C'est l'exposition temporaire proposée par le musée San Telmo
Durant la glaciation (110.000 - 10.000 ans avant notre ère), la corniche
cantabrique était une steppe où paissaient des animaux impossibles à trouver
aujourd'hui dans nos montagnes: rennes, rhinocéros laineux, bisons des
steppes, mammouths... des créatures géantes qui coexistèrent avec l'être
humain mais qui disparurent au fur et à mesure que le climat se radoucissait.
Mais comment savons-nous que ces animaux habitèrent notre territoire ?
Les ossements préservés durant tout ce temps nous donnent des indices sur le
climat et la biodiversité du dernier grand hiver.
A l'époque la mer se trouvait à environ 18 kilomètres de la ligne de côte
actuelle, et ce qui constitue aujourd'hui la plateforme maritime continentale
était une steppe, souvent couverte de neige et pratiquement sans végétation,
semblable aux pays des latitudes arctiques.
L'abîme de Kiputz IX(Mutriku, Guipùzkoa) a conservé durant des millénaires
des ossements de rennes, de cerfs et de bisons de la péninsule ibérique, la
plupart datant de près de 20.000 ans.
Le gouffre ne fut jamais habité par l'être humain, c'était un piège naturel où de
jeunes animaux inexpérimentés coururent à leur mort.
La pièce la plus singulière découverte à Kiputz IX est un crâne presque complet
d'un bison des steppes(Bison crispus) le seul de toute la péninsule ibérique et
l'un des exemplaires les mieux conservés de cette espèce dans toute l'Europe
occidentale.
Le bison un mâle adulte d'environ 900 kilos, avec des cornes dépassant un
mètre d'envergure entre les deux pitons, est tombé dans le gouffre où il est
probablement mort de faim.
La reproduction de la fresque d'Altamira, qui représente un spectaculaire bison
en rouge et noir, constitue aussi le reflet d'un univers naturel désormais
disparu.
https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1903_num_47_3_19403
https://www.kulturweb.com/adm/ficha.asp?tipoficha=1&id=157320&que=236&L_Id=6&idioma=es
https://www.gipuzkoa.eus/es/web/kultura/-/san-telmo-museoa-presenta-la-exposicion-kiputz-un-abismo-en-la-prehistoria
samedi 4 janvier 2020
vendredi 3 janvier 2020
San Sébastien
Quelques vues des rives du rio Urumea qui se jette non loin de la Concha
dans le golfe de Viscaya, d'un pont qui l'enjambe, celui de Maria Christina, et
d'autres encore, au fil d'une prise de connaissance de cette ville et de ses
quartiers.
les blasons de la ville
le classique dragon protecteur
de l'autre côté du fleuve une ancienne fabrique de tabac
devenue Centre Culturel à la suite de la nomination de San Sébastian comme
capitale européenne de la culture en 2016
entrée, intérieur et verrière
en vue l'Hôtel Maria Christina reine d'Espagne qui "lança" San Sebastian
https://es.wikipedia.org/wiki/Mar%C3%ADa_Cristina_de_Habsburgo-Lorena
Nous voici parvenus au port
où figure le monument à José Mari, marin d'exception et sauveteur en mer où
lui même perdit la vie en voulant sauver d'autres marins
les bites d'amarrage ont bien vécu !!
On passera aussi place de la Constitution utilisée autrefois comme arênes : les
balcons de ces beaux immeubles sont toujours numérotés faisant office de
loges pour assister aux spectacles de tauromachie
sur les frontons, on trouve toujours la caravelle
ici, comme au faîte de la basilique Sta Maria del Coro
où figure aussi le martyre de Saint Sébastien !!
jeudi 2 janvier 2020
Nouvelle Année
Avec mes souhaits pour une heureuse année, et un grand souffle d'air du
large du golfe de Gascogne, l'embarras du choix est grand ... commençons
donc par San Sebastian, Donostia pour les Basques, de nuit, tout d'abord:
le jour venu, le musée monastère de San Telmo qui retrace l'historique de la
ville d'une façon magistrale et les sculptures à l'air libre de Chillida qui ne
m'est pas inconnu depuis sa grande exposition aux Abattoirs de Toulouse et que
je vous ai déjà présenté.... l'an passé.
