Chaussée du Bazacle premier accès à la ville à la préhistoire, sur cette image en
cours de sécheresse.
https://www.google.com/search?channel=fs&client=ubuntu&q=cours+de+garonne+you+tube#fpstate=ive&vld=cid:8c742b1f,vid:-ecdrpCmhC4
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https://www.lachromiezinzoline.fr/histoire-du-quilling/
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4pital_de_La_Grave
C'est lors de l'inauguration de la rénovation récente de cet hôpital de la Grave dont
vous avez le descriptif ci-dessus, que j'ai découvert ces tableaux de paperolles.
Fermé depuis des années, il n'a pas été épargné par les terribles inondations de la
toute proche Garonne .
Repère du quartier Saint-Cyprien, la chapelle de la Grave a été bâtie au
XVIIIe
siècle sur un banc de gravier laissé par la Garonne, qui lui a
donné son nom.
Elle fait partie de l’hôpital de la Grave, érigé en 1197 afin de
recevoir les pestiférés.
Sa consécration à saint Joseph, patron des charpentiers, met l’accent sur le rôle
qu’il eut au XVIIe siècle pendant la période du Grand Renfermement des pauvres. Il
comprenait alors de nombreux ateliers destinés à former les nécessiteux à des
métiers pour les placer chez des artisans.
La rotonde est décorée de grandes toiles d'artistes locaux
Jules Garipuy est une figure artistique majeure du XIXe siècle toulousain. Peintre
d’histoire et de genre, il fut professeur à l’école des Beaux-Arts de Toulouse et
forma de nombreux élèves tels que Jean-Paul Laurens, Jean-André Rixens,
Edouard Debat-Ponsan, Benjamin Constant, Henri Martin, Henri Rachou… Cet ami
d’Eugène Delacroix, fait de son atelier le lieu de rendez-vous des artistes et
écrivains toulousains, fréquenté entre autres par Jules Buisson, Jean-François
Bladé, De Voisins-Lavernière, Le Blanc du Vernet, Ernest-Roschach, d’Ustou …
Jules Garipuy devient conservateur du musée des Augustins, qui détient encore
plusieurs de ses toiles.
Ce triptyque est l'oeuvre du "Maître de 1518", autrement dit Jan van Dornicke
il est né en 1470 à Tournai et fait partie de la Guilde de St Luc à Anvers.
Un retable daté de 1518, peint pour la Marienkirche de Lübeck, est le point de
départ qui a donné naissance à ce nom. Les comparaisons de style permettent
d'attribuer d'autres œuvres à Jan Mertens, Jan Gossaert ou Jan van Dornicke parmi
les noms possibles.
celui ci-dessous au "Maître de 1518 " que les historiens pensent être la même
personne.
Qu'en pensez vous ?
voir la toile dans son ensemble ci-dessous
de l'Est.
"arquebusé" par les protestants.
Les oeuvres de Jan van Dornicke passent encore dans les salles de vente
prestigieuses.
On s'accorde à dire que celui qui fut longtemps considéré comme le Maître de 1518
n'est autre que l'artiste flamand Jan van Dornicke. L'intitulé "Maître de 1518" tire
son origine d'un retable de l'église Sainte Marie de Lübeck, dont la partie centrale,
sculptée, porte la date de 1518, ainsi que la marque d'Anvers. On note une
connivence importante entre les nombreux tableaux maniéristes anversois du Maître
de 1518, et les oeuvres de l'artiste Pieter Coeck (1502-1550). Il existe en effet des
emprunts systématiques entre les oeuvres des deux hommes, qui nous invitent à
penser qu'un lien très fort les unissait, au-delà de la peinture. Les documents
d'archives relatifs aux deux artistes nous invitent à penser que le Maitre de 1518
n'est autre que l'artiste flamand Jan van Dornicke, maître et beau-père de Pieter
Coecke, qui en épouse la fille ainé, Anna, avant de reprendre l'atelier florissant du
maitre à sa mort. Le maître de 1518 est l'auteur de plusieurs triptyques de
l'Adoration des Mages. Il existe aussi de
multiples reprises de cette composition,
par d'autres peintres flamands de son entourage. On sait que ce thème était l'un des
plus populaires du moment. Celui-ci permet en effet le déploiement de décors
architecturaux intéressants, aux riches ornements, ainsi que la peinture de
somptueuses mises en scène et costumes exotiques, qui devaient permettre aux
artistes de l'époque de montrer toute l'ampleur de leur savoir-faire et de leur talent
Cette " Adoration des rois mages" si elle n'est pas signée, appartient aux
constantes artistiques des primitifs flamands où les thèmes religieux tiennent la
place centrale dans des paysages et des éléments symboliques caractéristiques
du quotidien.
C'est l'élément central d'un triptyque conservé au MUBA de Badajoz.
Les caractères iconographiques ont permis aux spécialistes de l'attribuer à l'école
de Hans Memling ou de Quinten Massys.
Hans Memling, perçu comme un primitif flamand est pourtant d'origine rhénane
puisqu'il naît dans les années 1453 à Seligenstadt. Il admire profondément Roger
van der Weyden, auprès duquel il a sans doute travaillé. Installé à Bruges il est
parmi les bourgeois de la ville où il possède jusqu'à trois maisons : il y meurt en
1494.
