Je suis sûre que vous allez aussi aimer ces illustrations d'Antoni Tapiès;
j'allais vous dire .... pour en finir avec Tapiès comme si on pouvait en avoir fini avec un artiste !! !!.. et d'ailleurs je devrais intituler cet article:
http://www.ina.fr/video/CAB94095365.
j'ai retrouvé dans cette exposition des oeuvres à l'encre sur papier comme celles de Picasso sur les mêmes supports; et je vous avoue que ce sont celles que je préfère le plus !!!
Historia Natural
et de plus, mon choix personnel entre toutes
http://www2.ac-toulouse.fr/culture/dossierspdf/tapi%E8s.pdf
http://ibdigital.uib.es/greenstone/collect/memoriesUIB/archives/Gonzalez.dir/Gonzalez_Ansorena_Luis.pdf
vendredi 26 février 2016
jeudi 25 février 2016
Isarde à la montagne
La nature aussi façonne ses paysages et ses sculptures, mini avalanches qui s'enroulent telles un hérisson,
chevelures, lichens qui s'accrochent aux bouleaux
silence ouaté, égaillé par le bruit de la cascade
ruisseaux cachés sous la neige
fin graphisme
d'une nature morte presque engloutie
échappées vers la plaine
profondeur des hêtraies emmêlées de sapins où crie un choucas avec insistance
finesse des bouleaux dépouillés de leur or
signées
chevelures, lichens qui s'accrochent aux bouleaux
silence ouaté, égaillé par le bruit de la cascade
ruisseaux cachés sous la neige
fin graphisme
d'une nature morte presque engloutie
échappées vers la plaine
profondeur des hêtraies emmêlées de sapins où crie un choucas avec insistance
finesse des bouleaux dépouillés de leur or
signées
mardi 23 février 2016
lundi 22 février 2016
"Parla, Parla"
Compliqué par ma façon de rentrer dans une exposition, où je vais aller vers ce qui me "parle" et bien évidemment où je vais retrouver l'empreinte de la nature.
Nous allons rester quelques jours en sa compagnie.
Les inaugurations
De la nouvelle" Une expo à creuser" au Musée St Raymond je n'ai rien pu photographier tellement il y avait de monde:
http://actu.cotetoulouse.fr/toulouse-exposition-archeologie-creuse-musee-saint-raymond_29970/
seuls quelques rayons de soleil couchant sur le clocher de St Sernin et celui plus lointain du Taur:
Je pourrais préciser pour ceux qui ne connaissent pas Toulouse que St Sernin fut édifié dès le IV ème siècle et le Taur sur les lieux du martyr de St Saturnin ou St Sernin.
La rue que vous voyez était le "cardus" romain où le taureau auquel était attaché Saturnin a fini sa course.
(taur= taureau).
C'est un bel exemple de "mur-clocher" caractéristique de la région.
à droite la cinémathèque de Toulouse qui a accueilli la semaine dernière, l'égérie de Fassbinder, Hannah Schigulla.
http://actu.cotetoulouse.fr/hannah-schygulla-egerie-de-fassbinder-a-la-rencontre-des-cinephiles-toulousains-les-12-et-13-fevrier_29505/
L'autre inauguration était celle de "Sacrée Science" dans les tout nouveaux locaux du "Quai des Savoirs".
Ne le cherchez pas en bord de Garonne, mais en plein centre dans le quartier des jardins.
Plus heureuse j'ai pu faire quelques tirages.
le fameux "bac à sable" sur lequel j'ai eu l'opportunité de travailler, en groupes de recherches à la Cité de l'Espace.
https://www.youtube.com/watch?v=j9JXtTj0mzE&ebc=ANyPxKrcJlUWN8RytmcKeiKxsIeU6NPnRAN
autre présentation, le pendule de Foucault, et beaucoup d'autres.
https://www.youtube.com/watch?v=3rz-Q8JLNJI
http://actu.cotetoulouse.fr/toulouse-exposition-archeologie-creuse-musee-saint-raymond_29970/
seuls quelques rayons de soleil couchant sur le clocher de St Sernin et celui plus lointain du Taur:
Je pourrais préciser pour ceux qui ne connaissent pas Toulouse que St Sernin fut édifié dès le IV ème siècle et le Taur sur les lieux du martyr de St Saturnin ou St Sernin.
