jeudi 25 janvier 2018

Effusion de couleurs

 Plutôt sur le thème de la nature :  se glisse parmi  les Basques, un Italien.


http://napoli.repubblica.it/cronaca/2010/02/03/news/merlino_e_la_natura_perduta_una_sfida_ecologica_e_filosofica-2622663/

 un peu de lave en gros plan

                   qui me fait un peu penser à une carapace de tortue....

 Du centre de la terre aussi, ces racines,











Sur la superficie de cette grande toile où de mélangent peinture et pâte à  papier, on obtient une texture particuilère aux propriétés organiques et terreuses.
En conséquence la matière en est l'élément primordial.
Comme il en a souvent l'habitude Barcelo a exécuté sa peinture sur le sol.
Il a aussi incorporé à sa peinture des graines de calebasses où il veut par ce moyen suggérer la décomposition de la matière, la condition éphémère de la vie et le temps qui passe.
Au terme de la réalisation de cette toile, peinte  à Paris il écrivit :

 Puisque l'on parle de cuisiner, je vais vous emmener déjeuner !!!














 ce ne sont pas les parapluies de Cherbourg mais les parapluies de Bilbao




 Bonne idée  !! mais nous avions emporté les nôtres.

 une idée épatante .. à l'entrée des musées, vous avez un dispositif automatique où vous glissez votre parapluie, il en ressort dans sa gaine de plastique, cela évite de tremper les carrelages pouvant entraîner des chutes.

Je fais toujours un petit tour dans les librairies :




Les affichistes de renom tels que  des peintres importants  comme Adolf Guiard, Aurelio Arteta, Antonio de Guezala ou Elías Salaverría. avaient bénéficié d'une belle exposition dans ce musée en 2016.
 http://www.rtve.es/alacarta/videos/mirar-un-cuadro/mirar-cuadro-arrantzales-aurelio-arteta/1907250/
 https://www.museobilbao.com/obras-comentadas/guezala-antonio-de-134

https://books.google.fr/books?id=g_KZgdfpLzAC&pg=PA152&lpg=PA152&dq=elias+salaverria+affichas&source=bl&ots=h4HDFOmexy&sig=uXd9j9iuxvaddMvZQ220fZzHnTI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjBi-TZ8fLYAhWDLMAKHYbfClQQ6AEIOzAH#v=onepage&q=elias%20salaverria%20affichas&f=false

https://www.museobilbao.com/exposiciones/adolfo-guiard-246


mercredi 24 janvier 2018

Francisco Durrio

Je l'ai déjà évoqué :


                 A Bilbao nous pouvons admirer ses  expressives céramiques







http://www.eitb.eus/fr/video/detail/1361196/video-francisco-durrio-au-musee-beauxarts-bilbao/





    mais aussi ce très beau bronze, avant d'examiner cette originale cheminée






























https://www.museobilbao.com/uploads/salas_lecturas/archivo_es-77.pdf















 On va rester encore un peu au sec...








Eduardo Arroyo



 which is both an allegory of the current situation in Spain and a parodic tribute to Ignacio Zuloaga's monumental composition "The Victim of the Fiesta" (1910).
The two paintings, original and pastiche, are shown  together for the time.



 https://www.museobilbao.com/in/exposiciones/la-victima-de-la-fiesta-105



Je n'ai pas l'intention de vous montrer la totalité de cette exposition mais comme à l'accoutumée, mes préférences 






                       https://www.youtube.com/watch?v=zb3dJ8kvpIE


mardi 23 janvier 2018

Diversion : l'Azkuna Zentroa

 Mais toujours de l'art !! pour changer un peu et reprendre le fil..






 Azkuna Zentroa, situé en plein centre de la capitale de la Biscaye, est l’un des édifices les plus représentatifs de la ville.




 L’ancien entrepôt de vin, conçu en 1909 par Ricardo Bastida, est devenu un spectaculaire centre civique  dédié aux loisirs et à la culture, grâce au travail du célèbre architecte Philippe Starck.


 Azkuna Zentroa est un espace, pluridisciplinaire, plongé dans une semi-obscurité, capable d’accueillir la connaissance, les représentations culturelles les plus diverses, l’activité physique et le divertissement. 

