mardi 6 septembre 2016

Gauguin

Nous avons déjà vu que Cézanne jugeait la peinture de Gauguin trop plate...

 Après les encouragements de Manet, et les conseils reçus de Pissarro, Huysmans écrivait de lui en 1881 " Parmi les peintres contemporains qui ont travaillé le nu, aucun n'a encore donné une note aussi véhémente dans le réel".
 Oscillant de Pont-Aven à Tahiti puis aux Marquises j'oserai dire que sa personnalité très "intellectuelle" en fait un post-impressionniste qui se démarque justement du groupe de Pont'Aven pour devenir  un symboliste, à part entière.
 Il parcourt l'Atlantique Sud pendant six ans dans la marine de commerce, puis devient banquier avant de ressentir la passion dévorante pour la peinture qui brisa sa carrière et son mariage.
 Sa tragique aventure avec van Gogh en Arles ne fut que le début d'une longue série de catastrophes et ce n'est qu'aux Marquises à la fin de sa vie qu'il put jouir de quelques instants de bonheur et d'heureuse inspiration.


                                           fa'ai'ei'e

Peut-être , la rupture avec les impressionnistes qui avaient marqué le début fulgurant de sa carrière, est-elle à l'origine de ses déboires ?
C'est en 1886 qu'il crée seul, en Bretagne son propre style  dans des arabesques de tons purs cernés de contours très marqués et c'est en cela qu'il rejoint son critique Cézanne   " la nature doit-être "représentée" non" reproduite".
Malgré son exotisme, je lui préfére d'autres peintures .
Cependant ses Pommes sont aussi belles et célèbres que celles de Cézanne.

  C'est d'ailleurs en hommage à Cézanne qu'il peint le" Bol de pommes devant une fenêtre" ayant acquis quelques années auparavant celles de Cézanne.

Quelques toiles encore  photographiées toujours à la va-vite en profitant d'une échappée sans spectateur, tellement vite que plusieurs se révéleront totalement floues..
       
un Degas "Après le bain" parmi les mille cinq cents peintures et pastels de cet artiste,

une "Femme dans un jardin" d'Henry de Toulouse-Lautrec qu'il n'est pas nésessaire de présenter !! et un Odilon Redon peut-être moins connu ;  plusieurs cordes à son arc, écrivain, peintre et graveur Bordelais, élève de Gérôme, influencé par Delacroix et les maîtres anciens.
On dit de lui qu'il unit le Romantisme au Surréalisme.

                                                          Ophélie parmi les fleurs.

Mais un coup de coeur pour l'artiste Finnois Aksali Gallen Kallela

                              Lake Keitele



lundi 5 septembre 2016

Claude Monet

 Qui dit "Monet" pense aux Nymphéas et pourtant l'Epte dont il fit détourner un bras pour créer le Jardin de Giverny lui a inspiré d'autres "séries" comme celle que la National Gallery propose.
 
                                  Peupliers au bord de l'Epte

Mais l'on reconnaît plus largement sa "patte" ou sa "pâte" ?.... dans les toiles de sa période d'Argenteuil (1872-1877).
Bien qu'ayant, dans sa jeunesse, été influencé  par Boudin ou Jongkind en 1864 ou bien encore par Courbet, de même qu'ayant aussi ressenti l'nspiration  de Manet dans les années 1863-1865, c'est l'influence du l'Extrême Orient qui prévaut dans les toiles de bord de Seine à Argenteuil.

(petit clin d'eil à mon amie Annette avec laquelle et son mari je fis un jour   une recherche de la maison d'Argenteuil, lors d'une de mes dernières visites à Paris).


                          Tableau connu sous le nom de "La Grenouillère"                                           
Parmi les toiles renommées, la National conserve aussi "la Gare St Lazare" de 1877

moins exhubérante que Pluie, Vapeur et Vitesse" de Turner on y sent aussi ... la gare, les fumées qui s'en échappent, la grisaille, l'attente.... analyse des effets d'atmosphère et de lumière, négation des couleurs pour une mise en valeur de l'unité même de la toile.... un chef-d'oeuvre d'impressionisme.

