mardi 3 janvier 2017

Visages

Parmi les nombreuses photos de Matthieu Ricard certaines ont attiré mon attention,  dont les visages de jeunes lamas ou de vieillards : plongez votre regard dans le leur ...........


lundi 2 janvier 2017

suite de l'exposiion

 J'avais expliqué hier soir  les raisons pour lesquelles j'étais particulièrement sensible à cette exposition,  puis j'ai supprimé ce paragraphe mettant en exergue l'humilité et l'effacement de soi face à la nature et à l'art qui s'expriment ici de toute autre façon avec toute fois une petite réminiscence pour les articles précédents.














Et retour au grand air



dimanche 1 janvier 2017

De Foudre et de Diamant

Ce n'est pas la foudre de Jupiter ni un diamant de la De Beers : c'est une magnifique exposition  au coeur de Toulouse et je ne vous amènerai qu'un peu plus tard aux Amériques.
Ce soir nous partons pour le Tibet ; c'est un grand merci à Matthieu Ricard de nous avoir amené la sagesse Tibétaine, de pouvoir méditer devant les thangkas et de nous arrêter nous aussi pour contempler ses paysages photographiés qui sont à couper le souffle.
Et c'est pour moi un grand plaisir de vous offrir ce reportage en vous présentant mes voeux pour  une bonne année 2017.


 Pour ce soir, c'est l'entrée en matière et dès la cour du Musée Paul Dupuy on est "dans le bain" !...


 La démarche de Matthieu Ricard nous propose aussi de cultiver l'altruisme dans nos coeurs et nos actions afin de briser le cycle de la pauvreté et de participer par un don à Karuna-Shechen.

       http://karuna-shechen.org/

Vous ne savez peut-être pas qui est Matthieu Ricard ? 

 J'espère que le voyage  sur ces sommets va vous intéresser : en "sommets" je parle des montagnes, mais aussi de la pensée.


 Quand vous en avez aussi la possiblité, asseyez-vous aussi devant un paysage pour mieux vous connaître.



ma photo  préférée de Matthieu Ricard,  parmi ses tirages que vous pouvez acquérir au profit de son association.



jeudi 29 décembre 2016

Petit tour d' Europe

Comme prévu , aujourd'hui l'Italie et peut-être plus .
J'avais espéré boucler ce sujet avant le 31 décembre et ce ne sera pas le cas , il nous restera les Amériques,  l'Australie, le Japon.... ce serait dommage d'ignorer l'expression artistique de ces pays en matière de parure, puisque l'homme au sens large du terme, s'est toujours paré et jusque dans sa tombe.
 En voilà deux qui ont trouvé le système pour créer leurs bijoux sans l'aide des orfèvres de métier.
Le premier, Bruno Martinazzi, le second, Arnaldo Pomodoro, le plus surprenant c'est qu'ils sont tous deux des sculpteurs de renommée internationale et qu'ils dominent  leur sujet avec une suprématie incontestable.
On ne viendra plus me dire que études scientifiques et artistiques sont incompatibles !

                                                   de Martinazzi , bague or blanc et jaune "Pomme"


Martinazzi est d'abord chimiste, puis sculpteur : il est certain que travailler l'or, demande certaines connaissances,  qu'il met à profit pour traiter cette matière en couches successives, or blanc, or jaune et platine, une pierre colorée attirant l'attention sur le bijou.


broche aux ors de teintes différentes figurant un oeil, thème favori de Martinazzi
 
Arnoldo Pomodoro en collaboration avec son frère Gio, le premier architecte et le second peintre-dessinateur graphique créent des bijoux qui ne se constituent pas par couches successives mais font preuve d'une réalisation préalablement conçue dans son ensemble, gardant  malgré tout une certaine fluidité.