Tout comme la Vénus de Botticelli dans sa coquille, Donostia se niche dans une
"concha", baie qui lui a valu le nom de "Perle du Cantabrique".
Nous sommes ici dans une des trois provinces du Pays Basque, le Guipùscoa, la
plus proche des Pyrénées.
L'ensemble de la ville se ressent d'une construction du XIX ème puisque entre
les destructions opérées par la guerre Napoléonienne et l'explosion de la
poudrière du fort voisin, elle fut rasée sauf ce monastère de San Telmo.
le blanc immaculé de ces lampadaires se teinte du bleuté de la grande roue.
En Espagne on ne saccage pas les crèches et toutes les familles viennent faire le
tour de la grande place où les personnages de l'histoire de Noêl sont détaillés.
Traditions et culture basques transcrites sur les pelouses des jardins
où le faleux béret basque tient sa place
les rois mages étaient en marche
cela n'empêchant pas le (vrai) cygne de dormir
Du sommet du Mont Igueldo atteint avec une crémaillère d'époque, toute en
bois, la vue est époustouflante sur la concha.
Toute touristique qu'elle soit," Sansé" comme ses habitants la nomment, reste
un port de pêche qui approvisionne les trois "trois étoiles" et les nombreux
bars à "pinxos"
au pied de ce mont, la mer s'engouffre dans un tunnel qui fait rejaillir la marée
en geysers sur l'esplanade à l'aide de quelques bouches en granit rose.
à cet instant la marée était basse
C'est à cet endroit idyllique que Chillida a choisi d'installer ses
"Peignes du vent"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eduardo_Chillida
large du golfe de Gascogne, l'embarras du choix est grand ... commençons
donc par San Sebastian, Donostia pour les Basques, de nuit, tout d'abord:
le jour venu, le musée monastère de San Telmo qui retrace l'historique de la
ville d'une façon magistrale et les sculptures à l'air libre de Chillida qui ne
m'est pas inconnu depuis sa grande exposition aux Abattoirs de Toulouse et que
je vous ai déjà présenté.... l'an passé.
Tout comme la Vénus de Botticelli dans sa coquille, Donostia se niche dans une
"concha", baie qui lui a valu le nom de "Perle du Cantabrique".
Nous sommes ici dans une des trois provinces du Pays Basque, le Guipùscoa, la
plus proche des Pyrénées.
L'ensemble de la ville se ressent d'une construction du XIX ème puisque entre
les destructions opérées par la guerre Napoléonienne et l'explosion de la
poudrière du fort voisin, elle fut rasée sauf ce monastère de San Telmo.
le blanc immaculé de ces lampadaires se teinte du bleuté de la grande roue.
En Espagne on ne saccage pas les crèches et toutes les familles viennent faire le
tour de la grande place où les personnages de l'histoire de Noêl sont détaillés.
Traditions et culture basques transcrites sur les pelouses des jardins
où le faleux béret basque tient sa place
les rois mages étaient en marche
cela n'empêchant pas le (vrai) cygne de dormir
Du sommet du Mont Igueldo atteint avec une crémaillère d'époque, toute en
bois, la vue est époustouflante sur la concha.
Toute touristique qu'elle soit," Sansé" comme ses habitants la nomment, reste
un port de pêche qui approvisionne les trois "trois étoiles" et les nombreux
bars à "pinxos"
au pied de ce mont, la mer s'engouffre dans un tunnel qui fait rejaillir la marée
en geysers sur l'esplanade à l'aide de quelques bouches en granit rose.
à cet instant la marée était basse
C'est à cet endroit idyllique que Chillida a choisi d'installer ses
"Peignes du vent"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eduardo_Chillida
https://tourisme.euskadi.eus/fr/patrimoines-culturels/peine-del-viento-peigne-du-vent/aa30-12375/fr/
https://www.persee.fr/doc/karst_0751-7688_1988_num_11_1_2977_t1_0077_0000_2
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