mercredi 17 août 2022

Palais des marquis de Miravel

 Construit dès les XIII et XIV èmes siècles  tout contre le quartier de la Juderia

il est remanié à la Renaissance  ;  le patio à deux étages.


 d'inspiration italienne, colonnes doriques au rez de jardin  et  ioniques au premier

 étage, le quadrilatère orné de divers blasons familiaux.

                                        Majestueux escalier de pierre ici aussi






 

 

 

 

 

Ces très anciens azulejos 

proviennent soit de

 l'Alhambra ou du 

Monastère de Yuste

 dernière demeure de

 Charles Quint

 

 

 

 

 Son buste, oeuvre de Pompeo Leoni , est unique en son genre


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

énorme contraste entre la tour brûlée de soleil et l'intérieur très frais du patio

Le salon Gondomar du XVI ème présente le portrait du Comte de Gondomar qui 

fut ambassadeur espagnol à Londres, personnage clé de la cour de Jacques Ier 

dont la politique fut vouée au maintien de la paix entre les deux nations.

              J'ai toujours admiré ces coffres de marine aux serrures inviolables

 Le clou de l'édifice est cette terrasse fleurie ornée de marbres antiques bordée 

d'azulejos, donnant sur l'extérieur,  un endroit où il doit faire bon être pour admirer le coucher 

de soleil



                                   ce jardin suspendu s'appelle le "pensil"


vu de l'extérieur

 

 
                               

           

        Dans la cuisine

 Plus d'épées que de casseroles



 

                        Tous les trophées exposés sont ceux du Duc de Arion

 Quelques trophées surmontant le carrosse d'Isabelle II



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

             

 


 


 

                et à nouveau un petit patio sous la terrasse (le pensil)

 


 Cette video pour tout revoir

                            https://www.youtube.com/watch?v=r1Qme0Th-qA

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pompeo_Leoni


mardi 16 août 2022

Plasencia

  Plasencia ne se contente pas de traditions, les monuments sont là aussi !

 La cathédrale est le reflet d'une construction en deux étapes comme la cathédrale

 St Etienne de Toulouse  : la première au XIII ème et XIV ème siècle par Juan

 Francés ; les célèbres architectes Diego de Siloé, Juan de Alava et Alonso de 

Covarrubias, se sont chargés de lui donner  des piliers élancés, de fines nervures

en  réseau sur les voûtes, un riche décor plateresque, lui donnant ainsi une 

splendeur toute nouvelle, mais...... une grande frustration  !! fermée pour une 

fabuleuse exposition d'art regroupant des oeuvres de toute la contrée, que je vous

 détaillerai par la suite. 

Le marché artisanal de cette journée festive, ne manquait pas non plus d'attrait.

                               de nuit 

entrée portail Ouest











 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'ancien couvent  San Vicente construit au XV ème siècle sur une ancienne 

synagogue et depuis transformé en Parador offre  un cloître


 c'est une structure qui se définira désormais en de multiples occasions ;

 à cela rajouter un escalier monumental




 










 

 

 

 

 

un reflet comme je les aime





















le beau marbre qui de suite a attiré mon attention, de Don Martin Nieto, Baile de 

l'Ordre de San Juan de las Nueve Villas et Commandeur de Yébenes, orant , 

 curieusement déplacé de son sépulcre dans la chapelle de son église

et singulièrement dévasté... ?


Une des deux jolies portes peintes

                   et l'orgue polychrome

 Juste un des orangers qui bordent rues et places avant de plonger dans le palais 

del Marques de Mirabel, qui se caractérise par une tour massive, un patio 

Renaissance à deux étages et bien d'autres merveilles.


https://www.academia.edu/5147797/El_arquitecto_Juan_de_%C3%81lava_maestro_de_la_Catedral_de_Plasencia

lundi 15 août 2022

L' Estrémadure

  Ils sont presque tous partis de cette contrée d'Espagne, les Francisco Pizarro,

  Hernàn Cortèz,  Nunez de Balboa, Hernando de Soto et tous les autres, pour 

partir à la conquête du Nouveau Monde ; leurs fleuves, le Guadiana ou le Tage ne 

leur suffisaient plus pour naviguer. Y avait-il déjà à leur époque ces champs de

 chênes-lièges plantés au milieu de l'herbe sèche, à perte de vue ? 

 Nous verrons que ceux qui en sont revenus ont participé à l'élaboration d'un

 patrimoine, que nous pouvons encore admirer.

 En repassant par Simanca qui conserve les archives espagnoles, quelques pas 

avant de rejoindre Plasencia.


 Plasencia  d'où l'ethymologie "placer"  fut fondée au XII ème siècle par Alphonse 

VIII "pour plaire à Dieu et aux hommes", et précisément ce jour-là, elle était en 

fête, et m'a beaucoup plu. Sur l'affiche annonciatrice des festivités,  figurait une 

peinture de Santiago Martinez Martin mettant à l'honneur la coiffe si caractéristique des

 femmes du village proche de Montehermoso déclinée avec des ornements et des 

couleurs qui différent suivant les âges.

 

                                                     Cette dame est veuve et sa coiffe noire.
 


                                                                 parmi les piments ou les courges

  Tout au long du marché qui se tient sur la plaza Mayor, depuis le  XII ème siècle

 les plasencianas se sont faites admirer, comme le soir très chaud ... au son des 

tambourins, des flûtes ou pipeaux et castagnettes.


Certaines arboraient aussi leurs bijoux traditionnels d'or  travaillé en filigranes 

   Tous ont très gentiment posé pour moi.

 C'est un jacquemart qui rythme les heures, sur  le beffroi de la place.

 


Comme dans tous les marchés, les légumes de saison mais surtout les piments

 déclinés sous toutes leurs formes, accompagnent le traditionnel bacalao et les 

fromages locaux.



 








































                       A la nuit tombée place aux danses traditionnelles :

                                              Raffinement des bas et des chaussures brodées

















https://subastareal.es/blog/la-campesina-de-montehermoso-por-santiago-martinez-martin