On progresse, on progresse !!! mais quelle impatience d'arriver à l'essentiel !
Il n'est pas mis en évidence au sein de tous les artistes qui l'ont précédé,
l'accrochage du musée est chronologique et il faudra aller jusqu'au dernier mur
 du musée pour trouver un "Picasso" : vous n'allez pas en sortir comme ça  !!
Moi non plus d'ailleurs, Goya est un monument, c'est pour l'instant celui qui
suscite en moi, intérêt, et recherches approfondies en plongeant  dans
 diverses biographies ; à cheval sur deux siècles, oeuvres de commandes et
 oeuvres d'inspiration personnelle, de multiples dessins et de nombreuses
 gravures sur cuivre se succèdent au long de sa longue carrière.
Certes une maladie que les biographes récents  ne diagnostiquent pas aisément
 le laisse sourd et certains vont mettre prétendre qu'il devient aussi aveugle.  
Je ne suis pas d'accord, jusqu'à es 82 anx sa vue a eu le temps de baisser comme
 tout un chacun !!
C'était un joyeux luron, peut-être a-t-il "attrapé" la syphilis !!!, ce n'est pas
 certain .
 Je suis même allée rechercher mes "Voix du Silence" de Malraux à défaut de
n'avoir pas son  "Saturne". Il y fait de multiples fois allusion, englobant dans sa
 vision du monde.... très vaste, de l'art, de multiples comparaisons.
Francisco, m'a bien effectivement tirée par la manche jusqu'à lui mais nous
 repartirons en arrière, pour l'instant je l'écoute .......
 "Que ne dit-on de moi !! précurseur du Romantisme, et même de 
l'Impressionisme avec ma "Laitière de Bordeaux" de l'Expressionisme avec 
"l'Enterrement de la sardine".
 Mes maîtres ? mes inspirateurs ? Rembrandt dont j'adopte la technique du
 clair obscur, dont je voudrai aussi comme lui, parfaire mes études avec la
 gravure ; Velasquez aussi  dont j'admire le "coup de pinceau" trés précis.
Je ne l'ai pas personnellement rencontré mais j'ai cotoyé Mengs et Tiepolo que
 j'admire. J'aime assez le style de mon beau-frère Francisco Mengs.
D'une façon générale je me confie peu sauf à mon ami Zapater et bien grand mal
 m'en a valu, car les biographes comprennent mal cette profonde affection qui
 me lie à lui et me qualifient d'homosexuel !!! moi le père de six enfants !!!
l'amant de la duchesse d'Albe !!
A ce sujet je vais éviter d'être attaqué, comme le fut Tiepolo, par l'Inquisition
pour des nus que je vêtirai au plus vite. Etes-vous déjà allée au Prado voir mes
 majas ?  On s'amusait au palais !! aurais-je mis sur le corps de la duchesse
 d'Albe la tête de la maitresse de Godoy,  c'est un secret ....
Je ne vous dirai pas non plus pourquoi losque je m'assoupis sur ma table de
travail, mes rêves sont peuplés de hiboux, de " brujas", en tout cas, je peux vous
assurer que je n'ai absorbé aucune drogue. Mais assez parlé de moi, regardez ce
 taleau où j'ai peint le portrait de Francisco del Mazo dans les années 1815.
 Ce portrait est sans concession, comme nombre de mes autoportraits ; mais
 allons voir ce grand tableau de "la Junta des Philippines".
 C'est avec cette vaste toile la troisième de mes oeuvres en résidence dans ce
 musée, mais c'est plus souvent à Madrid que je jette un regard attentif, 
quelque fois critique sur l'oeuvre de ma vie"
  
 https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Junte_des_Philippines
  https://www.panoramadelart.com/goya-francisco-del-mazo
              extrait des Voix du Silence p 97 . André Malraux parle de Manet 
..........Il passe de ses premières toiles à Olympia, d'Olympia au portrait de
 Clémenceau, puis de celui-ci au petit " Bar des Folies-bergère", comme la
 peinture passe du musée à l'art moderne. Et ainsi nous guide vers ce qui, du 
passé traditionnel, nous paraiît appelé par le nouvau musée : ses accoucheurs
y seront les maîtres. D'abord, évidemment Goya.
Celui-ci pressent l'art modene, mais la peinture n'est pas à ses yeux la valeur 
suprême : elle crie l'angoisse de l'homme abandonné de Dieu. Son apparent 
pittoresque, jamais gratuit, se relie, comme le grand art chrétien à la foi, à des
 sentiments collectifs millénaires, que l'art moderne entendra ignorer.
Le "Trois mai "1808 est le hurlement de l'Espagne ; "Saturne", le plus vieux 
hurlement du monde. Son fantastique ne vient pas de caprices italiens, mais au
 fond de la peur des hommes ; comme Young, comme la plupart des poètes 
préromantiques, mais avec génie, il rend leurs voix aux forces de la nuit.
 Ce qui est moderne en lui, c'est la liberté de son art. car sa palette si elle
 n'appartient pas à l'Italie, n'est pas toujours étrangère au musée ; le "Trois 
mai", l'Enterrement de la sardine" ne sont que Goya, mais si l'on compare les 
diverses" Majas au balcon" aux Courtisanes de Murillo ...
On peut facilement tirer de son oeuvre comme de l'oeuvre poétique de Victor
 Hugo, une anthologie moderne ; l'orientation en est pourtant ailleurs ..................................................................................................
      
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