https://es.wikipedia.org/wiki/C%C3%A1liz_de_do%C3%B1a_Urraca#Posible_Santo_Grial
Vous n'avez une fois de plus que la copie du calice lui-même ; lorsque vous en
faites le tour, sous sa vitre blindée, il est d'une infinie transparence et
préciosité, moins régulier que sa reproduction, plus petit aussi.
Je traduis : c'est exactement le récit du guide .
C'est une piéce d'orfévrerie romane donnée à l'infante léonaise Urraca de
Zamora (1033-1101) seigneure de Zamora et petite-fille du roi Ferdinand Ier de León ,
remontant ainsi à la seconde moitié du XI ème siècle. Actuellement conservée
au Musée de la Collégiale de San Isidoro de Leon. L'archéologue Manuel
Gomez Moreno la qualifie de
"pièce exceptionnelle, aussi bien qu'unique "
Le calice se compose de deux coupes très anciennes ; le ciboire proprement dit
et l'autre qui lui sert de socle d'origine greco-romaine, antérieure au
christianisme, faites d'agate. Elles présentent quelques ébrèchures, antérieures à
l'élaboration du calice. On ne connait pas l'origine de ces deux coupes, de leur
histoire ni de leurs avatars, non plus que de la décision de dona Urraca de
confier à des orfèvres un objet matériellement sans grande valeur. On spécule
sur une possible consécration de cet objet à la liturgie, faite par un vénérable
personnage de l'église chrétienne primitive mais il n'existe aucun texte
document ou témoignage écrit à ce sujet. Dans tous les cas les orfévres
réalisèrent un travail artistique exceptionnel transformant un objet païen en un
calice digne d'admiration. Les pièces d'agate sont à l'intérieur recouvertes d'or
noeud et socle laissant à découvert une grande partie de la coupe et du socle.
Le métal est travaillé avec une grande délicatesse en filigranes formant des
dessins , des arcs des spirales et des coquilles. dans les creux sont incrustés
perles, émeraudes, améthystes et saphirs. Il y a aussi un macaron de verre,
imitant un camée postérieur à l'élaboration du calice. Sur le socle on peut lire:
IN NOMINE DOMINI VRRACA FREDINANDI
Selon certains historiens des documents médiévaux appuyant la thèse que cette
coupe puisse être le saint Graal ont été localisés à la Bibliothéque du Caire., en
provenance de l'Université Al Azhar
Il est supposé qu'un texte traduit disait que la coupe adorée par les
Chrétiens avait appartenu au Messie et qu'elle avait été envoyée au sultan de
Denia Ali ibn Muyahid ad-Danii. Celui-ci avait expédié au sultan fatimide Al-
Mustansir uun bateau chargé de victuailles pour faire face à une famine, en
remerciement celui-ci lui renvoie un bateau chargé de trésors dont cette coupe
faisait partie . Plus tard, ils auraient mentionné que ce sultan avait l'intention de
l'offrir au roi de
León, Ferdinand I er pour renforcer leur amitié.
Dans le second texte on raconte qu'un des hommes de Ali ibnMuyahid ad-Danii.
aurait extrait un morceau de la coupe à l'aide de sa dague pour l'envoyer à
Saladin afin que le portant sur elle, sa fille puisse être guérie.
Selon les historiens Jesús Ortega del Río et Margarita Torres Séville, la coupe
apparaît dans la Chronique de Lucas archevêque de Tuy au XIII ème
, dans
l'oeuvre "Voyages" de l'humaniste Ambroise de Morales au XVI ème et dans la
vie d'Isidore de Séville rédigée par le frère Tomás Granda et le Père José
Manzano au XVIII ème .
En 2010 lorsqu'elle fut démontée pour réaliser sa copie on a pu constater le
manque du morceau autrefois prélevé, accréditant l'envoi de celui-ci à Saladin.
Cette coupe garde son secret et toute sa beauté.
https://es.wikipedia.org/wiki/Urraca_I_de_Le%C3%B3n
Va pour la copie !!!
bien à contre-coeur.......