Quinten Massis, lui, est considéré comme le fondateur de l'école de peinture
d'Anvers. Dirk Bouts ( 1445-1475), peintre officiel de la ville de Louvain, fut
sans doute son maître ; il n'était pourtant pas destiné à devenir un peintre
renommé puisqu'il exerça dans sa prime jeunesse le métier de forgeron.
ou bien aussi
Quelle magnifique "Annonciation" que celle de Claudio Coello, dans les années
1680, une huile sur toile de 198 X 226, toujours à Serradilla.
C'est une composition d'une richesse inégalée où le divin côtoie les activités de
cette jeune Marie, le livre, la boite à couture : les tissus sont somptueux, mais c'est
ici l'ange Gabriel qui déploie toute sa beauté: le centre de la toile, est consacré à
l'Esprit Saint, envoyé par le Père, chérubins et séraphins peuplent ce rayon de
lumière divine, accueillis par cette jeune fille qui n'en est pas effarouchée.
Claudio Coello naît à Madrid en 1642.
Fils d’un bronzier d’origine portugaise, il est disciple de Francisco Ricci. Auprès de
celui-ci, il apprend à réaliser des compositions rythmiques, dynamiques et
spectaculaires, ainsi que des effets scénographiques, présents dans des œuvres
telles que « Le
Triomphe de saint Augustin » (1660). Les toiles « L’Annonciation »
et« La Vierge à l’Enfant avec les Vertus théologales, entourée de saints » ont
également été influencées par les fonds architectoniques de Véronèse.
Son œuvre montre une connaissance profonde de l’art italien du fait d’un voyage
réalisé en Italie entre 1656 et 1664. De retour à Madrid, il peint une série de
tableaux et retables pour des églises et des couvents de Madrid et de ses environs.
En 1685, il est nommé peintre du roi et réalise « La Sagrada Forma » pour le
monastère de San Lorenzo de l’Escurial. Il effectue également une galerie complète
de portraits de la cour de Charles II. Juan Carreño de Miranda lui demande de
concevoir les ornements et arcs de triomphe pour l’arrivée de Marie Louise
d’Orléans, épouse de Charles II.
Il meurt à Madrid en 1693.
Vous retrouvez cette exubérance dans son Saint Michel
Madrid
Et si nous commencions par le commencement !!!
Retrouvons Luis de Morales pour cette Annonciation. Il devait alors avoir une
quarantaine d'années puisqu'il l'a peinte dans les années 1553 -1554 à Badajoz où il
résidait, ville alors prospère. Cette toile de 115 x 97, sur bois, est conservée dans
le musée de la cathédrale de cette ville. La peinture de Morales a subi plusieurs
influences, germanique, flamande ou italienne mais cette toile relève plutôt de
cette dernière, avec quelques interventions de la main de ses élèves.
L'ange tient son doigt levé vers le Saint Esprit et le geste de Marie traduit
bien son assentiment.
.
Poursuivons avec l' "Annonciation", visite de Marie à sa cousine Elizabeth.
C'est une oeuvre d'Anton de Madrid de 1515 à 1530 inscrite dans le retable majeur
de l'église paroissiale de Calzadilla de los Barros.( province de Badajoz )
Anton de Madrid, peintre et doreur,( d'où les auréoles dorées des personnages au
style plus archaïque) résidait à Zafra, mais s'acquittait d'autres commandes du
prieur de la province de Léon. Les drapés du costume d'Elizabeth trahissent une
influence hispano-flamande.
https://www.vivirextremadura.es/un-gordo-de-navidad-muy-extremeno/
http://www.realacademiabellasartessevilla.com/wp-content/uploads/2018/06/Carmelo-Sol%C3%ADs-Rodr%C3%ADguez-La-Pintura-Del-Siglo-XVI-En-Los-Pueblos-Bajoextreme%C3%B1os-De-La-Orden-De-Santiago..pdf
En suivant l'année liturgique si l'Espagne a favorisé les représentations du
Christ, elle a aussi donné une grande place aux peintures retraçant la vie
de la Vierge,de l'Annonciation à l'Assomption , (comme nous l'avons déjà
vue). Transitus a su réunir des oeuvres sans doute moins vues que les
Nativités italiennes.
Nous allons nous intéresser aujourd'hui à Daniel Seghers, qui fut l'élève de Jan
Brueghel de Velours, le meilleur peintre de fleurs de son temps.
Comme dans les toiles de Franz Snyders les fleurs et les oiseaux exotiques
abondent.
Il est né à Anvers en 1590 et reçoit à Utrecht une éducation calviniste et c'est
d'ailleurs Jan Brueghel qui le convertit à la foi catholique, à son retour à Anvers ; il
entre dans la Compagnie de Jésus en 1614. Il va travailler avec Pierre-Paul Rubens
pour l'église de Saint Charles -Borromée à Anvers et poursuit sa formation à Rome.
De nouveau à Anvers en 1627 il ouvre son atelier et peint gratuitement plus d'une
centaine de tableaux, où règnent toujours fleurs, papillons, fruits comme sur cette
toile conservée au Monastère del Santissimo Cristo de la Victoria à Serradilla.
Brueghel lui-même a entouré sa "Nativité" de fleurs .
Il ne faut pas le confondre avec son cousin Gérard, plus versé dans la peinture
religieuse ou historique (sans fleurs) avec les influences du Caravage et de
Manfredi, puis, peu après son retour à Anvers, celle de Rubens.
Je ne vois rien d'érotique dans l'allaitement de Jésus
http://www.historia-del-arte-erotico.com/cleopatra/