lundi 17 juillet 2017

Perpignan Rigaud et Picasso

C'est de la France l'endroit toujours le plus chaud, souvent en hiver, mais elle n'a pas que cette qualité mais beaucoup d'autres atouts et depuis peu un magnifique musée au coeur de la ville.
 Installé dans deux hôtels particuliers du XVIII ème réunis en une seule et vaste unité.
Il présente une particularité :  le parcours des oeuvres est représenté en unisson avec l'historique de la ville et cet été jusqu'en novembre l'exposition temporaire propose une exposition du Picasso intime dans justement cet hôtel de Lazerme
 Toutes les époques y sont représentées.
Si j'ai été un peu frustrée de ne pouvoir prendre les photos de ces années 1953 à 1955  où les moments privilégiés de Picasso dans cette famille de Lazerme sont photographiés, j'ai heureusement pu me rattraper dans l'Hôtel de Ville exceptionnellement ouvert pour une exposition du célèbre photographe arlésien Lucien Clergue : Picasso aficionado. (amateur de corridas).
 Je vous envoie donc la narration d' un parcours dans le Musée Hyacinthe Rigaud , le Perpignan gothique suivi du Perpignan barroque puis du Perpignan moderne et plus tard dans la ville.


 Ne brûlons pas les étapes  : nous aborderons la biographie de Rigaud en entrant dans les salles qui lui sont consacrées et vous verrez de près cette belle série d'auto-portraits.
                       Cour d'entrée du musée 





















Nous sommes ici en Catalogne ne l'oublions pas














le catalan est une langue romane avec laquelle les occitans n'ont pas de souci de compréhension.








             
                        Sur ce très beau tableau, la loge de la mer peinte sur la "prédelle" (peinture à l'huile sur bois) 1489.













plus précisément quelques détails de cette oeuvre remarquable.






















 et le même texte plus lisible peut-être



             Cette caravelle nous irons la voir plus tard dans l'Hôtel de Ville







































                                                                                                      à suivre

vendredi 14 juillet 2017

Dom Robert

Je pense que nous avons fait connaissance avec cet artiste qui a donc pris place dans la longue trame des créateurs de tapisserie; laquelle remonte à fort longtemps !! Si l'on suit cet historique bien représenté sur un vaste panneau, il semble que tout commence en Egypte en -3000.
Il me semble bien avoir déjà évoqué les communications  entre ce pays et ses voisins que ce soit pour les bigoux, le verre  et autres productions artistiques .
 Ce sont donc les Croisés qui ramènent en France cet art du textile tissé et qui depuis ne cessera d'évoluer, des Gobelins à Beauvais et Aubusson.
 Les Flandres aussi eurent leurs heures de gloire et les huguenots français exportèrent avec eux en Allemagne leur "savoir-faire".
Mais pour n'en oublier aucun  autant vous proposer cette rétrospective :





































































                        Jeu de reflets pour ce vêtement liturgique

 toile brodée sur un dessin de Dom Robert




















J'hésite entre deux oeuvres pour clore cet article mais il semble que les ombelles ont été une fleur dont il a voulu reproduire le délicat modelé 









jeudi 13 juillet 2017

le théatre en tapisserie

 Cavaillès, Lurçat, Matisse.......
 La vitalité du musée de Sorèze s'exprime aussi dans des expositions temporaires et cède une place de choix  à Jules Cavaillés mis à l'honneur cette année tant à Sorèze qu'au musée Toulouse-Lautrec d'Albi et dans le Tarn son département de naissance.

https://www.musees-midi-pyrenees.fr/encyclopedie/artistes/jules-cavailles/

Le point de départ est le carton et la tapisserie de "La Magicienne" 
(prêt du Mobilier National de Paris).
Il faut souligner que nous assisterons encore à une rotation des oeuvres de Dom Robert l'an prochain et l'année suivante encore... d'autres occasions de s'émerveiller à nouveau.
















































 Ceci n'est qu'un aperçu de cette exposition, qui donnera peut-être à mes lecteurs l'envie de faire le déplacement ; vous avez encore jusqu'au 24 septembre de cette année.
 Sans doute cet hiver aurai-je l'envie de me réchauffer à la vue de ces tapisseries et finirai-je de vous proposer d'autres oeuvres.

Je reviendrai demain sur le travail de Dom Robert.