mercredi 29 août 2018

Lugo : folklore

  Je préférerais Art et Traditions populaires puisque je vous montre ce matin 

une collection de cadrans solaires et la reconstitution d'une cuisine  comme on 

peut encore en trouver dans quelque région reculée de la Galice.

Quelques beaux blasons aussi :



 on revient donc au musée provincial, ancien couvent de San Francisco.








































 Pizarra: ardoise

 http://redemuseisticalugo.org/cartafol.asp?mat=12&id=105

 petit exercise de lecture galicienne où mes amis portugais auront moins de

 mal ; l'essentiel est de savoir que cette collection de cadrans solaires est la 

plus complète que je puisse avoir vu, que les cadrans épousent de multiples 

formes et le plus souvent en granit. (plus de quarante )

 
Marmol : marbre


 le plus original : on aime bien le temps qui passe avec cette gracieuse 

"porteuse d'heures"( numérotation en arabe)

La cuisine galicienne : foyer à même le sol, évacuation des fumées par le toit

bancs près de l'âtre




 les heures ont passé,  il est 21 heures, le musée va fermer, mais il va encore

 faire jour jusqu'à plus de 10 heures.




                      https://books.openedition.org/pur/11708?lang=fr

mardi 28 août 2018

Lugo romane





 Romane pour sa cathédrale aux influences françaises... oh!

 quel plaisir de rentrer enfin dans une église sans ticket ni réservation et de

joindre ma prière  de "pélerine" au premier office du matin célébré par un prêtre

 si vieux, si courbé  !! que cela en était émouvant.



 Célébre pour ce Christ en Majesté dans sa "mandorla" reposant sur un

 chapiteau représentant la Cène.
 (vous remarquerez qu'il ne repose sur rien)

Le soleil ne dore plus les pierres où règne le granit galicien, c'est aussi le 

portail nord sans grande luminosité.


 je vous ai longuement abandonnés à la recherche du"curriculum vitae" de 

Cornélius de Hollande qui a sculpté  en 1531 le retable du transept  de droite 

et je voulais m'assurer que c'est bien que celui que j'ai photographié.

























































 La Vierge aux grands yeux
chapelle de Fernando de Casas
inscrite aussi dans une mandorla où les angelots vont et viennent



 https://tabernacofrade.net/web/nuestra-senora-de-los-ojos-grandes-lugo/


                                           Voilà pour le sacré
                                                         revenons au profane.

 les archéologues ne savent exactement quelle attribution donner à ce bain

 romain proche de la grande place qui n'oublie pas sa romanité.


             en sous-sol protégé par une épaisse vitre au ras du pavement.

les arbres sont taillés en parasol, au cordeau.


             ces deux romains sont descendus de leur char






les poètes s'en donnent à coeur joie





 et les Lugonien dorment encore derrière la belle façade de leurs maisons.




https://es.wikipedia.org/wiki/Ram%C3%B3n_Mar%C3%ADa_del_Valle-Incl%C3%A1n

 http://www.colindavies.net/Meakin.htm.


                            Mais nous avons encore à voir,  à Lugo.

lundi 27 août 2018

Lugo la romaine






 Cinquante tours de schiste,  romaines, enserrent encore cette ville qui était la

dernière étape du Chemin de St Jacques avant Santiago





                                                                mais ce fut un important noeud

de communication et la capitale de la Gallaecia romaine. Incendiée par les 

Musulmans en 714 et les Normands en 956, vous pouvez toujours faire le tour

de la ville en passant sur les murailles sur 2 km de long, ce que je fis de nuit.








Mais reparlons d'abord du Musée provincial où je me suis précipitée  dès mon

 arrivée et avant sa fermeture heureusement à 21 heures.

Je m'étais déjà faite remarquer en arrivant et précisant que je venais pour les 

"torques"... interdites de photo et pas question de badiner avec le gardien 

armé.


Parmi les 56 pièces que comporte la collection se détache la torque de Burela

 et le bélier ailé  ; ces torques d'or s'échelonnent du troisième millénaire avant

 J-C au VI ème siècle après J-C. C'est la civilisation des "castro" typique du

nord de la  Gallice.


             http://www.elmundo.es/viajes/espana/2017/03 /28/58989ca5ca474153738b4580.html


Le concept général de torques comme collier de métal rigide en or, argent ou 

bien bronze est un élément distinctif du premier millénaire avant J C du monde 

Celte en Europe, on peut les distinguer depuis l'Age du Bronze ; éléments de 

pouvoir et de richesse, objets cérémoniels ou ornementaux. On parle en Galice

 du Nord de "Cultura Castrexa"

La torque de Burela pése 1.812 grammes d'or, découverte dans le "Chao do 

Castro” / “Os Castrillós” dans les années 1950.


                        https://www.youtube.com/watch?v=dBpGeVAk5vM






https://elpais.com/politica/2018/02/13/diario_de_espana/1518557467_867491.html




                     Cloître de San Francisco siège du Musée provincial


                                       diverses mosaïques 











 Autels votifs ou bornes milliaires




vendredi 24 août 2018

Le canyon du Sil

 http://lpe-asso.org/rio-mino-minho-sil/

http://www.turismo.gal/que-visitar/destacados/ribeira-sacra-e-canon-do-sil?langId=es_ES#

 Depuis les miradors  aménagés sur des rives où régne la vigne et les pinèdes ...

 un petit air des Landes !!










                          à contre-jour


https://doartesanato.com/media/documentos/quesosyvinos_E_0.pdf






 https://www.galiciaenvinos.es/denominaciones-origen-galicia/ribeira-sacra



http://www.santiagoturismo.com/itinerarios/ribeira-sacra-canons-do-sil-os-mares-interiores

Monforte et le Sil

 Deux étapes sur la route de Lugo où je vais désespérer arriver à temps pour 

admirer la fabuleuse collection de torques en or, que je ne pourrai pas 

photographier non plus. Le gardien du Musée accueille les visiteurs, pistolet et 

menottes à la ceinture , c'est vous dire qu'elles sont exceptionnelles. 

Heureusement le lapidaire romain disposé dans le cloître, sera une 

compensation ; mais nous n'en sommes pas là. 

D'abord Monforte pour son monastère perché en haut du village.



 On prend contact désormais avec le granit et l'on est surpris à la fois de 

trouver ce matériau et la verdure, un paralléle avec la Bretagne. Il faut aussi 

se familiariser avec le galicien, langue assez proche du portugais.

 Le puits récupérateur d'eau trône au centre du cloître.







































Même pas peur !!!!..........



Construit  au Xe siècle, il est considéré comme l'un des premiers monastères à 

être construit en Galice après l'invasion arabe. 

Selon la tradition, il y avait un pin devant l'ancien ermitage qui était consacré à

 San Vicente et qui lui aurait donné son nom, bien que celui-ci provienne plus 

probablement du mot « pinacle », en raison de l'altitude où il se trouve.

 Il fut construit sur les vestiges de la ville fortifiée de Dactonio. Les origines du 

monastère remontent au Xe siècle mais ce n'est qu'au XVIIe siècle que l'on en 

acheva la construction.



https://issuu.com/martinxvm/docs/artigo_minius_manuel_grande

https://www.youtube.com/watch?v=FVzbPSgQ85o