lundi 15 août 2022

L' Estrémadure

  Ils sont presque tous partis de cette contrée d'Espagne, les Francisco Pizarro,

  Hernàn Cortèz,  Nunez de Balboa, Hernando de Soto et tous les autres, pour 

partir à la conquête du Nouveau Monde ; leurs fleuves, le Guadiana ou le Tage ne 

leur suffisaient plus pour naviguer. Y avait-il déjà à leur époque ces champs de

 chênes-lièges plantés au milieu de l'herbe sèche, à perte de vue ? 

 Nous verrons que ceux qui en sont revenus ont participé à l'élaboration d'un

 patrimoine, que nous pouvons encore admirer.

 En repassant par Simanca qui conserve les archives espagnoles, quelques pas 

avant de rejoindre Plasencia.


 Plasencia  d'où l'ethymologie "placer"  fut fondée au XII ème siècle par Alphonse 

VIII "pour plaire à Dieu et aux hommes", et précisément ce jour-là, elle était en 

fête, et m'a beaucoup plu. Sur l'affiche annonciatrice des festivités,  figurait une 

peinture de Santiago Martinez Martin mettant à l'honneur la coiffe si caractéristique des

 femmes du village proche de Montehermoso déclinée avec des ornements et des 

couleurs qui différent suivant les âges.

 

                                                     Cette dame est veuve et sa coiffe noire.
 


                                                                 parmi les piments ou les courges

  Tout au long du marché qui se tient sur la plaza Mayor, depuis le  XII ème siècle

 les plasencianas se sont faites admirer, comme le soir très chaud ... au son des 

tambourins, des flûtes ou pipeaux et castagnettes.


Certaines arboraient aussi leurs bijoux traditionnels d'or  travaillé en filigranes 

   Tous ont très gentiment posé pour moi.

 C'est un jacquemart qui rythme les heures, sur  le beffroi de la place.

 


Comme dans tous les marchés, les légumes de saison mais surtout les piments

 déclinés sous toutes leurs formes, accompagnent le traditionnel bacalao et les 

fromages locaux.



 








































                       A la nuit tombée place aux danses traditionnelles :

                                              Raffinement des bas et des chaussures brodées

















https://subastareal.es/blog/la-campesina-de-montehermoso-por-santiago-martinez-martin







dimanche 14 août 2022

Voyage en Espagne et au Portugal

 Relation de voyage où il y en a pour tous les goûts, le but était de connaître

 Mérida, la Rome espagnole,  voyage remis les deux derniers années et remplacé

 par l'Auvergne. Visite très attendue,  par conséquent, surtout après avoir

 contemplé les deux sculptures en provenance du mithraeum de Mérida, au musée

 de St Raymond à Toulouse. (remarques très personnelles :  en comparaison avec 

celui-ci, le musée national  d'Art Romain, se distingue par son gigantisme, il en est

 de même pour ses édifices que ce soit le Théatre où l'Amphithéatre, ou son pont

 sur le Guadiana et l'Albaregas mais .... sans être chauvin,  nous n'avons rien à leur

 envier avec nos arènes romaines de Nimes, Arles ou Orange par exemple)

 La chaleur intense, plus forte, au dire de ses habitants, qu'à l'accoutumée, a

 limité mes déplacements, il eut été suicidaire de mettre un pied dehors aux

 heures les plus chaudes, même un chat ne s'y risquait pas !!  

 Mais nous n'y sommes pas encore, il faudra traverser la Rioja, oublier Vallodolid ou

 Salamanca que vous pouvez retrouver dans mes archives, s'arrêter à Logrogno, et 

tirer en premier jusqu'à Plasencia.

 Premier contact architectural avec la bodega du Marquis de Riscal,  à Elciego dans

 la Rioja Alavesa (les Bordelais n'ont qu'à bien se tenir!). Elle n'est pas la seule

 d'ailleurs,  Ysios bénéficie aussi d'une architecture admirable.

                     https://www.youtube.com/watch?v=ubPu1rmThFM 

           Le nouvel édifice est  conçu par l'architecte canadien, Frank o. Gehry

 le spa de vinothérapie,(les mous issus de la récolte sont expédiés à Bordeaux où les 

laboratoires de  Caudalie élaborent leurs produits de beauté) avec le  restaurant et le centre de

 réunions et de conventions, forment la Ciudad del Vino de Elciego, ou Cité du Vin, qui est vite

 devenu une icône internationale.

 


 


 

 

 

 

 

 

 Ces rubans colorés aux

 teintes des vins sont 

ceux de l'hôtel.

 

 

 

 

Les caves sont 

impressionnantes,  les 

chais splendides:

 























         Les caves  d'Ysios sont situées à Laguardia et leur architecture est signée

 Santiago Calatrava. Les Monts Cantabriques lui apportent comme à celles du 

marquis de Riscal un abri très opportun contre les vents du Nord. 

