dimanche 13 août 2017

Voyage au coeur de l'Espagne

Du Golfe de Gascogne aux frontières du Portugal,  ce voyage est bien dans la lignée des précédents, riche à foison de visites inoubliables, d'émerveillements, de découvertes très variées de tous les âges depuis le paléolithique en passant par les Romains, les Wisigoths, les Maures  et tous les siècles jusqu'au XVII éme.
 C'est la richesse de l'Espagne et nous redécouvrirons tout cela ensemble .
Dans cette description, quatre sites au Patrimoine Mondial de l'UNESCO et je vous laisse la surprise.
Quelques instantanés de rues  sans oublier la végétation : j'ai encore dans les yeux ces nuances de jaune ou ocre tachetées du vert des chênes-lièges car dans cette partie de l'Espagne il n'y a que des céréales,  point d'oliviers ni d'amandiers. Beaucoup de fleuves cependant  et nous les découvrirons à la traversée des villes qui ont construits leurs ponts sur leurs flots, dont le Duero. 

Le décor est planté : 
1er étape.
 les rives de l'Atlantique jusqu'à Simancas où j'ai pu me pencher sur les écrits de Cervantés mis à l'honneur dans le château qui conserve les 35 millions de documents royaux.


                    Se profile déjà au loin, au ras de l'eau, le Pays Basque Espagnol 


 Voilà en résumé les arbres que vous verrez en Espagne, les chênes-lièges et les pins toujours saignés pour récolter la précieuse résine.




































Adieu à la mer




































Le château de Simancas
 a été construit sur un ancien alcàzar au XV éme siècle pour l'amiral Alonso Enriquez puis adopté par les Rois Catholiques pour y créer une prison.
 Juan de Herrera lui donnera sa forme définitive d'Archives du Royaume.








































































http://www.terranostrum.es/turismo/las-rutas-de-miguel-delibes-mi-vida-al-aire-libre




                                     une fois la porte franchie




              Plusieurs coffres contiennent des documents précieux














































lundi 31 juillet 2017

Cartes postales de Perpignan


Le campanile de la cathédrale St Jean Baptiste se découpe sur le ciel :





         

 La tramontane

 pourra se déchaîner

 elle ne pourra

 que faire siffler

 les fers forgés.
 





















 de Provence ou catalans c'est le même principe :

http://odms.visitvar.fr/OpenData/Medias/89909/89909_635406784910226250.pdf



                   







http://pyreneescatalanes.free.fr/Patrimoine/CathedralePerpignan.php









                                                Rues et boutiques























vraies plantes,

 faux fruits

 en pâte d'amande.















































                                                     dehors
                                                                 ou de dedans
 ici, on danse la sardane :


                        https://www.youtube.com/watch?v=Gdri51XdsVM

Les cactées de la place Arago et Dufy



Vous vous souvenez sans doute que Dufy était installé au coin de la rue de l'Ange où se trouvait la vierge gothique  dont je vous ai montré le visage au musée Rigaud : son  atelier donnait sur la place Arago.






                                      par Dufy : son atelier.















                                                      à bientôt

http://www.tour-eiffel-de-paris.com/Pantheon/Francois-Arago.php


http://www.lacritiqueparisienne.fr/60/60dufy.pdf


http://www.la-fraissinede.com/brochures_LR/1_languedoc-roussillon_FR.pdf




dimanche 30 juillet 2017

Hôtel de Ville de Perpignan

Après une courte escapade dans le Gers à Marciac non pas pour le Jazz mais pour les Controverses ... de Marciac ..justement,  pour débattre ,( pour faire simple)"d'agriculture ".

 http://controverses-de-marciac.eu/blog/category/edition-2017/

Mon blog ne s'intitulerait pas  l'art et la nature  si je ne me sentais pas concernée par la vie de la nature  ; il n'y a pas que les fleurs, les forêts, les champs... le sujet est beaucoup plus complexe que cela depuis que l'homme est intervenu dans son fonctionnement.

