Collection de coquillages (suite)

 

L'émission consacrée, hier soir à la grotte marseillaise Cosquer  sur la chaîne nationale 5, montrait la hausse de la mer que ce soit en Méditerranée ou bien en Atlantique et les ressources en crustacés  ou autres poissons mises à la portée des populations du paléolithique, cette grotte ornée en péril d'engloutissement puisqu'elle n'est déjà plus accessible qu'en plongée sous-marine , a été occupée jusqu'au néolithique.

 

Je n'ai même pas pris en photo , la totalité des vitrines , c'est vous dire à quel point c'était époustouflant !

 

Musée maritime des Asturies. Luanca

 L'on trouve ici l'histoire de la navigation avec près d'une centaine de maquettes de bateaux et cette année une exposition temporaire très émouvante sur les ex-votos de naufrages  et de sauvetages miraculeux.

                        Que ce soient des maquettes imposantes ou de naïfs tableaux

 

 j'espère que vous êtes sensible comme je l'ai été à ces souvenirs de grand péril et de sauvetages exaucés

 

 

                         Tout ce qui concerne  les fonds marins sont ici exposés

  Nous y plongerons demain

 Tout proche, le Cap de Penas le plus septentrional des Asturies
                                              

De San Miguel de Aras au Campo de Torres

 L'étape du soir dans un cadre bucolique  peuplé de nombreux troupeaux de vaches  me permet une incursion dans la partie montagneuse  de ces Asturies  à la recherche d'un sanctuaire assez confidentiel. 

 

La petite statue de la "vierge bien apparue " peut se retourner comme à Guadalupe et se trouver juste devant vous.

 Ce calme ne va pas durer, à l'arrivée sur Gijon , déjà le problème du parking va se soulever !...

 J'ai de beaucoup préféré Gijon à Santander , pourtant entre le Centre Botin et le Musée archéolgique , mais il faisait 40 degrés !!! 

                                        Palais de Revillagigedo

  Le restaurant traditionnel en réalité une "cidrerià", va me rappeler les bons souvenirs de l'été dernier ; le cidre est ici consommé sans modération , avec une tradition ancestrale pour le servir.

 

               

La baie est magnifique 

 Le timing du voyage ne me permettait pas d'attendre l'ouverture des Thermes romains mais Auguste est toujours là !...

 les goélands aussi d'ailleurs, quand ils ne viennent pas chiper votre sandwich

 

Je ne quitterai pas Gijon sans m'être rendue sur le plus ancien site préromain qui domine la ville , le Campo Torres. Une expédition d'ailleurs avec une grimpée de tous les dangers suggérée à tort par le GPS. Mais cela valait la peine pour le site en lui-même . De cet endroit,  la Noega romaine, on comprend parfaitement le passé de cette ville lié au développement de son activité maritime. A la fin du 18 ème siècle elles revendique le titre de capitale économique des Asturies. Son essor industriel, freiné par l'invasion napoléonienne (1809-1812) et, ensuite, sous Franco elle reste un pôle industriel actif, lié notamment à l'exploitation de ses mines de charbon. De nos jours toute cette richesse passée et actuelle est mise en valeur.

Pour mémoire c'est encore la Costa Verde 

 

 

Octave Auguste  en une décade parvint en 19 av J C à conquérir tout le territoire péninsulaire 

Les deux prochains jours pour moi se passeront en montagne , nous nous retrouverons pour les ex-voto  du Musée Maritime des Asturies

Cap de Ajo

 J'aurais bien aimé trouver quelque historique sur cette église de La Isla , mais toutes les informations traitent des splendides plages de ce secteur. 

Visiblement les habitants aiment la couleur sur le phare ou bien dans la campagne .

 Ce phare assez récent a été implanté sur cette côte accidentée en raison de plusieurs naufrages

                                                 original graffiti.....
                        Dans la campagne ces touches de couleur le sont aussi

 

C'est ici la Costa Verde   qui doit son nom à la couleur de l'océan où se reflètent l'arrière-pays bocager et les vertes montagnes.

Ce voyage ne sera qu'une succession de points de vue sur des falaises abruptes, en contemplation devant l'immensité de l' Océan, vide de toute navigation.    

Sur les bords de la mer Cantabrique

  Les années passent depuis la création de ce blog, j'avoue que je pratique et partage  davantage mes infos sur Instagram, au jour le jour.

Un changement de matériel a aussi perturbé mes habitudes ; toutefois voici un aperçu de la suite du voyage de 2024 au bord de l'Atlantique : suivons  la côte Cantabrique, les Asturies , la Costa Verde, un petit morceau de la Galice, en attendant de poursuivre cette Espagne Atlantique le prochain été. 

Quelques éléments architecturaux, mais surtout la contemplation d'une mer sans limites (sauf l'horizon ) où les vagues frangent de blanc les rochers battus par les vents; les plus au nord, le cap de Ajo , le cap de Penas et à marée basse de splendides plages.

Les Espagnols aiment cette côte en été où ils fuient les chaleurs du centre et du sud .

Autant dire que j'ai vite oublié le chapelet de petites plages autour de La Isla , toutes bondées et impossible de se garer. 

Une visite du Musée Maritime des Asturies à Luanco  m'a enchanté, il s'y trouvait une exposition temporaire sur les ex-votos , souvenirs  souvent naïfs de catastrophes , de naufrages en mer, maquettes de bateaux bien dans la tradition de ces grands navigateurs. Il n'est pas certain que je respecte  le tracé du trajet; nous allons voir tout cela.    

   

 Ce sont plus les amoureux de la mer que ceux de la montagne qui trouveront quelque intérêt à ce voyage