                                       https://www.youtube.com/watch?v=8PY4VyKQbls

L'environnement  de la Cité du Vin est soigné et fleuri :

 






















 

Pas loin de là pour son architecture aussi un très joli hôtel : le Viura à Villabuena de Alava

 


Mais je ne quitterai pas Logrogno sans voir le petit Christ de Michel Ange derrière le maître-

hôtel de sa cathédrale dans sa petite niche grillagée. Michel Ange avait peint ce petit tableau

 pour sa chère amie Vittoria Colonna, pieuse poétesse de grande culture,  fille de  Fabrizio 

Colonna et épouse de Francisco Ferrante d'Aval, marquis de Pescara originaire de la région

 d'Abalos dans la Rioja.

 Lors de la bataille de Pavie en 1525 celui-ci gravement blessé perdit la vie. Sa jeune veuve 

éplorée écrivit des sonnets à sa mémoire et fit part de sa douleur à son 

ami Michel Ange qui peignit à son intention ce petit tableau pour soutenir ses prières.

 Plus tard lorsqu'elle mourut, il reprit le tableau pour y adjoindre Marie- Madeleine portant un 

fichu sur  ses épaules emblème de son veuvage .

Plus tard encore c'est le très riche évêque Don Pedro Gonzalez del Castilo qui en fit

 l'acquisition, le gardant dans ses coffres en stipulant qu'il ne devait être exposé que derrière

des grilles dans sa cathédrale.  Seulement dans la deuxième partie du XXème siècle son 

souhait fut exécuté.


Je n'ai pas pu faire mieux


  Logrogno est sur le Camino frances, que j'ai emprunté en passant par St Pied de 

Port et Roncevaux




mardi 26 juillet 2022

Voyage

  J'ai refait ma valise ; j'espère que la moisson sera bonne,  je vous retrouve 

       au 15 août. 

                                               Bel été ! à tous.



samedi 23 juillet 2022

Shona Illingworth: Topologies of Air

Au cours de cet été, les Abattoirs ont aussi donné place à cette artiste 

réalisatrice danoise et écossaise qui rassemble un corpus d'oeuvres qui, à travers 

une recherche interdisciplinaire mêlant sciences, géopolitique et droits de 

l'homme, aborde les modes d'exploration et d'exploitation du ciel et leur impact

 sur terre.

 


https://www.hautegaronnetourisme.com/agenda/shona-illingworth-topologies-of-air/
 

















































Dans le même état d'esprit "Les Incertitudes de l'Espace" et la continuité de

 l'exposition de 2018 "Gravité Zéro", les Abattoirs et l'Observatoire de l'Espace du

 CNES poursuivent leur voyage dans l'espace en proposant une exploration 

singulière de la recherche scientifique et spatiale.

 Cette exposition réunit quatre artiste (Véronique Béland, Justine Emard, Elise 

Parré, Isabelle Prim dont les oeuvres remettent en question le grand récit de

 l'aventure spatiales tel qu'on le connaît.

 A travers des videos et des installations conçues à partir de matériel d'archive

 du CNES ou de documents plus contemporains, chacune nous entraîne vers une

  réécriture fonctionnelle voire expérimentale de l'histoire de l'exploration 

spatiale.

https://justineemard.com/les-incertitudes-de-lespace-les-abattoirs-toulouse/

Les artistes deviennent narratrices, racontant des histoires moins connues de

 cette aventure technologique et humaine. Elles reviennent sur les débuts de

 l’épopée spatiale française au sortir de la deuxième guerre mondiale avec la 

création de la base d’Hammaguir en Algérie alors française, dans le contexte

 colonial africain, narrent les essais et les rencontres inattendues à bord d’un 

 ballon stratosphérique ou rappellent aussi les expéditions expérimentales des non

 humains (animaux etc.) et des machines(véhicules spatiaux, intelligence

 artificielle etc.) dans cette odyssée spatiale.

La collection d’art contemporain de l’Observatoire de l’Espace du Cnes rassemble 

des œuvres issues d’appels à projets et de collaborations avec des artistes de

 toutes les disciplines et désireux de porter une réflexion sur les matériaux, 

 anciens et actuels, issus des activités spatiales.

Chaque œuvre  fait l’objet d’un dépôt aux Abattoirs, Musée – Frac Occitanie 

Toulouse et vient renforcer le dialogue fertile entre arts et sciences développé 

dans les collections.

L’exposition trouve un écho particulier sous le ciel de la ville Toulouse, qui s’inscrit

 dans cette histoire terrestre de l’exploration spatiale, pour une saison sous le

 signe des étoiles avec la présentation en partenariat avec le Hang-art à Esquièze-

Sère de l’exposition Et maintenant l’espace ! La collection de l’observatoire de 

l’espace du Cnes (jusqu’au 9 octobre 2022).

Artistes : Véronique Béland, Justine Emard, Elise Parré, Isabelle Prim

En partenariat avec :

 Court retour sur l'expo de 2018 "Gravité zéro"

                             https://www.youtube.com/watch?v=K6pVxLOZhgk