La rue que vous voyez était le "cardus" romain où le taureau auquel était attaché Saturnin a fini sa course.
(taur= taureau).
C'est un bel exemple de "mur-clocher" caractéristique de la région.
à droite la cinémathèque de Toulouse qui a accueilli la semaine dernière, l'égérie de Fassbinder, Hannah Schigulla.
http://actu.cotetoulouse.fr/hannah-schygulla-egerie-de-fassbinder-a-la-rencontre-des-cinephiles-toulousains-les-12-et-13-fevrier_29505/
L'autre inauguration était celle de "Sacrée Science" dans les tout nouveaux locaux du "Quai des Savoirs".
Ne le cherchez pas en bord de Garonne, mais en plein centre dans le quartier des jardins.
Plus heureuse j'ai pu faire quelques tirages.
le fameux "bac à sable" sur lequel j'ai eu l'opportunité de travailler, en groupes de recherches à la Cité de l'Espace.
https://www.youtube.com/watch?v=j9JXtTj0mzE&ebc=ANyPxKrcJlUWN8RytmcKeiKxsIeU6NPnRAN
autre présentation, le pendule de Foucault, et beaucoup d'autres.
https://www.youtube.com/watch?v=3rz-Q8JLNJI
dimanche 21 février 2016
2 X 2
Où en étais-je restée ? ... deux inaugurations, plus les imprévus ;
plus deux expositions et tous les à-côtés, bref ! c'était plus une semaine " art "
que nature, et je pense que tous y trouveront quelque chose à leur goût.
A commencer par le premier imprévu : un accrochage sur les grilles du jardin Raymond VI : Hambourg ....pas étonnant puisque les Beluga font des traversées régulières entre Toulouse et Hambourg. ( Je parle des avions de transport d'Airbus !!! )
pour le Toulouse in live, les tulipiers sont en fleurs et les toulousains profitent déjà du beau temps sur les pelouses.
Photo Isarde
Ce jardin a été créé en 1998, à la suite de la destruction des anciens abattoirs et de la transformation de la Halle Urbain Vitry en Musée d'art moderne. Le jardin doit son nom à Raymond Vi qui a franchi la Garonne au Bazacle au niveau de ce jardin en 1217 à son retour d'exil.
Photo Isarde
plus deux expositions et tous les à-côtés, bref ! c'était plus une semaine " art "
que nature, et je pense que tous y trouveront quelque chose à leur goût.
A commencer par le premier imprévu : un accrochage sur les grilles du jardin Raymond VI : Hambourg ....pas étonnant puisque les Beluga font des traversées régulières entre Toulouse et Hambourg. ( Je parle des avions de transport d'Airbus !!! )
pour le Toulouse in live, les tulipiers sont en fleurs et les toulousains profitent déjà du beau temps sur les pelouses.
Photo Isarde
Ce jardin a été créé en 1998, à la suite de la destruction des anciens abattoirs et de la transformation de la Halle Urbain Vitry en Musée d'art moderne. Le jardin doit son nom à Raymond Vi qui a franchi la Garonne au Bazacle au niveau de ce jardin en 1217 à son retour d'exil.
Photo Isarde
dimanche 14 février 2016
Itinéraires actuels
Peut-être avez-vous plus l'envie de savoir ce que vous pouvez voir ou rencontrer à notre époque :
http://www.parc-pyrenees.com/espace_videos/
suivi d'un article plus spécifiquement concernant l'Ariège sur lequel j'ai mis la main en voulant vous parler du glacier d'Arcouzan.
http://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1938_num_9_1_4474
Mais ceci ne peut sans doute pas intéresser des lecteurs plus lointains; alors puisque nous avons parlé de chasse avec le grand Livre de Chasse de Gaston Phoebus, parlons un peu de cette activité Pyrénéenne.
Le pyrénéen ne se bornait pas à chasser les animaux nuisibles.
