vendredi 28 octobre 2016

orfévrerie ; suite et plus

Le plus, c'est cet article publié hier sur l'art du verre des Gaulois, passionnant !!!

http://www.liberation.fr/futurs/2016/10/27/raconte-moi-ta-these-sur-l-artisanat-du-verre-gaulois_1524617

Revenons aux merveilles de cette orfévrerie allemande des XVI et XVII èmes siècles. les pièces toutes plus belles les unes que les autres vont se succéder, vous avez déjà vu la ruche.



 Je vous avais annoncé un comparatif  avec les oeuvres de la même époque et des mêmes artistes exposées au British Museum.
Je vais donc pour cela prendre cette magnifique coupe en Nautile,  illustration de cet emploi" d'objets rares venus des contrées lointaines".


 Nous repartons à Londres :



 successivement
Oeufs d'autruches.

 Nuremberg 1550-1575
Wenzel Jamnizer


Prague 1570-80

Augsbourg 1570-99
Hans IV Miller





















Atelier de Reinhold Vasters  Allemagne  1630 Pierres dures
Coupe Neptune, Quartz
Coupe Héliotrope
Coupe Chalcédoine
                                  à noter au passage cette splendide coupe,

  sans oublier "mes cerfs"


Et, je vous ramène à l'Hotel d'Assézat:


Etude plus approfondie pour cette coupe exécutée en commémoration de la libération de Vienne (siège de l'armée ottomane). Oeuvre de Schmidt Matthaüs Nuremberg 1657

https://www.youtube.com/watch?v=VtMYZo7QAn4






 

mercredi 26 octobre 2016

Trésors d'orfévrerie

http://www.fondation-bemberg.fr/fr/exposition_a_venir/collection_rudolf_august_oetker_toulouse-62.html

Le titre de cette exposition ne pouvait que m'attirer, ne connaissant pas la personnalité du collectionneur.
J'ai par la suite appris que cette exposition avait été en quelque sorte "boycottée" en raison justement de la personnalité de Rudolf-August Oetker.
Vous avez tout loisir de vous pencher sur sa biographie grâce aux nombreux sites sur Internet.
 Toujours est-il que j'y étais,  une fois de plus, plus que seule ; ce qui est loin de me déplaire ; pas génée par la foule, seulement une fois de plus, par les reflets.

Je n'avais pas non plus été génée par la foule lorsque j'étais, souvenez-vous, à la Fondation Bemberg pour l'exposition des majoliques italiennes qui m'avait enchantée !

 Ce XVI ème siècle européen, laisserait-il les Toulousains, de marbre ?























































Je ferai demain quelques comparatifs avec l'orfévrerie de la même époque exposée au British Museum.

suite fleurie

Lorsque je veux parler  de ce jardin, au lieu de dire extraordinaire, me vient naturellement aux lèvres"un jardin fantastique", mais cela ne dit rien à personne, de même que je viens de faire une petite recherche pour connaître le nom de ce ruisseau qui a la chance d 'être si joliment fleuri .
 Le Taychel ou le Rouch  ?, je n'ai pas trouvé et pourtant sur Internet " un jardin extraordinaire "se présente et se décline d'années en années.

Je choisis de vous le présenter "selon mes habitudes " à l'envers, mais seulement sur cet article, car j'ai essayé de suivre sagement le parcours proposé.

        Fenêtre qui s'est refermée sur ses graines et ses fleurs séchées.

        




Donnez-moi vos couleurs, tulipes, anémones ;
Œillets, roses, jasmins, donnez-moi vos odeurs ;
Des contraires saisons le froid ni les ardeurs
Ne respectent que les couronnes
Que l’on compose de mes fleurs :
Ne vous vantez donc point d’être aimables ni belles ;
On ne peut nommer beau ce qu’efface le temps :
Pour couronner les beautés éternelles,
Et pour rendre leurs yeux contents,
Il ne faut point être mortelles,
Si vous voulez affranchir du trépas
Vos brillants, mais frêles appas,
Souffrez que j’en sois embellie,
Et, si je leur fais part de mon éternité,
Je les rendrai pareils aux appas de Julie,
Et dignes de parer sa divine beauté.