                                        ors de différentes teintes, bagues des frères Pomodoro

Mais ils ne sont pas les seuls peintres ou sculpteurs qui ont mis cette forme d'art à l'honneur ; Lucio Fontana, Giogio de Chirico, Pietro Gentili ou  Pietro Consagra

                                                 Giogio de Chirico pendentif en argent doré

 Bulgari est évidemment le plus connu d'entre eux et le plus classique

Poursuivons le voyage plus au Nord.
 Il n'y a pas que des coucous et des horlogers en Suisse.
 Un autre dessinateur- créateur des firmes Omega et Patek Philippe,  en l'occurence Gilbert Albert se distingue par des créations qui lui valent d'être récompensé par plusieurs Oscars de la De Beers Diamonds- International Awards


 coquillage et perle baroque avec brillants de Gilbert Albert

 Il se distingue aussi par la mise en place, dans ses bijoux, de météorites.
Amoureux de la nature, il présente pour la première fois cette innovation à la Goldsmith's exposition de 1965, insistant sur la prééminence du dessin plutôt que la valeur de l'objet.
 Jean Lurçat,  notre célèbre peintre et lissier produisit une collection pour la Patek Philippe.                     Feuille soleil de Lurçat

  Plus au Nord encore, en Allemagne, à Pforzheim, ce sont plusieurs ateliers- boutiques qui présentent leurs créations dont celui de Reinhold Reiling.
 On remarque que tous ces créateurs se font connaître à Londres lors des expositions de 1961.


                                                                   Reinhold Reiling
 Ce dernier évolue des formes géométriques vers d'autres, plus assymétriques employant des  pierres de lune, des  quartz, des saphirs qui sont (ceci dit en passant) des corindons, des perles et des diamants.
Un autre styliste acquit une renommée internationale,  aussi (comme je vous le disais), à la suite de l'exposition de 1961. Ne soyez donc plus surpris si je vous dis que sa formation d'ingénieur aéronautique influera sur le design de sa joaillerie,  c'est Friedrich Becker qui expose plus de cent cinquante pièces en 1966 au Goldsmith's Hall.
Tout au long de ce survol des joailleries mondiales au cours des siècles nous les avons vues évoluer,  se diversifier mais avec toujours les mêmes bases héritées de l'Antiquité.
En matière d'innovation l'Autrichien Fritz Maierhofer et deux jeunes dessinateurs allemands Gerd Rothmann et Claus Bury n'ont pas hésité à proposer des bijoux en acrylique, assez peu suivis dans leur démarche car le bijou atteint malgré tout un certain prix,  justifié par la difficulté du travail.



                                                                        Claus Bury
 Passons en Scandinavie avec Georg Jensen qui crée sa compagnie à Copenhague en 1906, nous l'avons vu, pendant l'Art Nouveau..

               collier en argent dessiné par Henning Koppel pour Jensen

Il aime travailler l'argent. La Scandinavie fait preuve de beaucoup de "modernité"
 La "Den Permanente"  au Danemark diffuse toujours l'artisanat actuel.
Mais, sans doute, fait moins connu, c'est la Finlande qui se remarque et se distingue avec de surprenants designers.

 Encore un sculpteur !!! Tappio Wirkkala et c'est encore au Godsmith's Hall qu'il présente des bijoux figuratifs travaillés avec la technique du repoussé en feuilles d'or : ou en argent, collier "Full Moon" ci-dessous 

                                                                Tappio Wirkkala

Un autre finlandais, Björn Weckstrôm diffuse sa production avec la firme Lapponia, fondues en série et décorées de pierres laissées à l'état brut :  ses bijoux sont de forme assez importantes..
En ce qui concerne la France je ne peux refermer cet article sans évoquer François Hugo qui réalise les bijoux dessinés par Picasso, Ernst ou  Cocteau , ni Dinh Van ou Costanza avec ses bijoux-sculptures ou  Jean Filhos.

 http://www.ina.fr/video/CPF86632255


 http://catalogue.gazette-drouot.com/ref/lot-ventes-aux-encheres.jsp?id=1451678

 https://www.pinterest.com/finlandjewelry/bj%C3%B6rn-weckstr%C3%B6m/

 http://fresques.ina.fr/europe-des-cultures-en/fiche-media/Europe00015/danish-design-den-permanente.html

                                                                         à suivre