montségur, un peu moins (830 m), j'écoutais les sons qui montaient de la vallée.
Même dans la grande paix de ce plateau suspendu, face à la Frau et le St Barthélémy, le bruit des armes vient déchirer le silence.
Cela devait finir ainsi, j'entendais même les encouragements du chasseur à son chien qui suivait une piste avec ces aboiements rauques caractéristiques de ces chiens courants; une détonation puissante a créé un nuage de fumée qui s'est peu à peu dissipée emportée par le vent, ce devait être du lourd ...
Parfois un choucas donnait lui aussi de la voix ou un pic, plus lointain. Je me remémorais mes montées au pic de l'Ourtiset, le plus pointu au fond de l'horizon.
Je comprends que les hommes du Néolithique aient trouvé cet endroit remarquable pour y établir leur lieu de culte et de sépulture.
Il domine, se dore au soleil, tout y palpite, même ces coeurs de pierre
Les jaunes soucis se doraient aussi au soleil,
et j'attendais, pour le voir disparaître derrière le St Barthélémy.
Phoebus se couche
Alors, tous mes voeux, aussi chaleureux, pour une nouvelle année 2016
faste à chacun, riche des plus simples choses, des plus purs bonheurs.
Au gui, l'an neuf !
et depuis quand le gui pousse-t-il dans des pots ??
depuis que l'on fait de l'escalade pour le décrocher !!!
Il paraît qu'il a neigé sur Istambul ! .........
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