jeudi 10 janvier 2019

Musée Goya : suite

Je vous l'avais bien dit ..!! vous n'allez pas en sortir de suite.

Cette charmante "Aurore" de Jaime' Otero   des années 1923, qui est un dépôt du

Centre Pompidou et date des années 1923, avec deux autres toiles d'époque

 similaire, va assurer la transition avec les siècles précédents que nous allons

 remonter au fur et à mesure de notre parcours de retour.

Non seulement le fond de ce musée est très riche mais les expositions

temporaires qu'il propose sont toutes de grande qualité et je regrette bien de les

 avoir manquées..


 Les deux toiles en question ne sont pas l'oeuvre de peintres espagnols mais

 figurent des scènes typiquement espagnoles :


                     Alfred Dehondecq.  Combat de novillos 1850






Eugéne Giraud : Danse dans une posada 1852

 Je poursuivrai cet article un peu plus tard dans la journée


https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k106283b.texteImage

https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00385667


                               Les Enfants du Comte Casa Flores

                                                                  Vicente Lopez y  Portaña 1928

https://musees-occitanie.fr/encyclopedie/artistes/vicente-lopez-y-portana/
              


                                              José Aparicio
                                                                         Socrate enseignant. 1811

 https://www.europeana.eu/portal/fr/explore/people/58297-jose-aparicio.html



                                                        José de Ribera
                                                                    Saint Augustin. 1636

 https://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/Ribera/154100






Avant de pénétrer dans la dernière pièce de cette aile qui nous réserve une 

collection à laquelle on ne s'attend pas, voici deux très belles céramiques de

 Manicés


 https://www.aude-lauvergnas-ceramique.fr/faience-hispano-mauresque/

mercredi 9 janvier 2019

Picasso et les autres

Toujours au musée Goya, un souffle de modernisme, de lumière et de chaleur....

Quel plaisir de revoir" la Cour des Orangers "de Rusiñol ; je n'ai pas besoin de

 vous rappeller que les tableaux voyagent d'une exposition à l'autre et celui-ci 

est allé jusqu'à Toulouse aux Augustins pour celle de "Fenêtres sur cour". 







Il en est de même pour un autre tableu de Picasso qui avait déserté son

 emplacement habituel ;


mais profitons de" L'homme au chapeau de paille et au cornet de glace" peint 

à Mougins lors de l'été 1938 :


On retrouve aussi Pablo Gargallo, dont le prophète nous a si bien accueillis au

 musée, avec son "Hommage à Chagall " de 1933

  et sa "Kiki" de Montparnasse en bronze doré, de 1928


 Le portrait d'Enrique Melida de Carlos Vàsquez y Ubeda peint en 1892

Qui est cet homme ? 

 https://musees-occitanie.fr/musees/musee-goya-musee-d-art-hispanique/collections/peinture-hispanique/carlos-vasquez-y-ubeda/portrait-du-peintre-enrique-melida/

 ou bien :


On retrouve les chaudes lumières d'Espagne dans les "Cigaralles" de Beruete


https://musees-occitanie.fr/musees/musee-goya-musee-d-art-hispanique/collections/peinture-hispanique/aureliano-de-beruete-y-moret/les-cigarrales/


Pablo Uranga y Diaz a peint ici le portrait d'Ignacio Zuloaga en 1893

https://musees-occitanie.fr/musees/musee-goya-musee-d-art-hispanique/collections/peinture-hispanique/pablo-uranga-y-diaz-de-arcaya/portrait-daignacio-zuloaga/

 Il n'y a que deux pas jusqu'à celui de Jacques Seligman peint par Joaquin Sorolla y Bastida

 https://musees-occitanie.fr/musees/musee-goya-musee-d-art-hispanique/collections/peinture-hispanique/joaquin-sorolla-y-bastida/portrait-de-jacques-seligmann/

Avant de quitter cette salle et d'entamer le chemin de retour deux toiles encore


https://www.jesusmarilazkano.com/copia-de-biography-2


                     https://www.youtube.com/watch?v=u7g2L9Dw8ZY




 https://www.youtube.com/watch?v=kGk3to0epnk

mardi 8 janvier 2019

suite du msuée Goya

Il y a encore beaucoup à découvrir, il serait dommage de s'arrêter au maître

  Francisco Goya et d'ailleurs, qui a-t-il influencé ?