 Plus classique son "Lavacourt sous la neige" ( hiver 1878 - 79)


mais lumineuse comme un jour de neige au soleil : tons bleutés et froids de la neige et des toits ;  luminosité des collines du lointain dépouillées de végétation .
 Les deux barques accrochées à la rive attendant des jours meilleurs.
 Monet réside alors à Vétheuil en face de Lavacourt sur la Seine et l'hiver rigoureux lui inspire plusieurs toiles dont celle  de " Soleil couchant à Lavacourt".

Le pas de course et la foule n'étaient pas favorables à la contemplation, Quelques toiles de Renoir ont aussi "accroché" mon regard, et cela est très réducteur, face à un artiste d'une si grande "pointure." Peintre des nus aux formes fraiches et généreuses aux tons délicats et nacrés.. vais-je vous surprendre avec sa " la Yole " à Chatou en 1875.

j'étais tombée en arrêt devant le fastueux bouquet voisin mais interdit de photo et me suis rattrapée avec "La première sortie au théatre" sans doute de 1876


dimanche 4 septembre 2016

Joseph Mallord William Turner

Je ne me souviens pas dans quel musée Parisien je fis connaissance de Turner, mais ces quelques toiles dans la National Gallery ont suffit à raviver mon enthousiasme.
Pluie, vapeur et vitesse.... on s'embarque volontiers dans ce voyage !!

                               dans la traversée de la Tamise à Maidenhead

 Mais à la suite d'autres navires,, on le suit aussi et on l'accompagne pour les derniers instants du Fighting Téméraire :

 crépuscule d'un valeureux ; lui aussi vétéran de Trafalgar, démantelé et non coulé comme l'Indomptable.

 But Trafalgar is over now,
The quarter-deck undone;
The carved and castled navies fire
Their evening-gun.
O, Titan Temeraire,
Your stern-lights fade away;
Your bulwarks to the years must yield,
And heart-of-oak decay.
A pigmy steam-tug tows you,
Gigantic, to the shore--
Dismantled of your guns and spars,
And sweeping wings of war.
The rivets clinch the iron clads,
Men learn a deadlier lore;
But Fame has nailed your battle-flags--
Your ghost it sails before:
O, the navies old and oaken,
O, the Temeraire no more!

                                                          Herman Melville, The Temeraire, 1883)

 J'aurais aimé un poème similaire pour les dernièes heures de notre 
ex-Dugay-Trouën

 Turner n'était pas beau, de courte taille, nez en bec d'aigle, mains et pieds petits; il aimait se comparer à Napoléon qui avait la même date de naissnce que lui.
 Il aurait aussi bien pu exceller dans le portrait et l'aquarelle  n'était pour lui qu'un moyen de recherche préliminaire à ses huiles.
On dit de lui qu'il est un peintre "poétique" ,
 Personnalité riche et controversée, il se savait illettré et compensait certainement ces lacunes  par une sensibilité visuelle hors du commun.
 On dit de lui comme de Monet qu'il est le père de l'impressionisme.

            Mêmes tons chauds pour cet "Ulysse se moquant de Polyphène"

 Cette autre toile est de facture différente quoique évoquant encore un thème maritime, j'aurais davantage pensé à un Claude Lorrain avec lequel il souhaitait rivaliser :

                                         Quai à Calais lors d'une tempête.

samedi 3 septembre 2016

In the street

 Je vous avais promis une récréation,  et la voici ;  images insolites, situations qui accrochent le regard, fun ou kitch... et il y en aura beaucoup d'autres...

 l'entretien devait être sérieux, pour refaire le noeud de cravate... à l'arraché !!


       comme dans un aquarium,  les poissons volent dans les reflets de la rue..