 Revenons donc à .... nos moutons  et plus précisément, presque .... au centre du monde : ce n'est pas moi qui le dit, c'est Salvador Dali lorsqu'il parle de la gare de Perpignan.

https://www.youtube.com/watch?v=IscYkC9Zmos






 visite rytmée par les entrechocs des jeux de boules portatifs mis à disposition des passants ; vous apercevez la Méditerrannée de Maillol, au fond de la cour.
 datant de l'époque de Charles Quint, pense-t-on.

 Une aberration ou une appropriation.. faire coexister Liberté Fraternité Egalité avec le peintre de Louis XIV :

http://www.elysee.fr/la-presidence/liberte-egalite-fraternite/





                            Rentrons maintenent dans la salle des Mariages  ouverte en raison de l'exposition Picasso de Lucien Clergue et elle est splendide.

 Timide entrée devant tant de solennité ..

une jeune personne devant son bureau ......

-Est-ce que l'on peut rentrer ?
- Non!
 à nouveau ... on  ne peut pas entrer ?
 - Non !
 Mais elle pouffe de rire  ... mais si !  bien sûr .

Elle réitérera avec un autre visiteur qui demande s'il peut s'asseoir.
 Cela m'a tellement amusé que je lui ai demandé de cacher son visage pour immortaliser la scène.
 d'ailleurs la sculpture dont elle ne connaissait pas l'auteur, me plaisait bien.




































Aigle en acier lisse qui associe tous les reflets



 Monument aux artistes Perpignanais sous la garde  de la Catalane coiffée du mocador



                         



























 Le plafond de toute beauté est hipano-mauresque. (XVIème siècle)

 Quelques détails : les panneaux peints pour la venue de Napoléon III.

























































Nous retrouverons

 St Jean- Baptiste dans 

la 

cathédrale qui lui est 

dédiée.












                      
le cartel entouré d'une 

paire de cloisonnés


devant la glace qui reflète


 la salle


 et le plafond



















http://rcppm.org/blog/wp-content/uploads/2012/07/Plafonds-peints-m%C3%A9di%C3%A9vaux-en-languedoc-copie.pdf



mercredi 26 juillet 2017

Picasso et Lucien Clergue

Anne Clergue raconte : 

"Lorsque Lucien Clergue rencontre Picasso à Arles, il est loin  s'imaginer que cela va changer sa vie.
Sa mère vient de mourir, son père s'est éloigné du domicile conjugal.
Le jeune Clergue se noie dans le travail et trouvera dans Picasso un compagnon qui l'encourage et l'inspire.
















Picasso et la colombe 1955
Atelier
Lucien Clergue

villa La Californie
 Cannes















 Le jeune arlésien est vite adopté au sein du couple Picasso.
Souvent c'est à leur demande qu'il sort son appareil photographique et devient le témoin de leur quotidien.
 Le peintre est sans cesse au travail, à Cannes ou à Mougins, hormis lorsqu'il prend la pose sur la plage.
 En revanche lorsque le couple se trouve à Arles ou à Nimes, c'est la détente qui prime.
L'espagnol se sent chez lui, près des toreros et des gitans comme Manitas de Plata.




Il se mêle aux fanfares sonores des ferias, achète une mandoline, préside la corrida, reçoit l'hommagr d'un torero.
C'est dans ces moments de distraction qui le ressourcent, que l'accompagnent ses meilleurs amis





Ils assistent aux corridas, puis retrouvent les guitares ensorcelées de Manitas de Plata et Picasso esquisse quelques pas de danse.


https://www.youtube.com/watch?v=GmP8puD-0lo

Le témognage de Lusien Clergue nous fait découvrir un homme simple, à l'oeil aussi vif que coquin, qui cultive le sens de l'amitié sans oublier beaucoup d'humour.




Le photographe décédé en 2014, a tiré cet ensemble sur papier argentique Ilford Galerie, dans sa propre chambre noire arlésienne.
Il a annoté, signé et numéroté chaque épreuve photographique ce qui donne un caractère encore plus intime à cette exposition.
La salle Arago de l'Hôtel de ville est le meilleur écrin pour ces photographies qui nous font pénétrer dans l'univers de Picasso, le cercle le plus intime."