Il savait très bien tirer la bécasse, la perdrix, le lièvre ou le coq de bruyère, guetter l'isard ou capturer les palombes. Cette dernière chasse a fait de nos jours l'objet de manifestations, n'ayant pour but que de préserver l'espèce, lors des passages migratoires.
https://www.youtube.com/watch?v=wnnvU4PA1-o
A la fin du XVIIème siècle, les palombières de Mr Casamayor, à Licerats en Soule, permettaient la capture de 4000 à 5.000 palombes par an de septembre à fin novembre.
La technique n'a pas changé ni la mentalité non plus.
et Frisco la reconnaîtra, je la lui avait ramenée de Corse, en cadeau, mais il n'en a pas voulu:
Je fais bon ménage avec les tourterelles que je nourris, elles volent les graines de tournesol aux mésanges.
Que disait-donc Gaston Phoebus, en vieux français bien sûr, parlant des"'boucs ysarus" (les isards):
leur pel est moult chaude quand elle est bien conréiée en bonne sayson; quar nul froid ne pluye ne peut entrer dedans se le poil est dehors
Et, en mes montagnes, en sont vestuz les gens que ne sont d'escarlate et en sont aussi leurs chauces et leurs sollers; quar de cieux bestes il y a trop.
Et en une veue, j'ai vu l'iver que on en veoit plus de cinq cents.
Et tant pour la chair comme pour la pel, chescun paysan y est bon veneur de cela, quar il n'y a pas trop grant mestrise de les prendre..
Tout ceci m'amène à m'envoler à mon tour.
Ne manquez pas Octobre en Franche-Comté quand passent les palombes.
Plusieurs manifestaions m'attendent.
Je ne chasse pas et me borne à ramasser les plumes tombées sur mon chemin.
http://www.parc-pyrenees.com/espace_videos/
suivi d'un article plus spécifiquement concernant l'Ariège sur lequel j'ai mis la main en voulant vous parler du glacier d'Arcouzan.
http://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1938_num_9_1_4474
Mais ceci ne peut sans doute pas intéresser des lecteurs plus lointains; alors puisque nous avons parlé de chasse avec le grand Livre de Chasse de Gaston Phoebus, parlons un peu de cette activité Pyrénéenne.
Le pyrénéen ne se bornait pas à chasser les animaux nuisibles.
Il savait très bien tirer la bécasse, la perdrix, le lièvre ou le coq de bruyère, guetter l'isard ou capturer les palombes. Cette dernière chasse a fait de nos jours l'objet de manifestations, n'ayant pour but que de préserver l'espèce, lors des passages migratoires.
https://www.youtube.com/watch?v=wnnvU4PA1-o
A la fin du XVIIème siècle, les palombières de Mr Casamayor, à Licerats en Soule, permettaient la capture de 4000 à 5.000 palombes par an de septembre à fin novembre.
La technique n'a pas changé ni la mentalité non plus.
et Frisco la reconnaîtra, je la lui avait ramenée de Corse, en cadeau, mais il n'en a pas voulu:
Je fais bon ménage avec les tourterelles que je nourris, elles volent les graines de tournesol aux mésanges.
Que disait-donc Gaston Phoebus, en vieux français bien sûr, parlant des"'boucs ysarus" (les isards):
leur pel est moult chaude quand elle est bien conréiée en bonne sayson; quar nul froid ne pluye ne peut entrer dedans se le poil est dehors
Et, en mes montagnes, en sont vestuz les gens que ne sont d'escarlate et en sont aussi leurs chauces et leurs sollers; quar de cieux bestes il y a trop.
Et en une veue, j'ai vu l'iver que on en veoit plus de cinq cents.
Et tant pour la chair comme pour la pel, chescun paysan y est bon veneur de cela, quar il n'y a pas trop grant mestrise de les prendre..
Tout ceci m'amène à m'envoler à mon tour.
Ne manquez pas Octobre en Franche-Comté quand passent les palombes.
Plusieurs manifestaions m'attendent.
Je ne chasse pas et me borne à ramasser les plumes tombées sur mon chemin.
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