mardi 16 février 2021

Les manèges

 Nous avons très brièvement retracé l'origine des montures, leurs aventures  lors 

des trois guerres,  avec des hommes décidés envers et contre tous à les protéger

 et les mettre hors d'atteinte de tous dangers comme  Alois Podhjasky ou Hans 

Handler. Podhajsky décidant de faire évacuer une partie des jeunes étalons à la

 Villa Hermès du jardin zoologique de Lainz devant l'intensification des

 bombardements.

Puis ses sollicitations auprès du général Patton pour leur protection à Hostau et

 leur évacuation en Bavière, ceci jusqu'à leur installation au palais de Vienne dans 

la Hofburg. Le hall baroque de Fischer von Erlach redevenant le théatre de 

présentations régulières .

 Il y eut bien un voyage aux Etats-Unis  mais j'oserai dire, un voyage d'agrèment !

 Les peintures de George Hamilton qui résida en Autriche dans les années 1700 me

 paraissent très appropriées  pour illustrer ces articles.

 

Aux manèges à l'air libre succéda un premier manège espagnol en 1572 au

 château d'Ebersdorf. On envisagea bien un nouveau manège en 1640 mais l'on 

manquait d'argent  et malgré la seconde invasion des turcs Léopold Ier voulait 

donner à l'art baroque toute sa place en Autriche. Il va donc faire édifier un Opéra

 de bois par Ludovico Burnacini (son mariage avec l'infante Marguerite-Thérèse 

fille du roi d'Espagne Philippe IV, explique-t-il une dépense de cent mille florins ?

Les ballets de chevaux étaient à la mode en Italie c'est donc l'endroit tout trouvé 

pour  y mettre en scène un ballet de chevaux à l'occasion des festivités de son 

mariage où il va parader sur un alezan espagnol, les brides de celui-ci cloutées de 

diamants et sertis d'or, caparaçon brodé de perles et de pierres précieuses.

Je crains que la description de cette fastueuse représentation digne du Roi- Soleil 

ne soit un peu longue et plus appropriée au moment où nous parlerons des figures

 proprement dites. Les gravures jointes vous donnent cependant un aperçu  de 

l'ampleur du spectacle, on parle de mille trois cent personnes !! et ce fut sans

 doute le début de représentations équestres en musique.

Léopold Ier régnera de  1658 à 1705.


 


 

 Après les destructions consécutives à  l'attaque de Vienne par les Turcs les

 travaux se succédèrent encore sous Léopold Ier puis son successeur et en 1722 

sous les auspices de Charles VI et l'éxécution des plans confiée à Johann Bernhard 

Fischer von Erlach, on voit enfin le bâtiment sous sa forme définitive. 

La victoire sur les Turcs était enfin acquise, la paix signée entre Charles VI, la 

Turquie et Venise à Belgrade en 1717 . Nous allons voir comment va procéder  cet

 architecte qui travailla plusieurs années à Rome et fait une carrière brillante à 

Vienne depuis les années 1686.

 


Fischer avait travaillé sous la direction de Carlo Fontana à Rome après avoir

 débuté, par filiation, sa carrière comme sculpteur, celle-ci trouvant une continuité

à Vienne et si parfaite qu'il devient professeur de l'archiduc Joseph qui plus tard, 

empereur, l'anoblira en 1696 puis fut nommé premier ingénieur de la Cour en 

1705. Histoire de famille,  encore, puisqu'un de ses fils parti à la découverte des

 plus beaux édifices de l'Europe revient à Vienne pour être à son tour nommé 

architecte de la Cour. ( Pourrais-t-on parler d'un Tour de Compagnonnage ?)