                                   Mais ça se couvre !! sus aux parapluies !


                           et il y a plus que le choix. c'est l'embarras du choix !!


                    pour tous les goûts, cannes ou parapluies en bois ou cornes                             avant d'être sciés pour la bonne cause.






                                   avant de plonger dans les nuages

                                  ... on se croirait à Figueras....

Van Gogh

 Que retient-on de Van Gogh ?  ses tournesols, des cyprès tordus par le vent, le Portrait  du Docteur Gachet  ? ou les Mangeurs de pommes de terre....
 ou sa folie ?
Vous serez surpris par ses "Crabes" dont je ne connaissais pas l'existence, mais aussi  par l'analyse de Gérard Knuttel, autre critique d'art qui nous le rend accessible, plus proche à la lecture de ses lettres et même de ses denières notes trouvées sur lui après sa mort.

 "Mon travail à moi, j'y risque ma vie et ma raison y a à moitié sombré. Mais que veux-tu?..."

                  Quelle puissance, ! quelle perfection dens ces deux crabes !
Autre découverte pour moi l'influence de Joseph Israëls, un contemporain, membre de l'Ecole de La Haye ; influence dans la facture des" Mangeurs de pommes de terre"..
Mais cette période hollandaise n'est pas représentée dans les salles de la National ou cela m'a échappé.
Plus que "les Tournesols",  j'ai adoré son "Champ de blé avec cyprès".
On y sent le mistral.


          "L'apport de l'art français dans l'évolution de van Gogh est considérable ; ce qu'il voit à Paris fixe l'aspect de son art pour une longue période, celle de cette deuxième moitié de sa vie artistique, qu'il passe en France.
C'est seulement dans les deux dernières années de son existence, à Saint Rémy et à Auvers, qu'il s'en éloigne, pour évoluer vers un style et un coloris tout à fait personnels, loin de tout ce qu'il voit autour de lui. Mais, même alors encore, ce qu'il a appris à Paris resta à la base de sa technique et de sa palette.
Dans ces deux années passées à Paris, en 1886 et 1887, il semble renaître et se dépouiller du bagage trop lourd qu'il s'est acquis par des années d'étude acharnée en Hollande, de 1880 à 1885.
Il le change contre une armure technique plus légère et plus commode dans la lutte farouche avec la matière.
Mais ce qu'il ne change en rien, c'est le caractère même de son art, non seulement ses desseins d'artiste mais aussi ceux de l'homme profondément religieux.

Tout l'art de van Gogh se fonde sur le grand élan irrésistible de son coeur à témoigner.
Il y eut des années au cours desquelles il voyait sa vocation dans l'apostolat même, comme pasteur.
Alors il suivait la même voix intérieure, la même poussée que plus tard, mais sans bien la distinguer. IL y eut toujours dans sa vie une vocation sociale très forte, même une tendance communiste.
Au fond de tout cela, il y a l'amour du prochain, l'amour de l'homme en général, de la nature et de toutes ses forces créatrices, pour Dieu.
Tous ces symboles tendent à exprimer cet Amour, ce grand sentiment mystique d'attachement indissoluble à tout ce qui l'environne et à Dieu.

 dans ces herbes longues volettent des papillons blancs, couleur reprise dans le sentier bordé d'arbres, ébauché en haut de la toile.

