https://www.lachromiezinzoline.fr/histoire-du-quilling/
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4pital_de_La_Grave
C'est lors de l'inauguration de la rénovation récente de cet hôpital de la Grave dont
vous avez le descriptif ci-dessus, que j'ai découvert ces tableaux de paperolles.
Fermé depuis des années, il n'a pas été épargné par les terribles inondations de la
toute proche Garonne .
Repère du quartier Saint-Cyprien, la chapelle de la Grave a été bâtie au
XVIIIe
siècle sur un banc de gravier laissé par la Garonne, qui lui a
donné son nom.
Elle fait partie de l’hôpital de la Grave, érigé en 1197 afin de
recevoir les pestiférés.
Sa consécration à saint Joseph, patron des charpentiers, met l’accent sur le rôle
qu’il eut au XVIIe siècle pendant la période du Grand Renfermement des pauvres. Il
comprenait alors de nombreux ateliers destinés à former les nécessiteux à des
métiers pour les placer chez des artisans.
La rotonde est décorée de grandes toiles d'artistes locaux
Jules Garipuy est une figure artistique majeure du XIXe siècle toulousain. Peintre
d’histoire et de genre, il fut professeur à l’école des Beaux-Arts de Toulouse et
forma de nombreux élèves tels que Jean-Paul Laurens, Jean-André Rixens,
Edouard Debat-Ponsan, Benjamin Constant, Henri Martin, Henri Rachou… Cet ami
d’Eugène Delacroix, fait de son atelier le lieu de rendez-vous des artistes et
écrivains toulousains, fréquenté entre autres par Jules Buisson, Jean-François
Bladé, De Voisins-Lavernière, Le Blanc du Vernet, Ernest-Roschach, d’Ustou …
Jules Garipuy devient conservateur du musée des Augustins, qui détient encore
plusieurs de ses toiles.
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