lundi 23 avril 2018

Chillida


 Changement de décor, de lieu, d'époque, les formes de l'expression 

artistiques sont multiples : je sais à peu près ceux qui n'aiment que les sorties

"nature" ceux qui préférent l'art contemporain, les classiques et d'autres 

amateurs.....Vous êtes témoins de mon parcours,  sensivités diverses,

 adhésions plus ou moins marquées mais toujours partage de mes émotions.

Quelle n'a pas été la mienne  !! aux abords de ce vaste ascenseur dans 

lequel,   je vous le disais, je navigue sans jamais y rencontrer personne et une 

petite hésitation d'autant que les "sentences" qui meublent les couloirs des 

Abattoirs,  sortent de coulisses, vous engagent à des sentiments !!!

















 cette gravure est nouvelle !!! surprenant quand même !!
                                                                   et bien allons y !!!
un "pousse au crime !!!


Aujourd'hui, un Basque, Eduardo Chillida, déjà !! je l'aime bien........

Qui est-il ? Il est né en 1924 à San Sebastian et décide de sortir des 

contraintes de la matière et de créer ses oeuvres directement au feu, dans la 

forge sans passer par la duplication habituelle de la sculpture en bronze.


 d'intégrer ses oeuvres monumentales au sein de la nature,  comme au bord 

de l'Atlantique dans ce vaste projet des "Peignes du vent". (nous en verrons 

quelques éléments) .
  
Cette exposition des Abattoirs est réalisée en collaboration avec la 

Fundacion Eduardo Chillida-Pilar Belsunce à Saint Sébastien (Espagne).








                             https://www.youtube.com/watch?v=dskZ5ya_i1I

http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2006.collomb_al&part=110105

http://www.lesabattoirs.org/expositions/eduardo-chillida


vendredi 20 avril 2018

Anonyme italien : La Chasse

 Dans la nef des Augustins ce panneau est le bijou annoncé, un déroulé de 

précision, d'allure, d'élégance des costumes, du souci du détail, presque une 

miniature !!

                                     de gauche à droite





Dans la lumière dorée du soleil couchant se profilent les tours crénelées d'une ville ??


        la piétaille sus à la bête noire,  les nobles cavaliers, taïaut sur le cerf





                      Il me parait difficile de rajouter quelque chose

Hormis peut-être faire référence au livre de la Chasse de Gaston Phoebus

 https://www.youtube.com/watch?v=ICpX4Qpwi7g

 http://expositions.bnf.fr/phebus/enbref/index.htm

jeudi 19 avril 2018

Manuscrits : contributions internationales

 En effet, si je n'ai pas encore évoqué  le projet "The making and Knowing 

Project" de l'université Columbia de New York qui étudie un manuscrit 

toulousain de la Renaissance et expérimente les "recettes" de moulage, de 

fonte,et de techniques d'artificier,( à voir aux Augustins), à la Bibliothèque c'est

 le Fitzwilliam Museum de Cambrige qui prète un "Bréviaire à l'usage de 

Toulouse" enluminé par le Maître du missel Fieubert, le Maître des Heures de 

San Marino et leurs collaborateurs.



          la bibliothèque a l'heureuse idée de projeter  numériquement  quelques  enluminures






 J'étais très intriguée par cette appellation "Maître de San Marino" c'est tout 

simplement parce que l'oeuvre de cet enlumineur, un livre d'heures

 probablement à l'usage d'un haut fonctionnaire royal dans le Languedoc, est

 conservée à la Huntington Library de San Marino en Californie.

  Cet enlumineur  a été formé à Toulouse dans l'atelier du Maître du Missel

 Fieubert dans les années 1460.








Vous aurez sans doute remarqué que de nombreux ouvrages ont été démembrés et notamment celui de l'antiphonaire de Philippe de Lévis





                                                     pas forcément ces derniéres

























































accrochage au mur

 peu accessible

compliqué de reflets















             le déroulé de la projection ne permet qu'une parcelle de la miniature 
                                                                         accessible à la photo







et comme je pense que vous ne trouverez pas trace d'Antoine de Lonhy  sur le net:

Enlumineur peintre et verrier,  formé vers 1440 au contact du nouveau style flamand, il travaille pour des dignitaires proches du duc Philippe Le Bon.
 Pour des raisons inconnues il s'installe à Toulouse avant 1454, date à laquelle il exécute les peintures murales de l'église de la Dalbade. Il fait aussi plusieurs déplacements à Barcelone où il découvre la peinture expressive de Jaume Huguet
 En 1461 il quitte le Languedoc pour le Piémont, où jusque les années 1480 se déroule la dernière étape de sa carrière.
Six manuscrits peints par Lonhy lors de son séjour toulousain sont aujourd'hui connus.
Il travaille pour Bernard de Rosier archevêque de Toulouse mais aussi pour les Capitouls avec une enluminure destinée aux Annales, aujourd'hui disparue. Très marqué par la culture du Nord, Lonhy développe un intérêt particulier pour le rendu du  paysage et de la lumière.
Il a exercé une influence très durable sur les artistes locaux







































On ne peut quitter cette exposition sans souligner la personnalité de Laurent Robini (1477-1513) bien établi à Toulouse, propriétaire de terres et de maisons, fortune établie sans doute par sa position de notaire consulaire.
 Le rendu du paysage n'est pas sa préoccupation, il préfère le cadrage à mi-corps avec les traits de ses personnages empreints d'un grand réalisme. 

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                         https://rosalis.bibliotheque.toulouse.fr/