mardi 9 avril 2019

Picasso et la tauromachie

 Rien d'extraordinaire pour un espagnol d'être "aficionado"  et Picasso en fut un

fervent : sur cette capture d'écran de l'INA on peut le voir en compagnie de

Cocteau et de Françoise, dans les arênes d'Arles.





Ce sont toutefois,  de prime abord, les toiles de ses contemporains et amis

que je vous propose







 de son côté Fernandez exprime son horreur de la guerre dans des toiles de

combats tauromachiques ou de crânes










































           très belle toile aussi que cette dernière


 Pere  Creixams (Barcelone, 1893-1965)  n'est pas un exilé puiqu'il 

arrive  à Paris en 1917 et après quelques années passés à Montparnasse, il 

finira par s'y installer, en 1922.   Il participa dans de nombreuses aventures 

 culturelles de son époque et exposa dans les meilleures galeries de Paris. 

Modernité et influences ibériques  transparaissent dans ses toiles.


 Voyons maintenant cette jolie série d'estampes peintes par Picasso et qui

 retracent toutes les phases de la "faena".











lundi 8 avril 2019

Joan Miró

Joan Miró  figure en bonne place non pas au titre d'exilé  mais de soutien, en 

compagnie de son ami Picasso, pour ses compatriotes exilés regroupés dans 

des camps disséminés dans le sud de la France (comme vous pouvez le lire)





                                         Il est entouré par Remedios Varo

  https://www.biografiasyvidas.com/biografia/v/varo.htm




vous venez de lire que Picasso et Miró interviennent pour la libération 

d'Antonio Rodriguez Luna



https://en.wikipedia.org/wiki/Antonio_Rodr%C3%ADguez_Luna






https://www.antoni-clave.org/biographie/











Puisque est évoquée cette exposition 

"Art de la République espagnole, école des artistes de Paris » initiée par 

Picasso, Paul Éluard et Jean Cassou qui a lieu à Prague en 1946 où il se rend 

ainsi que ses camarades exilés, parmi lesquels Borès, Viñes, Peinado,

 Dominguez, Florès, Lobo et Fenosa,
 voyons donc dès demain

 Apel les Fenosa et

Oscar Dominguez et 

d'autres encore








dimanche 7 avril 2019

Picasso et l'exil

                     Une histoire de l'art espagnol en résistance

mais aussi une page d'histoire. Pour commémorer les 80 ans de "la Retirada"

Toulouse se devait d'être en première ligne comme elle le fut pour  l'exil de près

 de 500.000 républicains :



Picasso fut aussi présent, financièrement et artistiquement en soutenant ses

 compatriotes artistes. Le Musée des Abattoirs présente là, une remarquable

exposition de leurs oeuvres, parmi les quelles se glissent les oeuvres de

 Picasso. Une occasion de revoir encore l'immense rideau de scène offert par

 Picasso, en reconnaissance de l'accueil de Toulouse aux réfugiés.

 Beaucoup d'entre eux d'ailleurs ne retournèrent pas en Espagne et

 continuèrent à être des exilés en Amérique hispanophone ou au Magrheb. On 

peut donc dire que Toulouse est la capitale de l'exil espagnol. 

Guernica est l'oeuvre la plus représentative  et la plus mondialement connue de

 ces bombardements de l'aviation allemande sur ce village de la Biscaye.


                      http://www.oeuvres-art.com/guernica.html

 Mais rentrons dans l'histoire de l'art ; nous allons admirer les oeuvres des

 neveux de Picasso, Fin et Vilato,  enfants de sa soeur Lola




















































 et du même "Personnage"