Ils sont presque tous partis de cette contrée d'Espagne, les Francisco Pizarro,
Hernàn Cortèz, Nunez de Balboa, Hernando de Soto et tous les autres, pour
partir à la conquête du Nouveau Monde ; leurs fleuves, le Guadiana ou le Tage ne
leur suffisaient plus pour naviguer. Y avait-il déjà à leur époque ces champs de
chênes-lièges plantés au milieu de l'herbe sèche, à perte de vue ?
Nous verrons que ceux qui en sont revenus ont participé à l'élaboration d'un
patrimoine, que nous pouvons encore admirer.
En repassant par Simanca qui conserve les archives espagnoles, quelques pas
avant de rejoindre Plasencia.
Plasencia d'où l'ethymologie "placer" fut fondée au XII ème siècle par Alphonse
VIII "pour plaire à Dieu et aux hommes", et précisément ce jour-là, elle était en
fête, et m'a beaucoup plu. Sur l'affiche annonciatrice des festivités, figurait une
peinture de Santiago Martinez Martin mettant à l'honneur la coiffe si caractéristique des
femmes du village proche de Montehermoso déclinée avec des ornements et des
couleurs qui différent suivant les âges.
Cette dame est veuve et sa coiffe noire.
parmi les piments ou les courges
Tout au long du marché qui se tient sur la plaza Mayor, depuis le XII ème siècle
les plasencianas se sont faites admirer, comme le soir très chaud ... au son des
tambourins, des flûtes ou pipeaux et castagnettes.
Certaines arboraient aussi leurs bijoux traditionnels d'or travaillé en filigranes
Tous ont très gentiment posé pour moi.
C'est un jacquemart qui rythme les heures, sur le beffroi de la place.
Comme dans tous les marchés, les légumes de saison mais surtout les piments
déclinés sous toutes leurs formes, accompagnent le traditionnel bacalao et les
fromages locaux.
A la nuit tombée place aux danses traditionnelles :
Raffinement des bas et des chaussures brodées
https://subastareal.es/blog/la-campesina-de-montehermoso-por-santiago-martinez-martin