 Quatre étages pour ce manège, une loge destinée à la Cour qui fait face à

l'entrée des cavaliers une série de colonnes corinthiennes qui relie les balcons 17 

mètres de haut et 55 mètres de longueur . Les visiteurs peuvent lire:

" Ce manège a été édifié en l'an 1735 sur ordre de l'Empereur Charles VI, fils de 

l'empereur Léopold I er,  et sous la surveillance du directeur général des 

constructions, président des écuries de la Cour, comte Gundaker Althann, dans le

 but d'enseigner et d'exercer la jeunesse noble, et dans le but également de 

former des chevaux pour l'équitation académique militaire" 

  Pour son inauguration c'est le maître-écuyer Franz von Weyrother qui en fera la

 présentation à la future impératrice Marie-Thérèse et son époux Charles de

 Lorraine


  C'est le moment de parler des écuyers qui se succéderont à la tête de cette

 institution, partageant la célébrité avec les étalons les plus nobles.

lundi 15 février 2021

Les lipizzans en guerre

  Nous voilà donc à Piber ! mais penseriez- vous qu'ils puissent s'y reproduire en 

paix ?

 

 

               

 Mais n'allons pas trop vite. Piber exisait déjà depuis 122 ans quand les 

Lipizzans venus de leur exil à Laxenburg s'y installent en 1920. Pur-sang anglais 

anglo-arabes et anglo-normands s'y trouvaient déjà avec quelques lipizzans. 

Sur ce tout-petit aperçu d'un monde bien particulier, comme nous commençons à

 le voir, je n'ai pas encore parlé de "remonte", et du lourd tribut que les chevaux

ont  payé aux guerres , montures d'officiers ou tracteurs de canon ; Piber était

donc aussi un dépôt de remonte. Tout cavalier rêverait de paturages de qualité,

d'une pluviométrie parfaite, alpages d'altitude, 70.000 mètres carrés de bois, un

 château de style renaissance signé Domenico Sciassio. C'était trop beau !! au

 cours de la Seconde Guerre mondiale le Ministère de l'Agriculture du Reich

 ordonne leur transport à Hostau. Sauvetage certes des pilleurs, des partisans  et

 une petite idée de derrière la tête d'y élever des chevaux de trait.

 Disséminés dans plusieurs haras, l'ancien haras de Lipizza en territoire italien (6 

 étalons 60 juments et autant de poulain : Balbona à l'Etat Hongrois 4 étalons 40

 poulinières et poulains, puis Topolcianky Ttchécoslovaquie) deux étalons 30 

poulinières et poulains, poursuivons avec le haras roumain à Fogaras, 4 étalons 50

 poulinières et poulains viennent eneuite les haras yougoslaves de Stancic et de 

Kruschedol et Demir Kapja à la Macédoine, à peu près les mêmes nombres .

Et il y avait les haras de l'Etat Tchécoslovaque  (on touche ici du doigt les

 bouleversements politiques qui suivirent la seconde guerre mondiale) à Hostau

 loin d'être aussi favorable pour l'élevage des lipizzans tous vont se retrouver là.

Les alliés gagnent du terrain et les officiers allemands en charge des haras ( et 

c'est maintenant que je vais vous parler de Patton) font en sorte que les soldats 

américains  amènent les principaux étalons et des poulains dans la Bavière libérée

 et surtout à Furth im Wald où ils étaient vraiment à l'abri. C'était une opération

 placée sous le haut commandement du général Patton !! il ne s'agit plus ici de 

chars ! et du colonel Ch. H. Reed, qui fit de cette opération un récit mémorable !

 Cela vaudrait peut-être la peine de le connaître.  Il y mentionne les Cosaques, 

cavaliers hors pair s'il en est  qui guident les chevaux par petits groupes en tête à

 queue précédés et suivis d'une jeep. Les très jeunes poulains et leurs mères ainsi

 que les juments pleines bénéficiant d'un transport par camions.

 Je vous parlerai ensuite du colonet Podhajsky qui se plaça sous la protection de 

Patton..  Au fait peut-être ne savez-vous pas qui est Patton ?

https://www.dday-overlord.com/bataille-normandie/portraits/americains/george-s-patton

 En 1945, l'armée américaine dirigée par le général Patton appartenant à la

 cavalerie américaine, prend le contrôle de St. Martin. Patton avait déjà rencontré

 Podhajsky lors de compétitions olympiques d'équitation d'avant-guerre. Ils

 conviennent de la protection des étalons par l'armée américaine jusqu'à la fin de

 la guerre afin de les rendre ensuite aux Autrichiens.