Ainsi, chaque oeuvre de van Gogh devient signe symbolique ; mais ce ne sont pas des signes de symboles convenus, même pas de symboles rationnels; on ne peut pas les traduire en mots.
Pour le prouver, il y a encore ses lettres dans lesquelles il essaie d'expliquer ce qu'il veut dire, ses intentions, mais il ne peut donner que des indications, certainement pas des analyses.
Elles révélent les sources sentimentales dont surgissent symboles et oeuvres, et non pas celles des idées qu'ils doivent représenter, comme dans l'art symboliste.
Ainsi, l'art de van Gogh n'est pas symboliste par programme, il est lui-même symbole, tout comme l'homme ne s'exprimait pas par symboles mais agissait en symboles, de même que ce fut avec la plus grande sincérité, sans aucune ironie, qu'il avait dit, au début de sa carrière de peintre, à son camarade dans les dunes près de La haye, qu'il faut souffrir pour l'art.
Certes, ce ne fut pas des mots creux : Vincent a souffert pour l'art comme très peu de grands artistes.
Il lui a tout sacrifié, ses amitiés, sa santé, ses forces, ses amours... la vie.

Ce fut, en effet,  lorsqu'il vit sombrer sa raison et ses moyens d'expression qu'il s'est tiré la balle qui devait mettre fin à sa vie acharnée."
                                                                            Gérard Knuttel

jeudi 1 septembre 2016

Cézanne

De Cézanne on connait davantage ses pommes ou bien les "Montagnes St Victoire" d'Aix -en-Provence.
A la National Gallery ce seront " les Grandes Baigneuses" que l'on pourra admirer ainsi qu'une autre "Nature Morte".aux couleurs plus froides, puis un paysage de collines.
 C'est Erle Loran Professeur d'art à l'Université de Californie, qui va vous dire ce qu'il en pense.


"Pour mieux nous rendre compte de l'importance du dessin chez Cézanne, comparons une toite inachevée de la fin de sa vie et une oeuvre typique de Dufy.
Il saute aux yeux que si, chez Dufy, les surfaces colorées sont dépourvues de relief, et cela intentionnellement, les figures  et l'espace sont clairement délimitées par la ligne.


Il en est de même, bien que d'une façon moins visible, chez Cézanne, ce qui est fort normal car, si gai et même si superficiel que soit l'art de Dufy, il dérive entièrement de celui de Cézanne.
Dans les oeuvres achevées de Cézanne, les surfaces colorées n'apparaissent plus comme planes, du moins à un oeil peu exercé. C'est pourquoi il nous faut maintenant expliquer la fonction de ces plans colorés.
Bien entendu, ces touches sont posées de telle manière qu'elles jouent un rôle structural, mais leur fonction première est de demeurer, par rapport à l'ensemble de la composition, des surfaces planes.
Sans doute semblons-nous insister par trop sur ce point, mais tel n'est pas le cas, car nous touchons ici à l'essentiel de la technique cézanienne.
La seconde fonction, en apparence paradoxale, des touches de couleur est de concourir à établir dans leur plénitude les trois dimensions des volumes.
Ceux-ci s'étagent par graduations successives qui vont des tonalités froides des ombres jusqu'au tons chauds des lumières.
Cette progression des tons froids aux chauds est ce qu'il y a de plus personnel dans l'oeuvre de Cézanne ; c'est grâce à cette technique qu'il est parvenu à faire de l'impressionnisme (comme il le disait lui-même) "quelque chose de solide comme l'art des musées".
Aucun artiste aujourd'hui ne peut peindre par plans distincts qui s'élévent des tons froids aux tons chauds sans se voir accuser de "faire du Cézanne".
Nous sommes vraiment là en face d'une découverte originale.


