Grands noms de la peinture

 Pour la plupart espagnols mais d'autres encore et tout d'abord Diego de la Cruz

Diego de la Cruz est un peintre hispano- flamand, il collabora avec le célébre Gil de Siloé à l'édification de plusieurs retables Castillans

https://www.philamuseum.org/collections/permanent/103018.html

Grand peintre de Cour, ses oeuvres peuvent être vues aussi bien au Prado qu'à la Pinacothèque de Munich ou l'Ermitage de St Pétersbourg

 Qui ne connaît "El Greco" !! 
(moins de reflets sur les peintures mais quand même aussi !!)

Parmi les grands maîtres universels, en avance sur l’abstraction picturale, son influence atteint l’avant-garde du XX^e siècle."

  L'Annonciation

 et Zurbaran?  dit" le Caravage espagnol"

  Connu aussi pour ses Natures Mortes

 et sa longue galerie de portraits de saintes

Pour les amateurs de natures mortes

j'en connais mais qui n'iront peut-être pas jusqu'à la fin de cet article !! ce serait dommage !!!

 la solution est de faire un autre article

 

à suivre

zoom sur les sculptures du XV ème siècle

Saint Jacques de Compostelle est souvent représenté dans les sculptures moyenâgeuses,  en voici de très belles, toujours au Musée des Beaux Arts de Bilbao: voici deux bois polychromes.

Alejo de Vahia probablement d'origine nordique, plus connu pour sa "Madelaine" dans la cathédrale de Palencia





Le visage très fin de cette Vierge allemande est ravissant : cette sculpture a cette particularité de figurer à la fois la mère de Marie et son fils.

 Elle appartient au style gothique tardif qui, en Europe du Nord, se prolonge parallèlement à la Renaissance italienne. Weckmann est un contemporain de Michel-Ange. Il vit en Souabe, région allemande historique  s'étendant sur une grande partie de la Bavière et du Bade-Wurtemberg actuels. La douceur et la souplesse ­caractérisent la sculpture souabe, ce dont témoigne la finesse des traits de ce visage.

Ce n'est pas une restitution complète des trèsors du musée que je vous propose mais les éléments précis qui ont attiré mon attention.

Pour rester encore sur l'Allemagne : ce bas-relief  de l'est de la Bavière d'un anoyme de la fin du XV ème siècle en bois de tilleul. La Dormition de la Vierge

D'un anonyme flamand du troisième quart du XV éme  ; Sainte Julienne

 

Une pépite

 Une des oeuvres magistrales du Musée des Beaux-Arts de Bilbao est cette 

Lucréce de Cranach le Vieux  ; ceci pour vous tenir en haleine jusqu'à la 

semaine prochaine..............

Vous ne pouvez pas rester insensible à cette peinture ; sur fond obscur se détache la figure  à demi-nue de  de cette jeune virtuose mariée à un noble romain parent du roi Lucio Tarquino le  Superbe.
Selon la narration classique de Tite-Live, le fils du roi s'en éprit et tenta de la séduire mais n'y parvenant pas, il la viola.
Lucrèce confessa son déshonneur à son père et son mari auxquels elle fit jurer vengeance avant de se donner la mort sous leurs yeux.
Le paysage ne comporte pas d'autres éléments décoratifs que les détails d'orfévrerie ; toute l'attention se porte sur  l'anatomie de Lucrèce avec un grand effet de lumière..............................................................................
Tous les détails de la composition de cette peinture en font une des plus belles et des plus raffinées de Lucas Cranach le Vieux qui, avec Albert Dürer sont les figures marquantes de la Renaissance Allemande

Statuettes greques

Comme promis, de la Gréce, une partie de la collection du cardinal Despuig, 

vous allez retrouver en page 8 la statuette d'Artémis que vous voyez ici à 

l'extrème gauche

http://www.cultura.palma.es/documentos/D_1383.pdf

Je pense que vous traduisez sans difficulté qu'il s'agit de bronzes datant du 6 ème siècle avant J C de provenance Etrusque, Romaine d'Italie, Hellène ou Ibère, dont celles d'Héraclès, jusqu'au 3 ème après J C.