Juste avant la fin de la guerre, le haras d'Hostau se trouve derrière les lignes des

 forces soviétiques. Des officiers allemands, prisonniers des Américains, indiquent 

la localisation exacte des chevaux et prient les Américains de les sauver avant que 

les Soviétiques ne les découvrent, de peur que ceux-ci ne les mangent !

 

dimanche 14 février 2021

Les lipizzans déplacés

  Des haras possédant d'aussi nobles et précieuses montures,  ne pouvaient

 qu'attirer les convoitises des soldats de Napoléon qui  traversent la Carinthie et la 

Styrie dés 1796.

 On va donc évacuer  ces nobles animaux le 22 mars 1797 en quatre groupes, et 

quarante jours de marche, les trois cent chevaux, trouvent refuge  à 

Stuhlweissenburg.

Sans perdre de temps  les saillies suivent leur cours, poulains  et juments sont 

ensuite acheminés près du lac Balaton à St György  et le reste des effectifs 

s'achemine vers la Hongrie à Tihany  En cours de route quelques juments mettent 

bas, mais tout le monde arrive à bon port! 

 

 en 1805 ce sera dans le village de Karjad et en 1809 à Pecska au bord de la

 rivière Maros. Il faudra attendre la paix de Campoformio le 17 octobre 1797 

pour que toute la troupe retourne au bercail et se retrouve au complet  au 11 

septembre 1798.

 Il fallut alors reconstruire les bâtiments détruits, une occasion d'agrandir les 

locaux et d'acheter d'autres terres à Schickelhof  où l'on mettra "au vert" les 

étalons de deux ans et les hongres de trois ans. Mais les péripéties ne s'arrêtèrent

 pas là. Il faut attendre l'exil de Napoléon en 1815 pour que François-Joseph 1er 

 remette tout en état, assurant ainsi le renouveau  de ce célèbre haras aidé en

cela par quelques reproducteurs prestigieux comme l'étalon Maestoso.

 Lorsque la Grande Guerre va éclater en 1914, ce n'est plus "à pattes" que les 

lipizzans vont s'exiler à nouveau, vers la Bohême. Des transports sont organisés 

mais les conditions sont sans doute différentes puisque l'on enregistre un 

pourcentage de pertes importants aussi bien  chez les poulinières que les poulains.

 Les italiens profitent de la victoire pour exiger la restitution des 179 chevaux et le

 gouvernement tchécoslovaque refusait de rendre les lipizzans qui avient été 

transportés en Bohëme. Il fallu négocier, le baron Eugen Beck von Mannagetta

und Lerchenau s'en charge ainsi que von Straten et Emil Finger : on va partager

 les dix-sept familles de juments de Laxenburg  : 107 chevaux iront à l'Italie et 97

 à l'Autriche et malgré que l'Istrie Lipizza  échoie  à la Yougoslavie en 1945.

On verra ce qui va se passer à Piber.


 

samedi 13 février 2021

Haute Ecole Espagnole de Vienne

  Avant même de s'intéresser à l'art du dressage, il conviendrait de s'intéresser à

la monture elle-même. Le néophyte se demandera déjà pourquoi ce terme 

"d'espagnole"  alors que l'on se trouve en Autriche, et il faut pour cela "remonter

  la filière" et des lipizzans actuels, retrouver leurs ancêtres.

 Ils furent importés d'Espagne où  ils étaient le fruit d'un croisement de barbes,

 d'arabes, et de lourds chevaux Pyrénéens, sous la domination des Maures. 

Il avait toutes les qualités, élégant et docile, vigoureux et intelligent, courageux et

 gracieux. Mais ce n'est pas tout ! quel merveilleux mélange européen, étalons 

italiens, allemands, danois, espagnols s'occupaient des juments et c'est un arbre 

généalogique bien tenu depuis le XVIII ème siècle qui fait foi de cette lignée. Les 

chevaux italiens venaient de la région du Pô et de Naples mais l'étalon nomé Lipp

 acheté en 1717 était issu des environs de Lipp-Brückeburg de l'ancienne souche

 espagnole, ancêtre de toute une lignée des plus fameux reproducteurs.

Le plus célèbre d'entre eux était "Siglavy" en 1816.

