jeudi 17 août 2023

Conimbriga wisigothe

  Si je reviens sur la période romaine

                         https://books.openedition.org/ausonius/8294?lang=fr, 

ce sont toutefois les traces que les wisigoths ont laissées à Conimbriga 

     qui nous intéressent aujourd'hui.


Il faut relire Isidore de Séville pour suivre ces luttes internes entre 

Suèves et Wisigoths  et les Hispano romains.

Chrétiens, les wisigoths avaient pu élever une basilique paléo-chrétienne 

au centre de la cité.

           maquette

 



 




 

 


http://ocw.upm.es/pluginfile.php/946/mod_label/intro

/basilica_de_conimbriga_frances.pdf


L'histoire de cette cité serait incomplète si l'on ne citait pas l'occupation

 arabe qui a laissé peu de traces  (pourtant bien présents); bientôt 

délaissée pour Coimbra où nous allons aller.

 





















 

                         https://books.openedition.org/pumi/26221?lang=fr

Pour mémoire Rodéric, le dernier roi wisigoth est mort en 711 à la bataille

  de Guadalete

https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/roderic-ou-rodrigue-dernier-roi-wisigoth-de-toute-l-espagne_burin-estampe

    Poursuivez votre lecture, pour en savoir plus

                https://books.openedition.org/cvz/2150?lang=fr

mercredi 16 août 2023

Conimbriga suite

 Comme dans tout musée qui se respecte nous trouvons dans celui de

 Conimbriga les vestiges qui nous enseignent sur la vie socio-

économique qui a prévalu dans cette  cité, avant sa destruction et jusqu'à

 la fin du 6 ème siècle.

          Monnaies perdues ou petits trésors cachés

                 Les instruments aratoires sont très présents
 


  Les  débris de marbres ou de tuiles issus des fouilles archéologiques

         sont   nombreux

Si les mosaïques des sols étaient exceptionnelles les revêtements muraux

  ne l'étaient pas moins


           la chasse ou l'élevage étaient aussi un apport indispensable


 




                   ravissante expression,  de quelle déesse ?


                                  fragments décoratifs d'une frise





                                                                                                à suivre

mardi 15 août 2023

Conimbriga

 Nous voilà partis à la découverte du Portugal, pour les amateurs de la 

période d'occupation romaine  avant d'aller à Mèrida arrêtez vous à

 Conimbriga et parcourez les vestiges de cette impressionnante ville de 

10.000 habitants à son époque, campée pas loin de Coimbra (à laquelle 

elle va d'ailleurs donner son nom) sur son éperon triangulaire.

 Très florissante jusqu'au 5 ème siècle, après avoir été fondée au 1er s, 

elle existait déjà à l'âge du fer et comme nous tous elle subit de plein 

fouet les invasions barbares. Malgré la construction d'un énorme rempart 

au 3 ème siècle, la cité tomba en 468 aux mains des Suèves.


 Les maisons se succèdent avec des mosaïques parmi les plus belles de la

 péninsule ibérique; parmi elle, la casa de Cantaber une des plus grande 

du monde occidental, elle appartenait à un certain Cantaber dont la 

femme et les enfants furent emmenés en captivité lors d'une attaque de

 la ville  en 465. Elle décline tout le luxe dont savaient s'entourer les

 Romains, le frigidarium,  et ses piscines pour les bains froids, le

 tepidarium, bains tièdes et le caldarium plus chaud . On peut en son

 centre admirer un bassin et ses colonnades.

 



Le rio Mouro n'est pas loin mais je me déplacerai à Alcabidesque pour 

trouver la source qui alimente l'aqueduc  de 3 km 500 destiné à 

l'alimentation de cette cité.





Nous parcourrons le petit musée adjacent  qui n'offre pas de pièce de

 sculpture majeure, car ici aussi ce sont largement servies les armées

 napoléoniennes, mais quelques fragments intéressants.

La casa dos Repuchos ne manque pas d'intérêt non plus, construite

 durant la première moitié du 2 ème sur l'emplacement de sa  précédente

du premier siècle

 






















Cette cité était construite sur une voie importante reliant Lisbonne à 

Braga. A son apogée, entre 301 et 395  elle commerçait avec Londinium 

(Londres), Carthage, Alexandrie, Antioche.

 Vous avez sans doute remarqué à tel point ce monde romain est 

représentatif pour moi, pour être aussi présent à Seviac ou Montmaurin

et  les magnifiques sculptures du Musée St Raymond (Toulouse) que je

 vous ai déjà présentées . Ce monde romain tant à l'avant garde du 

progrès mais qui s'est cependant écroulé sous les invasions des

 "barbares".

pour rappel Wisigoths, Goths, Vandales, Alains ou Suèves 

  Les Lusitaniens avaient déjà subi l'envahissement de ces légions

 romaines  avec à leur tête le général Decimus Junius Brutus Callaicus

 après la mort de Viriate en 139 av. J.-C. et qui fut le plus important 

dirigeant du peuple lusitanien résistant  à l'expansion romaine dans

 l'ouest de l'Ibérie. Sa statue trône à Zamora

 
https://www.persee.fr/doc/ista_0000-0000_2014_act_1308_1_3244






mercredi 5 juillet 2023

Le jardin botanique de Madrid

 

                peinture de Luis Paret 1790 conservée au Musée du Prado

 Initié par le roi Ferdinand VI en octobre 1755, le botaniste José Quer

 grâce à ses nombreuses recherches tant sur la péninsule qu'auprès de 

botanistes étrangers,  crée un jardin d'environ deux mille espèces sur les 

rives du Manzanares. 

 


 

 Son transfert actuel près du Musée du Prado, fut ordonné par le roi

 Charles III en 1774, qui donne à Sabatini son architecte  et à Juan de

 Villanueva la tache de son implantation, inauguré en 1781: de même

que  la construction voisine du musée du Prado et de l'Observatoire 

d'Astronomie.

 


  Suivant les plans d'un botaniste de renommée mondiale Carl Von  

Linné, trois terrasses échelonnées voient le jour.

 Tout comme ailleurs en Europe les grands navigateurs contribuèrent à la

 collection de plantes exotiques,  à la création de grands herbiers qui 

participèrent aux avancées de la science dans le domaine de la

 botanique.

 

 En 1808, malgré les désordres de la guerre d'Indépendance Mariano de

 la Gasca ne ménagea pas ses efforts pour le maintenir en activité, et en 

1857 son directeur Mariano de la Paz Graells, remodèle la terrasse

 supérieure et construit une serre.

 


Il y eut même un parc zoologique qui fut déménagé dans le jardin du 

Buen Retiro.

 


 De 1880 à 1890 après plusieurs avatars il perd plusieurs de ses hectares

 au profit du Ministère de l'Agriculture et un cyclone qui déracine 564 

arbres de grande valeur. 



Spécialisé dans la micro micologie il passe en 1939 sous la

 responsabilité du Conseil Supérieur de Recherches Scientifiques, jusqu'à 

nos jours, toujours inaugurés par la monarchie. 


 

https://www.tela-botanica.org/2018/11/carl-von-linne-pere-de-la-classification-des-plantes-missionbotanique/





















Toutes mes photos Nature et Fleurs sont sur mon compte 

Instragam à " Isarde. am" 

 


 Plans de Sabatini et Villanueva