 Deux autres objets remarquables vous accueillent dans cette première salle

 Ce flacon à parfum du 4 ème siècle avant JC est d'une taille et d'une beauté rares ; les cornes étaient à l'origine, dorées ce qui permet de l'identifier comme  représentant la Toison d'Or

 Jason  partit à sa recherche pour retrouver son trône de Thessalie.
  Il embarque à bord de l'Argo avec les Argonautes, hardis guerriers et marins, afin d'atteindre le royaume de Colchide, là où se trouve la dépouille du bélier magique...

            Le buste de cet homme donne l'impression de venir d'être sculpté 

 Les sépultures de la nécropole de la cité caravanière de Palmyre développèrent un style de sculptures particulères selon les époques entre le 1er et le 3ème siècle avant JC.
Ce buste  en haut relief est daté de la première moitié du deuxième siècle, il  représente Teodoro selon le texte en araméen de Palmyre.
Il tient dans sa main un stylus pour écrire sur une tablette ce qui nous permet de comprendre qu'il s'est préparé par la lecture et l'étude pour sa vie dans l'au-delà.
On apprécie dans ce portrait l'intérêt pour une transmission d'une idée d'intemporalité qui plus tard sera aussi la caractéristique de l'art Bysantin et Romain.

Musée des Beaux Arts

Quelques beaux immeubles plus loin ; une averse de grêle supplémentaire,

quelques belles pépites dans ce beau musée de marbre. 

Un dernier salut à Puppy de Jeff Koons : d'éphèmère il est devenu 

immuable, l'incontournable du Guggenheim.

                                le grand Hotel Domine Bilbao lui fait face

                   on contourne cette grande tour et l'on y est

 Dans la cour du Musée des Beaux Arts, le Monument dédié au musicien Juan Crisóstomo Jacobo Antonio de Arriaga y Balzola  ; de  Paco Durrio.

En 1884, Paco Durrio, quitte  Bilbao,  pour Paris où il apprend les techniques de la céramique dans l'atelier d'Ernst Chaplet, ce qui lui permet de faire la connaissance de Paul Gauguin en 1886
 Cette amitié durable fera de Durrio le correspondant de l'artiste français lorsqu'il quittera l'Europe. 

Arriaga ira parfaire son éducation artistique à Paris : on l'appelait le "Mozart espagnol " car il avait la même date de naissance de Mozart,  cinquante ans plus tard et son père avait tenu à ce que l'on ajoute les deux premiers prénoms de Mozart à son Etat Civil.

Dans ce musée, vous allez en voir de toutes les couleurs !!  de toutes les époques 
autant dire qu'il y en aura pour tous les goûts  !!!

            Le long de la galerie d'accés un célébre sculpteur basque : 

 lui aussi quitta le Pays basque en 1936 pour Paris et la France en 1940 pour l'Argentine.

 http://www.eitb.eus/fr/infos/culture/detail/1268696/musee-beaux-arts-bilbao--retrospective-nestor-basterretxea/

https://fr.glosbe.com/fr/fr/cosmog%C3%A9nique

Parvenus dans l'entrée du musée : affutez vos mémoires, point de français !!!

 mais je suis là pour traduire ..........., pas sorcier !!! sauf le basque !!!

                            La mort d'Orphée: Nemesio Mogrobejo  Bronze
          Bilbao 1875 - Graz  Autriche 1910

                             du même sculpteur : Léandre et Hero

                         https://www.notesdumontroyal.com/note/251

                   un marbre, aussi de Moisés de Huerta. Une Hétaïre

Cette sculpture fut réalisée à Rome durant le séjour formateur de Moïse de Huerta, alors pensionnaire à l'Académie Espagnole des Beaux Arts.
D'un bloc de marbre compact émerge la tếte féminine d'une courtisane grecque dans une attitude pensive.
 Les mains et le visage sont traités avec finesse en opposition  à une partie de la chevelure et de la base de la sculpture à peine dégrossis.
L'influence de Miquel Ange est palpable dans l'exaltation du "canon" humain et l'utilisation du "non fini".
D'autre part les leçons de Rodin sont aussi présentes dans la valorisation de la matière et de la texture et un certain esprit symboliste .
 Sa technique parfaite et très méticuleuse dans tout son processus créatif lui permit d'extraire le meilleur aussi bien du marbre que du bois ou de la pierre.

Lui aussi fut un grand voyageur, de l'Italie à Londres en passant par les Pays- Bas, Paris et la Havane.

 De la Grèce, aussi quelques beaux éléments que je vous propose un peu plus tard