pour écouter Jean Clottes nous parler des chamanes de Sibérie ou des Amériques
auprès des sculptures de Michel Battle. Voilà pour l'essentiel.
Mais pas que .
Il y a longtemps que j'adhère aux hypothèses de Jean Clottes largement partagées par Lewis-Williams d'un état de transes des artistes du paléolithique lorsque ils s'adonnaient à la peinture des gravures pariétales.
La série de photos qui a animé sa présentation hors le récit de ses expériences en présence de chamanes, nous a fait une fois de plus fait "toucher du doigt" leur façon d'incorporer ces dessins aux lignes déjà présentes dans la roche.
On pourra en reparler plus tard si cela vous intéresse.
Je ne souhaitais pas rentrer de nuit dans une région largement peuplée de sangliers ou de cerfs qui ont la facheuse habitude de traverser les routes "entre chien et loup".
Un soleil rouge flamboyant accompagnait ma descente sur Boussens où j'avais retenu une chambre.
Le réveil, à l'opposé, fut un régal de brume flottante sur le lac.
où doucement toute la population de canards, de hérons ou de mouettes s'ébrouait gentiment
Mais je ressentais l'appel de la montagne et pour cela j'ai enfilé une série de cols dont le premier, celui de la Crouzette m'a donné quelques inquiétudes :
l'étroitesse de la route permettant difficilement de se croiser.
Je me sentais beaucoup mieux parvenue au sommet...
au lointain, le Mont Vallier avec l'unique glacier des Pyrénées, en péril.
http://www.ariege.com/decouvrir-ariege/geologie/glacier-du-valier
une mer de nuages blanchissait le fond des vallées
Mon col préféré, en Ariège, le col de Péguère où toute la chaîne déploie ses sommets .
pour les plus lointains, c'est l'Espagne, où je vous ramène demain
les plus hauts sont encore saupoudrés de la neige tombée le 18 dernier.
Il était enfin temps de laisser la voiture et d'aller fouler aux pieds les tapis de colchiques vers le Cap du Calmil.
échappées sur les pentes vertigineuses
au fil de la montée la vue se dégage après avoir quitté l'ombre des sapins, des mélèzes et des hêtres
les fougères ont jauni
la barrière qui clôt les estives
dorénavant c'est le règne des myrtilles
et des bruyères
on retrouve alors les forêts tressées " à l'africaine" du Consulat de Foix.
Mais il va falloir redescendre, bien à regret.
quelques chevaux y restent encore
https://www.youtube.com/watch?v=JJH8uYOHyeU
http://www.espritsnomades.com/artsplastiques/batlle/batlle.html