samedi 4 janvier 2020

Préhistoire : le site de Kiputz

      C'est l'exposition temporaire proposée par le musée San Telmo






Durant la glaciation (110.000 - 10.000 ans avant notre ère), la corniche 

cantabrique était une steppe où paissaient des animaux impossibles à trouver

 aujourd'hui dans nos montagnes: rennes, rhinocéros laineux, bisons  des

 steppes, mammouths... des créatures géantes qui coexistèrent avec l'être 

humain mais qui disparurent au fur et à mesure que le climat se radoucissait.

Mais comment savons-nous que ces animaux habitèrent notre territoire ? 

Les ossements préservés durant tout ce temps nous donnent des indices sur le 

climat et la biodiversité du dernier grand hiver.

A l'époque la mer se trouvait à environ 18 kilomètres de la ligne de côte

 actuelle, et  ce qui constitue aujourd'hui la plateforme maritime continentale 

était une steppe, souvent couverte de neige et pratiquement sans végétation, 

semblable aux pays des latitudes arctiques.

L'abîme de Kiputz  IX(Mutriku, Guipùzkoa)  a conservé durant des millénaires

des ossements de rennes, de cerfs et de bisons de la péninsule ibérique, la

plupart datant de près de 20.000 ans.

Le gouffre ne fut jamais habité par l'être humain, c'était un piège naturel où de

 jeunes animaux inexpérimentés coururent à leur mort.







La pièce la plus singulière découverte à Kiputz IX est un crâne presque complet

 d'un bison des steppes(Bison crispus) le seul de toute la péninsule ibérique et 

l'un des exemplaires les mieux conservés de cette espèce dans toute l'Europe 

occidentale.






Le bison un mâle adulte d'environ 900 kilos, avec des cornes dépassant un 

mètre d'envergure entre les deux pitons, est tombé dans le gouffre où il est

 probablement mort de faim.





La reproduction de la fresque d'Altamira, qui représente un spectaculaire bison 

en rouge et noir, constitue aussi le reflet d'un univers naturel désormais 

disparu.




https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1903_num_47_3_19403


 https://www.kulturweb.com/adm/ficha.asp?tipoficha=1&id=157320&que=236&L_Id=6&idioma=es

 https://www.gipuzkoa.eus/es/web/kultura/-/san-telmo-museoa-presenta-la-exposicion-kiputz-un-abismo-en-la-prehistoria

vendredi 3 janvier 2020

San Sébastien


Quelques vues des rives du rio Urumea qui se jette non loin de la Concha 

dans le golfe de Viscaya, d'un pont qui l'enjambe, celui de Maria Christina, et 

d'autres encore, au fil d'une prise de connaissance de cette ville et de ses

quartiers.







                      les blasons de la ville



                   le classique dragon protecteur


            de l'autre côté du fleuve une ancienne fabrique de tabac

 devenue Centre Culturel à la suite de la nomination de San Sébastian comme 

capitale européenne de la culture en 2016





                                 entrée, intérieur et verrière




               en vue l'Hôtel Maria Christina reine d'Espagne qui "lança" San Sebastian 

 https://es.wikipedia.org/wiki/Mar%C3%ADa_Cristina_de_Habsburgo-Lorena


               Nous voici parvenus au port


où figure le monument à José Mari, marin d'exception et sauveteur en mer où 

lui même  perdit la vie en voulant sauver d'autres marins





                les bites d'amarrage ont bien vécu !! 




 On passera aussi place de la Constitution utilisée autrefois comme arênes : les 

balcons de ces beaux immeubles sont toujours numérotés faisant office de 

loges pour assister aux spectacles de tauromachie 





                      sur les frontons, on trouve toujours la caravelle

                      ici, comme au faîte de la basilique Sta Maria del Coro  


                                       où figure aussi le martyre de Saint Sébastien !!





jeudi 2 janvier 2020

Nouvelle Année

Avec mes souhaits pour une heureuse année,  et un grand souffle d'air du 

large du golfe de Gascogne, l'embarras du choix est grand ... commençons

 donc par San Sebastian, Donostia pour les Basques, de nuit, tout d'abord:

le jour venu,  le musée monastère de San Telmo qui retrace l'historique de la

 ville d'une façon magistrale et les sculptures à l'air libre de Chillida qui ne

m'est pas inconnu depuis sa grande exposition aux Abattoirs de Toulouse et que

je  vous ai déjà présenté.... l'an passé.

Tout comme la Vénus de Botticelli dans sa coquille, Donostia se niche dans une 

"concha", baie qui lui a valu le nom de "Perle  du Cantabrique".

Nous sommes ici dans une des trois provinces du Pays Basque, le Guipùscoa, la 

plus proche des Pyrénées.
  

L'ensemble de la ville se ressent d'une construction  du XIX ème puisque entre

 les destructions opérées par la guerre Napoléonienne et l'explosion de la 

poudrière du fort voisin, elle fut rasée sauf ce monastère de San Telmo.





































 le blanc immaculé de ces lampadaires se teinte du bleuté de la grande roue.

En Espagne on ne saccage pas les crèches et toutes les familles viennent faire le

 tour de la grande place où les personnages de l'histoire de Noêl sont détaillés.



        Traditions et culture basques transcrites sur les pelouses des jardins


                             où le faleux béret basque tient sa place




                                   les rois mages étaient en marche




                         cela n'empêchant pas le (vrai) cygne de dormir



Du sommet du Mont Igueldo atteint avec une crémaillère d'époque, toute en

 bois, la vue est époustouflante sur la concha.


 Toute touristique qu'elle soit," Sansé" comme ses habitants la nomment, reste

 un port de pêche qui approvisionne les trois "trois étoiles" et les nombreux 

             bars à "pinxos"


















 au pied de ce mont, la mer s'engouffre dans un tunnel qui fait rejaillir la marée 

en geysers sur l'esplanade à l'aide de quelques bouches en granit rose.



                              à cet instant la marée était basse



              C'est à cet endroit idyllique que Chillida a choisi d'installer ses 

                                          "Peignes du vent" 


                     https://fr.wikipedia.org/wiki/Eduardo_Chillida











https://tourisme.euskadi.eus/fr/patrimoines-culturels/peine-del-viento-peigne-du-vent/aa30-12375/fr/



https://www.persee.fr/doc/karst_0751-7688_1988_num_11_1_2977_t1_0077_0000_2