Ce triptyque est l'oeuvre du "Maître de 1518", autrement dit Jan van Dornicke
il est né en 1470 à Tournai et fait partie de la Guilde de St Luc à Anvers.
Un retable daté de 1518, peint pour la Marienkirche de Lübeck, est le point de
départ qui a donné naissance à ce nom. Les comparaisons de style permettent
d'attribuer d'autres œuvres à Jan Mertens, Jan Gossaert ou Jan van Dornicke parmi
les noms possibles.
Nous avons donc deux triptyques celui ci-dessus formellement attribué à Dornicke et
celui ci-dessous au "Maître de 1518 " que les historiens pensent être la même
personne.
Qu'en pensez vous ?
Nous voici donc avec plusieurs "Adoration des Mages"
voir la toile dans son ensemble ci-dessous
Pas tout à fait anonyme ce Hongrois qui appose "M S", une rare Nativité provenant
de l'Est.
Encore un Dornicke dont il ne reste que le panneau central après avoir été
"arquebusé" par les protestants.
Les oeuvres de Jan van Dornicke passent encore dans les salles de vente
prestigieuses.
On s'accorde à dire que celui qui fut longtemps considéré comme le Maître de 1518
n'est autre que l'artiste flamand Jan van Dornicke. L'intitulé "Maître de 1518" tire
son origine d'un retable de l'église Sainte Marie de Lübeck, dont la partie centrale,
sculptée, porte la date de 1518, ainsi que la marque d'Anvers. On note une
connivence importante entre les nombreux tableaux maniéristes anversois du Maître
de 1518, et les oeuvres de l'artiste Pieter Coeck (1502-1550). Il existe en effet des
emprunts systématiques entre les oeuvres des deux hommes, qui nous invitent à
penser qu'un lien très fort les unissait, au-delà de la peinture. Les documents
d'archives relatifs aux deux artistes nous invitent à penser que le Maitre de 1518
n'est autre que l'artiste flamand Jan van Dornicke, maître et beau-père de Pieter
Coecke, qui en épouse la fille ainé, Anna, avant de reprendre l'atelier florissant du
maitre à sa mort. Le maître de 1518 est l'auteur de plusieurs triptyques de
l'Adoration des Mages. Il existe aussi de
multiples reprises de cette composition,
par d'autres peintres flamands de son entourage. On sait que ce thème était l'un des
plus populaires du moment. Celui-ci permet en effet le déploiement de décors
architecturaux intéressants, aux riches ornements, ainsi que la peinture de
somptueuses mises en scène et costumes exotiques, qui devaient permettre aux
artistes de l'époque de montrer toute l'ampleur de leur savoir-faire et de leur talent
Ci-dessous un Pieter Coeck van Aelst
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