 Europérens ! mais déjà le Brexit,  Lipizzans et pur-sang anglais ne s'entendirent 

jaamais !!!

 Il faut se remémorer que l'Empire des Habsbourg comprenait l'Espagne, ce fut un

 long voyage, en 1580  pour ces chevaux, de traverser Espagne et France jusqu'au

 village de Lipizza, actuellement en Slovénie. C'était l'héritage de Charles II et il y

 crée  son haras, cette contrée avec Aquilée était connue depuis l'Antiquité pour

 l'élevage des chevaux. Les destriers du Moyen Age avaient été élevés par les 

Vénitiens. Le socle de cette race était constitué de neuf étalons et vingt-quatre 

juments ibères pour lesquels on aménagea le terrain; lorsqu'il s'avéra trop 

exigu on expédia les chevaux aux écuries impériales de Vienne et aux écuries

 princières de Graz, Le "maneige"espagnol" dans cette région,le karst (qui

 représente bien ces terrains rocailleux dénués d'eau) est déjà mentionné en 1572.

 Ce mélange de races évitait toute consanguinité , d'autant plus qu'au début du 

XVIII ème d'autres chevaux ibéro-arabes parvenaient dans les écuries.

 La Cour de Vienne était très concernée par cet élevage et ne manque pas

 d'adresser à Peter Franzen Rainer, grand-écuyer, vingt-trois articles avec toutes 

les instructions pour "régir son attitude". Sous le règne de Marie-Thérèse à 

Prestranegg  en 1728 on compte cent cinquant étalons et autant de reproductrices.

 C'est en 1772 qu'arrive l'étalon danois "Pluto" et deux ans plus tard c'est le 

napolitain" Conversano "qui seront les pères d'une descendance nombreuse et 

prestigieuse. Nous verrons demain que leur existence ne fut pas dénuée de 

complications et de déménagements.


 https://books.google.fr/books?id=aV8vm1ZV8b0C&pg=PA307&lpg=PA307&dq=george+Hamilton+peinture+Haras&source=bl&ots=IOS2DcfcGZ&sig=ACfU3U2qwCLmR5FYfD17NTX91uEzcTP05Q&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiSwoD7sefuAhXo0eAKHQadBKIQ6AEwDnoECBEQAg#v=onepage&q=george%20Hamilton%20peinture%20Haras&f=false

 

 

 

 

mercredi 10 février 2021

L'art equestre en Allemagne

 

 

 

 Bronze exécuté sous la direction de Léonard de Vinci 

                                           Musée des Beaux Arts de Budapest

 

 Georg Engelhard von Löhneyssen publie son ouvrage "Rapport approfondi sur le

 harnachement et la répartition correcte des mors et des brides" en 1588. 

 

 https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1930_num_27_11_6922

 

Il se fait le spécialiste de tout ce qui a trait à l'équitation dans " Della cavlleria sive

  de arte equitandi, exercitiis equetribus et torneamentis.

Je me suis laissée embarquer dans la manière de monter à Cheval de Nuno 

Oliveira où je retrouvais toute la méthode suggérée par Löhneyssen,  la douceur !

(article précédent)

"Une règle fondamentale est que l'art équestre ne doit jamais, si peu que ce soit,

 être contraire à la nature. Il convient même d'imiter celle-ci, de la suivre et de

 tâcher de l'améliorer pour autant que faire se peut" 

"Il ne fait pas de doute qu'une bonne selle, bien faite et profonde, soit de première

 importance. Le cavalier doit éviter toutefois de s'en servir trop longtemps ou trop 

fréquemment, afin de ne pas s'y habituer. Sinon il risquerait de n'être plus en 

mesure de monter un  cheval différent, à moins qu'il soit sellé de la même façon ;

 le cavalier devrait alors réapprendre à nouveau, pour ainsi dire"

Louis Seeger au milieu du XIX ème siècle rédige "Système de l'art équestre"

disciple de Max von Weyrother maitre-écuyer de l'Ecole espagnole de Vienne. Il est

 "très remonté" contre les méthodes brutales du français François Baucher et écrit

 "Observations sérieuses à l'adresse des cavaliers allemends. Il fut suivi du baron

 von Oyenhausen, probablement élève de l'Ecole Espagnole de Vienne dont nous 

verrons l'évolution.