Je reviendrai sûrement sur son étude : j'avais espéré trouver dans l'oeuvre de

Malraux d'autres textes sur les peintres dont nous allons parler maintenant

mais ses réflexions portent toujours sur Rembrandt, Goya et très souvent

 Daumier.

http://www.philopsis.fr/IMG/pdf_art-malraux-goya-zarader.pdf

Je reviens donc en arrière avec ce tableau de l'Ecole de  Zurbaràn :

Vous pouvez lire l'histoire d'Alvar Belasquez de Lara sur le lien suivant

https://media.musees-occitanie.fr/documents/documents/musee-goya-musee-d-art-hispanique/Le%20portrait.pdf

celui du Sévillan  Esteban  Murillo encore au siècle d'or : admirateur de Ribera et de Zurbaran :


 Voilà la réponse à ma question, Eugénio Lucas Velasquez  s'est inspiré à ce 

point de Goya que l'on a quelque fois hésité  à attribuer ces oeuves à l'un ou

 l'autre:


                                La diligence sous la pluie


                                        La Fusillade. 1869


     Quoi de plus hispanique que ce Don Quichotte de Carlos Vasquez y Ubeda


         https://musees-occitanie.fr/musees/musee-goya-musee-d-art-hispanique/collections/peinture-hispanique/carlos-vasquez-y-ubeda/don-quichotte/



                 Il va me servir de toile de fond pour cette sculpture de Josep Clara


 http://www.spainisculture.com/fr/artistas_creadores/josep_clara.html

                      ou de face sur la toile de Majura Mallo


               Petite marche accélérée vers le modernisme  !!!






  Mais au retour il faudra s'attarder sur José de Ribera et d'autres encore.

lundi 7 janvier 2019

Francisco Goya

On progresse, on progresse !!! mais quelle impatience d'arriver à l'essentiel !

Il n'est pas mis en évidence au sein de tous les artistes qui l'ont précédé,

l'accrochage du musée est chronologique et il faudra aller jusqu'au dernier mur

 du musée pour trouver un "Picasso" : vous n'allez pas en sortir comme ça  !!

Moi non plus d'ailleurs, Goya est un monument, c'est pour l'instant celui qui

suscite en moi, intérêt, et recherches approfondies en plongeant  dans

 diverses biographies ; à cheval sur deux siècles, oeuvres de commandes et

 oeuvres d'inspiration personnelle, de multiples dessins et de nombreuses

 gravures sur cuivre se succèdent au long de sa longue carrière.

Certes une maladie que les biographes récents  ne diagnostiquent pas aisément

 le laisse sourd et certains vont mettre prétendre qu'il devient aussi aveugle. 

Je ne suis pas d'accord, jusqu'à es 82 anx sa vue a eu le temps de baisser comme

 tout un chacun !!

C'était un joyeux luron, peut-être a-t-il "attrapé" la syphilis !!!, ce n'est pas

 certain .

 Je suis même allée rechercher mes "Voix du Silence" de Malraux à défaut de

n'avoir pas son  "Saturne". Il y fait de multiples fois allusion, englobant dans sa

 vision du monde.... très vaste, de l'art, de multiples comparaisons.

Francisco, m'a bien effectivement tirée par la manche jusqu'à lui mais nous

 repartirons en arrière, pour l'instant je l'écoute .......



 "Que ne dit-on de moi !! précurseur du Romantisme, et même de 

l'Impressionisme avec ma "Laitière de Bordeaux" de l'Expressionisme avec 

"l'Enterrement de la sardine".

 Mes maîtres ? mes inspirateurs ? Rembrandt dont j'adopte la technique du

 clair obscur, dont je voudrai aussi comme lui, parfaire mes études avec la

 gravure ; Velasquez aussi  dont j'admire le "coup de pinceau" trés précis.

Je ne l'ai pas personnellement rencontré mais j'ai cotoyé Mengs et Tiepolo que

 j'admire. J'aime assez le style de mon beau-frère Francisco Mengs.

D'une façon générale je me confie peu sauf à mon ami Zapater et bien grand mal

 m'en a valu, car les biographes comprennent mal cette profonde affection qui

 me lie à lui et me qualifient d'homosexuel !!! moi le père de six enfants !!!

l'amant de la duchesse d'Albe !!

A ce sujet je vais éviter d'être attaqué, comme le fut Tiepolo, par l'Inquisition

pour des nus que je vêtirai au plus vite. Etes-vous déjà allée au Prado voir mes

 majas ?  On s'amusait au palais !! aurais-je mis sur le corps de la duchesse

 d'Albe la tête de la maitresse de Godoy,  c'est un secret ....