                                                                        Pierre Corneille,
      
                                                                L' Immortelle blanche

  Tout l'intérêt, est de ne pas vous montrer ce que vous pouvez voir par ailleurs.

                           les macramés aussi sont immortels




Le matin compte ses oiseaux
Et ne retrouve pas son compte.
Il manque aujourd'hui trois moineaux,
Un pinson et quatre colombes.
Ils ont volé si haut, la nuit,
Volé si haut, les étourdis,
Qu'à l'aube ils n'ont plus trouvé trace

De notre terre dans l'espace.
Pourvu qu'une étoile filante
Les prenne sur sa queue brillante
Et les ramène ! Il fait si doux
Quand les oiseaux chantent pour nous.

                                                                  Maurice Carême 
                                         Les oiseaux perdus 







Les jardins ou l'art d'embellir les paysages 
                                                             Abbé de Lille


Il est certain qu'au coeur de l'hiver quand le paysage aura perdu ses couleurs j'aurai envie de revenir parcourir ces images en vous en proposant de nouvelles.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1040393z

mardi 25 octobre 2016

Un jardin extraordinaire

 J'en avais entendu parler mais n'y étais jamais allée et bien la seule !! Tout le monde en Ariège ne manque pas cette merveille.
Cette création est signée "Association Artchoum"
Je vous assure que j'irai l'an prochain, si je suis dans les parages.
Il paraît que cette année les conditions climatiques n'étaient pas excellentes   ...! qu'est ce que cela aurait-été ? je me le demande.

Tout est à sa place, bien pensé ; c'est bien un endroit où l'art et la nature se conjuguent.
 Je ne vais pas mélanger les choux et les carottes.......... aujourd'hui le festival des courges .

 Le parcours est déjà artistiquement jalonné:              


 






 Dieu fait bien ce qu'il fait. Sans en chercher la preuve
En tout cet Univers, et l'aller parcourant,
Dans les Citrouilles je la treuve.
Un villageois considérant,
Combien ce fruit est gros et sa tige menue :
A quoi songeait, dit-il, l'Auteur de tout cela ?
Il a bien mal placé cette Citrouille-là !
Hé parbleu ! Je l'aurais pendue
A l'un des chênes que voilà.
C'eût été justement l'affaire ;
Tel fruit, tel arbre, pour bien faire.




  C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré
Au conseil de celui que prêche ton Curé :
Tout en eût été mieux ; car pourquoi, par exemple,
Le Gland, qui n'est pas gros comme mon petit doigt,
Ne pend-il pas en cet endroit ?
Dieu s'est mépris : plus je contemple
Ces fruits ainsi placés, plus il semble à Garo
Que l'on a fait un quiproquo.
Cette réflexion embarrassant notre homme :
On ne dort point, dit-il, quand on a tant d'esprit.









Sous un chêne aussitôt il va prendre son somme.
Un gland tombe : le nez du dormeur en pâtit.
Il s'éveille ; et portant la main sur son visage,
Il trouve encor le Gland pris au poil du menton.
Son nez meurtri le force à changer de langage ;
Oh, oh, dit-il, je saigne ! et que serait-ce donc
S'il fût tombé de l'arbre une masse plus lourde,
Et que ce Gland eût été gourde ?
Dieu ne l'a pas voulu : sans doute il eut raison ;
J'en vois bien à présent la cause.
En louant Dieu de toute chose,
Garo retourne à la maison.

Le Gland et la Citrouille
Fable de
              Jean de la Fontaine 

Ici point de gland, mais une chute de courge sur le menton doit, sans doute, être douloureuse. Celle-ci se pose la question.


                          Mais celle-là est inoffensive, et n'ira pas plus loin.

 
     Je les préfère d'un beau rouge orangé., mais les deux espèces se marient bien



































http://www.gerbeaud.com/jardin/fiches/guide-des-varietes-de-courge,1535.html



       Décoratives ou comestibles, elles vont bientôt faire la joie d'Halloween.