 Son ouvrage " Fil conducteur pour le dressage du cavalier et du cheval" date de

 1848


 Sanguine de Léonard de Vinci


mardi 9 février 2021

L'art équestre en Espagne

 Maravilloso!

                https://www.youtube.com/watch?v=BbycYdlR7bQ. 

Le duc de Newcastle (qui s'y connaissait ! )  disait que Charles Quint  était le 

meilleur cavalier de son royaume.

 

 

 Charles Quint à la bataille de Mülberg par le Titien

                                                                            et à sa suite

 


  Philippe III sur son cheval andalou, Velasquez. Prado

 Vous ne m'en voudrez pas d'être partie me renseigner aux sources ; hormis 

d'Aquino et Vargas qui ont été sans doute des élèves de Grisone, je n'ai trouvé

que ce texte de  Tamara Gonzalez Lopez qui cite, si vous ne voulez pas ouvrir son

 site ;

de Pedro Pablo Pomar "Memoria en queta de los caballeros en Espana" 1784

 de Francisco Laiglesia y Darrac 1818 "Elementos de equitacion militar para uso de

                                                            la caballeria espanola"

 de Dionisio Bernad "Plan y constitusiones de la nueva escuela de Equitacion" 1789


LaEquitacionYLosUsosSocialesDelCaballoATravesDeLos-6410670-1.pdf

 Il ya lieu effectivement de voir l'équitation comme un exercice normal et un art 

comme l'on peut l'admirer au début de cet article . Il n'y eut pas que Charles 

Quint qui savait monter correctement à cheval,  Velasquez  a magistralement 

peints ses successeurs sur leur monture,   Il faut aussi prendre en compte l'art de 

toréer à cheval  comme l'exerce aussi les portugais. (et ce n'est pas sans danger)

                https://www.youtube.com/watch?v=D5Zib000zhI

 

 

                                                               Philippe IV . Velasquez. Prado
 

 Magnifique document: Nuno Oliveira

                        https://www.youtube.com/watch?v=SaYRTj_GsHQ

lundi 8 février 2021

William Cavendish : l'art équetre en Angleterre

  Avec tout le respect que l'on lui doit , ne se" poussait-il pas un peu du col" ?. 

Ayant reçu toute sa science de notre napolitain Pignatelli,  le  comte de Saint 

Antoine précède Cavendish, duc de Newcastle, fort de l'enseignement de ces 

maîtres, à leur suite, il entend bien être considéré  comme le premier véritable 

écuyer d'Angleterre, et cette gravure en fait foi !!!

 Toute l'écurie s'incline !!


 Il était cependant considéré comme le meilleur cavalier de son temps et sa

 réputation était bien établie outre-manche puisqu'il ouvrira un manège à Anvers. 

En 1628, il n'était que comte et précepteur du prince de Galles futur Charles II :

le roil dut s'enfuir de Londres lorsque des émeutes éclatèrent à la suite  de sa

lutte contre ses principaux opposants,  Cavendich eut alors tout loisir de faire

 preuve de ses qualités de cavalier lors de la guerre civile qui s'ensuivit en 

combattant  aux côtés des royalistes. Exilé à Anvers il y crée son manège et

 reviendra à Londres lorsque Charles II recouvra la couronne  en succédant à son

 père exécuté. Bénéficiant en 1647 du titre de marquisat, il devient alors duc pour

  la postérité en 1665. Il ne manque pas de joindre ses écrits dans sa "Méthode et 

invention nouvelle de dresser les chevaux" où il se démarque de La Guérinière par 

quelques inventions punitives à l'égard de ses montures où la douceur est exclue 

!...

 Très imbu de lui-même  il se consacra à l'équitation jusqu'à sa mort.


 Gravure sur cuivre

Il vante les mérites du cheval andalou et sait une fois encore se mettre en vedette 

dans son édition du "Cavalier parfait".

 


 

 Préalable à l'article consacré à l'équitation espagnole,  passez un peu de temps 

avec cette monture

                      https://www.youtube.com/watch?v=cEcHcQHcntQ