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Marquons brièvement et à l'aide de quelques exemples combien l'influence de Cézanne a été étendue et variée.
Les dures luttes du "pauvre petit" Cézanne ont eu pour résultat que le monde tout entier de l'art et de l'architecture modernes s'est mis à la recherche de formes nouvelles et plus vivantes.
Ses contemporains, Van Gogh et Gauguin ont repris "sa petite sensation", c'est-à- dire la gradation par plans colorés et se la sont assimilée de manières diverses.
Ainsi les plans colorés (et je vous le montrerai dans le prochain article) de Van Gogh étaient traités dans une pâte épaisse et marqués de coups de pinceaux si nets que son oeuvre pose à la peinture moderne un problème nouveau; celui de la contexture, c'est-à-dire de la représentation de la surface de l'objet peint.
Le plus souvent, Van Gogh modèle moins que Cézanne en jeux d'ombre et de lumière, il est donc logique en employant ce que nous conviendrons d'appeller une contexture à trois dimensions (entendant par là une contexture qui, sans modelé en ombre et en lumière, épouse et développe la forme).
Gauguin, lui, procède par larges masses décoratives où le relief n'est obtenu que par une succession de plans colorés.
(Il est assez amusant de constater que Cézanne ne pouvait supporter la peinture de Gauguin parce qu'il la trouvait trop plate.
Comme il réalisait mal l'importance des éléments décoratifs de son propre style !)"
                                                                               Erle Loran

La National Gallery

Ce ne sont pas des bains dans les fontaines de Trafalgar Square auxquels je vous convie mais plutôt des bains de foule où il est difficile de se frayer un chemin..

 comme il me sera difficile de me frayer un chemin au travers des salles où s'extasier devant des toiles célébrissimes, demande une volonté de s'affirmer sans faille.











Plutôt que de vous faire passer d'une toile à l'autre, je préfère n'étudier qu'un tableau ou deux, à la fois, en donnant le commentaire à un spécialiste.
 Puis, peut-être, une nouvelle plongée dans les rues londoniennes, en guise de récréation, pour ceux pour qui les toiles de maîtres ne sont pas une panacée.

 C'est avec un immense plaisir que j'ai pu contempler "Les  Baigneurs à Asnières" de  Georges Seurat.
Pourquoi commencer par celui-là ? parce que j'ai aimé les têtes tournées de visiteurs qui s'intégraient parfaitement à la toile.



 le critique d'art Pierre Marois nous dit en parlant de Clauce Monet : 

" Pour dominer le monstre impressionniste, il ne fallait pas moins que ce jeune Seurat qui ressemblait, dit-on, au Saint Georges de Donatello et qui devait mourir à trente ans.
Prenant une voie plus périlleuse que celle de Cézanne, il choisit de combattre son adversaire avec ses propres armes.
Cela semblait d'abord une gageure de vouloir traiter scientifiquement la couleur qui, depuis la Renaissance, avait représenté dans la peinture l'élément inspiré et qui se prête mal à une discipline.
Il jugea que les impressionnistes n'avaient obtenu qu'un à peu près  dans la représentation de la lumière.
Couleur pure ; touche divisée.
Il voulut la couleur la plus pure, la touche plus divisée encore.
Ce que les impressionnistes avaient obtenu par instinct, il voulut l'atteindre par la réflexion.
Comme le jeune Valéry, il était "affecté du mal aigu de la précision".
Il pouvait s'appuyer sur les découvertes de Chevreul que Delacroix avait en vain tenté de rencontrer et il était persuadé"de la nécessité et de la suffisance de la science et de la chimie dans l'art".
"Ils voient de la poésie dans ce que je fais, disait-il. Non, j'applique ma méthode et c'est tout."
Cette méthode, il l'a résumée en quelques phrases qui ont la sécheresse d'un théorème.
Il distingue dans le tableau ce qui forme sa luminosité, sa coloration et sa composition : le ton, la teinte et la ligne.
Dans chacun de ces éléments, il cherche la loi des contrastes et la loi des similitudes.
"L'harmonie, dit-il, c'est l'analogie des contraires, l'analogie des semblables."
Cette synthèse que Cézanne avait faite des matériaux laissés par l'impressionnisme, Seurat la refait à son tour, mais au lieu de simplifier le monde, de le reconstruire par plans et par volumes comme Cézanne, il n'hésite pas à pousser l'analyse plus loin encore. Sa démarche passionnée fait penser à celle d'Uccello découvrant cette "douce perspective" qui lui faisait perdre le sommeil......................................................................................."
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Belle introduction pour un Cézanne à venir.