Parmi les éléments qui attirent le plus l’attention à l’intérieur, on distingue les 43 colonnes imaginées par Starck et élaborées sous la supervision du scénographe italien Lorenzo Baraldi. (quelques unes parmi mes préférées)





Le complexe Azkuna Zentroa compte une médiathèque, un centre sportif, une piscine, une salle d’expositions, un auditorium, des salles de cinéma, une salle polyvalente, des restaurants, des cafétérias et une boutique.
 ll est aussi le théatre  de diverses manifestations, comme le festival littéraire Gutun Zuria, mais aussi un sympathique bar au dernier étage .... encore faut-il trouver le bon ascenseur.




Donc pour vous mettre dans l'ambiance...












































http://www.sudouest.fr/2010/06/28/bilbao-a-adopte-starck-sans-hesiter-127379-4803.php































                                     vous avez forcément deviné que nous étions quatre


          Nous ne sommes pas repartis en Rolls mais avec le "72" : il pleuvait toujours autant


                                 et demain on revient au Musée des Beaux Arts

vendredi 19 janvier 2018

Picasso, Bacon, Delaunay

Il serait dommage de bâcler la suite des salles modernes de ce musée des Beaux-Arts, même si certains d'entre vous aimeraient en sortir........ mais je vous assure que nous en sortirons pour des paysages à couper le souffle.

Je m'exporte encore... un manque de temps criant ce matin !!!

 quelques belles mises à jour sur l'article précédent, à voir
























Cet article est extrait de l'ouvrage Larousse « Dictionnaire de la peinture ». 



Les artistes Rafael Solbes, Juan Toledo et Manolo Valdés créent à Valence, en 1965, le groupe Equipo Crónica et présentent pour la première fois, la même année, un ensemble d'œuvres collectives au XVIe Salon de la jeune peinture à Paris. Juan Toledo quitte rapidement le groupe, qui ne sera plus constitué que par Manolo Valdés et Rafael Solbes jusqu'en 1981, date de la mort de ce dernier. Fondé sur la base d'un réalisme pictural dialectique, Equipo Crónica entreprend une critique des images de la culture contemporaine. Usant d'un langage proche de celui des affiches de propagande, le groupe provoque la rencontre des arts majeurs (chefs-d'œuvre de l'art) et mineurs (B.D., imagerie populaire). Il dresse parallèlement le procès du franquisme et s'inscrit, comme le peintre espagnol Arroyo, à l'intérieur de la contestation de la dictature. Le traitement que Solbes et Valdés font subir aux images évoque les peintures de quelques-uns des représentants français de la Figuration narrative, tels Aillaud et Recalcati, qu'ils rencontrent à Paris en 1965.

Caractérisée en 1965-66 par les procédés de déformation de l'image et de détournement d'œuvres, l'œuvre d'Equipo Crónica est constituée, à partir de 1967-68, par la suite chronologique de séries de peintures : Récupération en 1968-69, Guernica,1969, Autopsie d'un atelier, 1970, exploitent les grandes œuvres de la peinture espagnole de Velázquez et Goya à Picasso. Police et culture (collège d'Architecture de Barcelone, 1971), Série noire (1972) portent l'analyse sur les questions de la culture et de sa répression. Dès 1973, le groupe s'oriente davantage vers la critique de la pratique sociale de la peinture : l'Affiche (1973), Ateliers et peintres (1974), la Subversion des signes (1974-1975), le Mur (1975-1976). Les peintures les plus récentes d'Equipo Crónica sont marquées par le retour d'un classicisme pour les Paysages urbains (1978-1979), une appropriation ludique et humoristique de l'art pour Chronique de transition et voyages (1981).

Equipo Crónica a participé activement, entre 1967 et 1976, à des expositions collectives à caractère social et politique telles que " le Monde en question " en France, " Art et politique " en R.F.A., " Espagne, avant-garde artistique et réalité sociale 1936-1976 " en Italie et en Espagne. Les œuvres du groupe Equipo Crónica figurent dans de nombreuses collections privées européennes et dans les collections publiques du Moderna Museet à Stockholm, de l'IVAM-Centre Julio Gonzalez à Valence, de la fondation March à Madrid, des musées de Grenoble, de Marseille et de Paris (M.N.A.M. et Fonds national d'art contemporain). 

Je vous montrerai l'exposition d'Arroyo, la semaine prochaine