Je ne vous dirai pas non plus pourquoi losque je m'assoupis sur ma table de

travail, mes rêves sont peuplés de hiboux, de " brujas", en tout cas, je peux vous

assurer que je n'ai absorbé aucune drogue. Mais assez parlé de moi, regardez ce

 taleau où j'ai peint le portrait de Francisco del Mazo dans les années 1815.


 Ce portrait est sans concession, comme nombre de mes autoportraits ; mais

 allons voir ce grand tableau de "la Junta des Philippines".



 C'est avec cette vaste toile la troisième de mes oeuvres en résidence dans ce

 musée, mais c'est plus souvent à Madrid que je jette un regard attentif,

quelque fois critique sur l'oeuvre de ma vie"

 
 https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Junte_des_Philippines

  https://www.panoramadelart.com/goya-francisco-del-mazo

              extrait des Voix du Silence p 97 . André Malraux parle de Manet 

..........Il passe de ses premières toiles à Olympia, d'Olympia au portrait de

 Clémenceau, puis de celui-ci au petit " Bar des Folies-bergère", comme la

 peinture passe du musée à l'art moderne. Et ainsi nous guide vers ce qui, du 

passé traditionnel, nous paraiît appelé par le nouvau musée : ses accoucheurs

y seront les maîtres. D'abord, évidemment Goya.

Celui-ci pressent l'art modene, mais la peinture n'est pas à ses yeux la valeur 

suprême : elle crie l'angoisse de l'homme abandonné de Dieu. Son apparent 

pittoresque, jamais gratuit, se relie, comme le grand art chrétien à la foi, à des

 sentiments collectifs millénaires, que l'art moderne entendra ignorer.

Le "Trois mai "1808 est le hurlement de l'Espagne ; "Saturne", le plus vieux 

hurlement du monde. Son fantastique ne vient pas de caprices italiens, mais au

 fond de la peur des hommes ; comme Young, comme la plupart des poètes 

préromantiques, mais avec génie, il rend leurs voix aux forces de la nuit.

 Ce qui est moderne en lui, c'est la liberté de son art. car sa palette si elle

 n'appartient pas à l'Italie, n'est pas toujours étrangère au musée ; le "Trois 

mai", l'Enterrement de la sardine" ne sont que Goya, mais si l'on compare les 

diverses" Majas au balcon" aux Courtisanes de Murillo ...

On peut facilement tirer de son oeuvre comme de l'oeuvre poétique de Victor

 Hugo, une anthologie moderne ; l'orientation en est pourtant ailleurs ..................................................................................................
     
 https://www.fabula.org/actualites/les-ecrits-sur-l-art-de-malraux-en-pleiade_9446.php




dimanche 6 janvier 2019

Siècle d'or espagnol

  Du gothique international catalan , encore
              cette oeuvre de Joan Mates. St Jean à Patmos





https://musees-occitanie.fr/musees/musee-goya-musee-d-art-hispanique/collections/peinture-hispanique/joan-mates/saint-jean-a-patmos/


 Oeuvre magistrale de Francisco Pacheco maître de Diego Velasquez

                             Le Christ servi par les anges



https://musees-occitanie.fr/encyclopedie/artistes/francisco-herrera-el-viejo/


                 Juan Pantoja de la Cruz (Valladolid 1553 -Madrid 1603)

                                           Portrait de Philippe III

http://www.spainisculture.com/fr/artistas_creadores/juan_pantoja_de_la_cruz.html



                      https://journals.openedition.org/cem/14535


Et la magistrale toile de Velasquez que le Louvre regrette bien ; depuis trop

 longtemps en dépôt à Castres pour lui être restituée. 

 https://musees-occitanie.fr/musees/musee-goya-musee-d-art-hispanique/collections/peinture-hispanique/diego-velazquez/portrait-de-philippe-iv/



 Curieux sujet que cette toile de Sebastian de Llanos y Valdes à Séville
                                                               1605-1677 

                    la Tête de Sainte Catherine d'Alexandrie de 1652




                                   La sculpture n'est pas en reste:


                                             Anonyme espagnol.  XVI éme : La Cène

                                                          Bois peint et décoré à l'or




    Juan Alonso Villabrille y Ron 1663-1728

                           Saint Joachim sculpture en bois polychrome

je crois bien avoir dans mes archives sa "Tête de saint Paul" au Musée de

 Valladolid